Il y a vingt ans, Aziz et Mélanie se sont aimés et ont eu un enfant, Mehdi. Mais après quelques années, Mélanie ne supporte plus la vie au Maroc, et décide de partir en France avec son fils de 5 ans, et part avec lui à l'insu d'Aziz. Aziz ira leur rendre visite à quelques reprises, et est tenté une fois de ramener son fils au Maroc, mais y renonce. Depuis, il mène une vie solitaire d’acteur professionnel, avec le soutien de la bouteille. Quinze ans plus tard, alors qu’il a la vingtaine, Mehdi débarque au Maroc pour le retrouver et découvrir son pays. Malgré leur amour, le décalage est grand, et le fils passe peu de temps avec son père. Le père pourra-t-il comprendre ce grand adolescent instable en recherche de sensations et d’identité ? Le fossé culturel et relationnel qui les sépare pourra-t-il se combler ? Pour renouer une véritable relation, parviendront-ils à comprendre ce qui les relie et ce qui les sépare ? Comment le fils va-t-il se frayer un chemin dans un pays dont il ne connait ni la langue ni les codes, ce qui le conduira jusqu’au fond d’un cachot d’une prison marocaine ? Le père pourra s’appuyer sur ses amis, le fils sur une relation amoureuse, pour les guider dans ce labyrinthe. Finalement, un voyage vers le Sud ouvrira sur une prise de conscience et le lever symbolique du soleil, au bout de la nuit.
Following his father’s death, Abdelwahad, a young man, has to take his place as head of the family. His presence is crucial to the family unit, especially as he has to provide for his seven brothers. Hlima, his mother and a woman of exemplary strength and nature, also fully plays her role. When Abdelwahad tells her that he wishes to leave to work in France, she tries to talk him out of it. He no longer can bear the life of young people in the countryside. He refuses to be a poor man without a future and applies for a work permit in France.
Amin, qui vit en France, revient au Maroc pour revoir son oncle mourant : l’homme qui l’a élevé depuis la mort de sa mère et auquel il n'a jamais pardonné sa violence et sa cruauté.
The film opens in 1994. Yachine (his real name is Tarek), his violent older brother Hamid, and Yachine's friends Nabil (son of Tamou, a local prostitute and singer), pot-smoking Fouad, and Khalil live in extreme poverty in Sidi Moumen, a shanty town on the edge of Casablanca in Morocco. Hamid earns money by acting as a drug mule. The boys steal liquor from Khalil's father's wedding, and Hamid rapes a drunk Nabil in front of the others.
Against a background of dockside poverty in Casablanca, populated by a loose gang of over 20 homeless and uneducated male youths under 15, Kwita (Maunim Kbab), Omar (Mustapha Hansali), Boubker (Hicham Moussaune) and Ali Zaoua (Abdelhak Zhayra) leave the group becoming 4 independents. Ali, with plans of becoming a cabin boy on a ship, leads this exodus from the gang — led by Dib (Saïd Taghmaoui). Early in the film and almost accidentally, Ali is killed by members of the gang. His 3 outsider friends decide to give him a proper funeral. Kwita is treated badly by military, by police and by well-off children because he is "not devout", cannot pray, is unclean, smells like dead meat and is a glue sniffer, and Omar attempts to return to Dib's gang. Boubker, the smallest and most irrepressibly buoyant of the boys, temporarily despairs, but recovers. Against all odds, the three boys manage to arrange Ali's funeral to pay respect to their friend in the main story of the film.
Le réalisateur se penche avec humour sur sa propre enfance, alors que petit garçon, fils d’un père bigame et petit-fils d’un grand-père polygame, il grandissait au sein d’un harem heureux. C’est là qu’avec les femmes,les enfants et les servantes, il a partagé les joies, les peines et les conflits de toute une communauté sous l’œil tantôt sévère, tantôt cajoleur du Maître. Devenu adulte le cinéaste se souvient avec nostalgie de ce temps de douceur. « Et comme je ne suis pas polygame, j’ai considéré que la meilleure façon pour moi de secouer les idées préconçues était de raconter une histoire légère où la pointe d’humour et le bon mot se substituent à l’analyse et où les personnages sont affectueusement croqués. C’est ma manière à moi de dénoncer en amusant.
Karim (Anas El Baz) et Adil (Omar Lotfi), deux amis d'enfance, sont de jeunes oisifs au vocabulaire vulgaire, qui vivent de petits boulots et d'arnaques dans l'un des anciens quartiers européens de la ville de Casablanca (« Casa la blanche ») qu'ils ont rebaptisée « Casanegra » (« Casa la noire ») terme ironique suggéré par un chauffeur de taxi pour exprimer l'abîme entre les riches (de Casablanca) et les pauvres (de Casanegra). Karim, beau gosse bien fringué, gère un réseau d'enfants de rue qui vendent des cigarettes au détail, alors que Adil rêve de partir travailler à Malmö et cherche la somme d'argent nécessaire à son projet. Karim vit dans une famille où le père, ancien ouvrier d'une usine de traitement de poisson, est handicapé majeur, alors que Adil vit avec sa mère et son beau-père psychopathe et violent, et finit par fuir après s'être vengé en brûlant la voiture de ce dernier. Zrirek (Mohamed Benbrahim) un truand mafieux local qui se fait payer en menaçant ses victimes à l'aide d'une perceuse, leur propose de travailler pour lui. Il les envoie d'abord récupérer une somme chez Rami, un homosexuel réticent, qu'ils finissent par tabasser et voler, Dans sa somptueuse villa, Adil découvre une grosse somme qu'il cache. Karim se rend en boîte de nuit de luxe où il rencontre Nabila, la vendeuse de meubles voisine, divorcée et en quête d'amour, mais il est trahi dans son amour par ses vendeurs de cigarettes qui révèlent son vrai visage de paumé. De son côté, Adil fait fuir sa mère en province et lui remet la somme volée à la station d'autocars. Lors d'une réunion dans la boîte de nuit miteuse qu'il fréquente, Zrirek, qui s'intéresse beaucoup aux courses, leur propose de droguer un cheval gagnant pour miser sur un autre et gagner beaucoup d'argent, mais le cheval s'enfuit et dans la course-poursuite qui s'ensuit, Zrirek est blessé et arrêté par la police. La fin nous remet au début de l'histoire.
