Sergio, a wealthy bourgeois aspiring writer, decides to stay in Cuba even though his wife and friends flee to Miami. Sergio looks back over the changes in Cuba, from the Cuban Revolution to the missile crisis, the effect of living in an underdeveloped country, and his relations with his girlfriends Elena and Hanna. Memories of Underdevelopment is a complex character study of alienation during the turmoil of social changes. The film is told in a highly subjective point of view through a fragmented narrative that resembles the way memories function. Throughout the film, Sergio narrates action, and at times is used as a tool to present bits of political information about the climate in Cuba at the time. In several instances, real-life documentary footage of protests and political events are incorporated into the film and played over Sergio’s narration to expose the audience to the reality of the Revolution. The timeframe of the film is somewhat ambiguous, but it appears to take place over a few months.
Francisco J. Pérez, ouvrier exemplaire, concepteur d'une machine à produire des bustes de José Martí, le héros national, meurt broyé par sa propre invention. Sur proposition de Ramos, responsable de l'atelier des images révolutionnaires, il est enterré avec son livret de travail, symbole de sa condition sociale. Or, privée de ce document, sa veuve ne peut obtenir sa pension de réversion. Son neveu, Juanchín, effectue d'incertaines démarches pour exhumer le cadavre. Mais, une fois le mort déterré clandestinement, il faut, à nouveau, obtenir un permis d'inhumer. Et, comment ? Puisque le défunt ne figure pas légalement comme exhumé. La quête de Juanchín sombre dans l'absurdité et provoque son hystérie. Après un dernier refus de l'administrateur, il l'étrangle. Une ambulance le conduit alors à l'asile. Sur la route du cimetière, le corbillard du bureaucrate assassiné croise un véhicule du service d'hygiène qui, alerté par la présence d'oiseaux charognards près du domicile de la veuve, ramène d'urgence la dépouille de l'ouvrier modèle dans son caveau.
The film tells the story of a pious plantation owner during Cuba's Spanish colonial period. The plantation owner decides to recreate the Biblical Last Supper using twelve of the slaves working in his sugarcane fields, hoping to thus teach the slaves about Christianity.
Chala, jeune cubain, malin et débrouillard, est livré à lui-même. Elevé par une mère défaillante qui lui témoigne peu d’amour, il prend soin d’elle et assume le foyer. Il rapporte de l’argent en élevant des chiens de combat. Ce serait un voyou des rues sans la protection de Carmela, son institutrice, et ses sentiments naissants pour sa camarade Yeni...
The story takes place in Havana, Cuba in 1979. David (Vladimir Cruz) is a university student who meets Diego (Jorge Perugorría), a gay artist unhappy with the Castro regime's attitude toward the LGBT community as well as the censored conceptualization of culture. David's homophobic classmate, Miguel (Francisco Gattorno), plans to use David to spy on Diego, a person whom they see as aberrant and dangerous to the Communist cause; Diego, for his part, initiates the friendship with sexual intentions.
En 1960 a lieu le dernier Grand Prix de Cuba et depuis toute compétition automobile est interdite par le régime. Cependant, les amateurs continuent de disputer des courses nocturnes ou sur des routes peu fréquentées au volant de leurs ancêtres customisés et qui sont parfois de véritables dragsters. Belles américaines des années 1950, Moskvitch, Lada et même une Porsche s'affrontent deux par deux sur des tronçons de routes longs de quelques centaines de mètres, bravant la police.
Trois destins de femmes cubaines aux prénoms identiques, à trois périodes historiques distinctes, ou l'évolution de la condition féminine dans la plus grande île des Antilles. La première Lucía, issue d'une famille de la bourgeoisie coloniale, s'éprend d'un bel Espagnol, déjà marié dans son pays. En découvrant cette réalité, celle-ci en perd la raison. Nous sommes au moment de la guerre d'indépendance contre l'Espagne (1895). La deuxième Lucía (cette fois de classe moyenne) s'engage aux côtés d'un révolutionnaire dans le combat contre la dictature de Gerardo Machado (1932). Dernière partie du triptyque : durant les premières années de la Révolution cubaine, Lucía est cette fois-ci une ouvrière agricole souffrant du machisme de son conjoint dans une société socialiste défendant officiellement l'égalité des sexes.