Dans les premières années du règne d’Hassan II, Houcine, fan de son nouveau roi, est chef d’un orchestre populaire et l’heureux père de Mimou. Houcine prend son rôle très à coeur et veut le meilleur pour son fils. Il lui impose, dès l’école primaire, d’être le premier de sa classe. Si Mimou réussi, Houcine le récompensera. Houcine et sa famille vivent dans la maison familiale de sa femme, Halima. Cette maison est un lieu de cohabitation animée : une galerie de personnages haut en couleurs s’y croise au rythme de la vie de l’orchestre et de ses danseuses traditionnelles (les Chikhates).
À l'ombre de la presqu'ile forteresse de Badis, enclave espagnole en territoire marocain. Un instituteur se fait muter volontairement de Casablanca pour mieux surveiller son épouse Touria. Il la séquestre à la maison, mais celle-ci se lie d'amitié avec Moira, une jeune fille du village mi-marocaine mi-espagnole. Les deux femmes se sentiront prisonnières et tenteront de fuir.
Aïda Cohen, marocaine de confession juive et professeur à Paris, apprend qu'elle est atteinte d'une tumeur maligne, alors elle effectue un retour aux sources (ville d'Essaouira) à la recherche des souvenirs de son enfance. Ses retrouvailles avec son ami d'enfance, Youssef, entrepreneur dans le bâtiment, lui-même souffrant d'un stress qui le terrasse par moments, leur rendent la joie de vivre grâce à la reprise de leurs anciennes activités musicales au sein de l'orchestre de musique andalouse dirigé par M. Akrami. La femme de Youssef se doute de la relation et suit son mari, le réprimande et va voir Aïda qui lui révèle sa maladie. Ensuite, Aïda se rend à Paris où ses médecins constatent une soi-disant amélioration. À son retour au Maroc, elle est invitée par l'épouse de Youssef pour calmer les esprits. Mais lors d'une présentation au théâtre, Aïda est en retard à cause d'un accident de son taxi, et meurt subitement dans la rue sous la pluie battante.
Les Yeux secs porte sur l'histoire d'un village berbère au Maroc uniquement habité par des femmes condamnées à offrir leurs charmes. Seuls des hommes dûment argentés peuvent y séjourner. Mais lorsque Mina, incarcérée durant vingt-cinq ans, revient, l'ordre des choses est perturbé : celle-ci ayant appris l'art du métier à tisser leur offre une nouvelle perspective… Ces femmes contraintes jusqu'ici de dissimuler douleur et honte, autrement dit d'avoir les « yeux secs », vont-elles s'émanciper, enfin, d'un destin tragique ?
Casablanca, 1960. Henri and Brahim are childhood friends despite their different religions. They are managing the sawmill their fathers created and ran successfully for years. Their wives, Ruth and Fatima are working together in an insurance company, managed by Mr. Ouaknine, who is about to brad his estates to make his aliyah to Israel so he can live with his grandchildren. Shoshana Bouzaglo, a very religious and traditional widow, is really upset about her daughter Eliane dating Mehdi, a Muslim boy from her technical school. His father, Mr. Benchekroun, is a successful businessman who specializes in purchasing the estates of Jews who are brading their properties so they can emigrate. Mr. Benchetrit, an Israeli officer working with the Alliance Agency, is prompting the Jews to leave Morocco, pretending they aren't safe anymore. Mrs Attar is reluctantly leaving Morocco for Israel, following her son and his wife and kids. As they are leaving, she feels uprooted from her homeland. When Mama Hanna, Ruth's mother, is attacked after a synagogue service, Ruth and Henri decide that it may be the time for them to leave also.
Amine Bertale est un flic, son nom est ZERO. Mais ZERO ne l’est pas que de nom. Au-delà de ce qualificatif désobligeant, c’est l’incarnation de la vie insensée et vide d’un flic peu ordinaire aux prises avec son alcoolisme et de son complexe d’infériorité ; surtout hanté par des peurs qui trouvent leurs sources dans un passé tumultueux. Fils d’un ancien agent des forces auxiliaires, devenu agressif, presque dépressif parce que cloué dans un fauteuil roulant et d’une mère quasi inconnue, ZERO passe son temps à arpenter les rues et les bars mal famés et bruyant de Casablanca en compagnie de sa seule amie, Mimi, une jeune prostituée. Sa vie de flic encore moins reluisante, se résume à enregistrer des plaintes à longueur de journée et à rendre des comptes à ses supérieurs sur les activités extra, liées à leur vie de mafia. Mais cette vie passive, sans but et raison, lorsqu'elle croise le chemin de Aïcha Baidou à la recherche de sa fille engloutie dans cette ville pervertie par l'argent, connaitra une mutation non pas en celle d'un héros, mais en celle d'un être humain assoiffé de rédemption.