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Osamu Tezuka is a Director, Scriptwriter, Producer, Music and Key Animation Japonais born on 3 november 1928 at Toyonaka City (Japon)

Osamu Tezuka

Osamu Tezuka
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Birth name Tezuka Osamu
Nationality Japon
Birth 3 november 1928 at Toyonaka City (Japon)
Death 9 february 1989 (at 60 years) at Tokyo (Japon)
Creator of Tezuka Productions
Creator of Mushi Production

Osamu Tezuka (手塚 治, Tezuka Osamu), né le 3 novembre 1928 à Toyonaka, dans la préfecture d'Ōsaka, et mort le 9 février 1989 à Tokyo, est un mangaka et un animateur, character designer, producteur et scénariste d'anime, travaillant sous le pseudonyme homophone 手塚 治虫 (dont la lecture osamushi (治虫) rappelle le nom japonais d'un insecte : osamushi (筬虫)).



« Les visiteurs étrangers ont souvent du mal à comprendre pourquoi les Japonais lisent autant de mangas. Une explication de la popularité de ces bandes dessinées japonaises dans notre pays est que le Japon eut Tezuka Osamu, là où d’autres nations n’eurent aucun équivalent. Sans le docteur Tezuka, l’explosion de la bande dessinée dans le Japon d’après-guerre eut été inconcevable. »


— Asahi Shinbun, 9 février 1989.

Sacré au Japon « Dieu du manga », Osamu Tezuka demeure à jamais un grand auteur populaire. Un homme ayant influencé de manière décisive la destinée d’un art (l’animation), d’une industrie (les mangas) et d’une culture.

Au cours de sa carrière, il va adapter, réinventer et rendre de vibrants hommages à des mythes cinématographiques et littéraires aussi divers que Pinocchio, Blanche Neige, Faust, les chroniques futuristes de Isaac Asimov, Crime et Châtiment de Dostoïevski.

Son œuvre adopte souvent des allures de méditation sur la nature et la destinée humaine. L’auteur y exprime le souci constant de véhiculer de mille façons différentes un message sous-tendu par quatre caractéristiques majeures: le respect de l'environnement naturel, le respect de la vie et de toutes les créatures vivantes, un profond scepticisme envers la science et la civilisation, et un solide engagement pour la paix et contre la guerre.

Sa force de création est colossale : plus de 150 000 pages dessinées au cours de sa carrière. Il a signé 700 œuvres, réalisé une vingtaine de séries animées et autant de téléfilms animés et de longs-métrages d'animation. Plus de 120 millions de mangas ont été vendus depuis sa disparition en 1989.

Il fonde les studios Mushi Productions puis Tezuka Productions. Les premières séries animées réalisées à un rythme soutenu y sont expérimentées et mises en images. De même, y sont conçues successivement la première série animée japonaise avec une diffusion hebdomadaire, Astro Boy en 1963, et la première série en couleurs, Le Roi Leo en 1965.

Le prix Tezuka existe depuis 1971 et a pour but de récompenser les talents d'un mangaka pour une œuvre dont le scénario est particulièrement intéressant.

Biography

Un artiste précoce
Osamu Tezuka est né le 3 novembre 1928 à Toyonaka, dans la préfecture d'Ōsaka. Chose rare pour l'époque, son père possédait un projecteur de films. Les œuvres de Charlie Chaplin et de Disney ont fait très tôt partie de la culture cinématographique du garçon. Très jeune, il est marqué par la vision des dessins animés de Walt Disney et il voue une affection toute particulière au film Bambi. L'influence de Disney apparaît dans le style graphique de Tezuka, rond, généreux et franc. Il donne aussi à ses héros de grands yeux enfantins et très expressifs, en écho au style de Disney. Cette caractéristique sera reprise ensuite par de nombreux dessinateurs japonais.

La famille de Tezuka s'établit dans la ville de Takarazuka alors que Osamu est âgé de 4 ans. Ce dernier y reste une vingtaine d’années. L’environnement naturel de la région de Takarazuka a sans doute joué une grande influence sur la passion de Tezuka pour la nature. Sa fascination pour les insectes est née là-bas, alors qu’enfant, il parcourt les alentours.

Sa mère l’introduit très jeune à la vie artistique très riche de la ville, réputée pour son théâtre et sa revue. La Takarazuka Revue est un mouvement moderne de théâtre. En opposition au théâtre traditionnel japonais joué exclusivement par des hommes, occupant tous les rôles, même ceux des personnages féminins, la revue de Takarazuka ne fait jouer que des femmes.

Enfant, il ne cesse de dessiner et gagne l'admiration de ses camarades de classe en reproduisant leurs héros de mangas préférés. Il publie très jeune ses premiers mangas en 1946, et décroche à l'âge de 17 ans une place de rédacteur permanent pour un quotidien où sa première bande dessinée professionnelle est éditée, Le Journal de Ma.


Une soif d'indépendance et d'innovation
Médecine, Manga et cinéma
En parallèle à sa profession de dessinateur, il suit des études de médecine à l'Université d'Ōsaka. On retrouve des traces de cette formation dans son œuvre, particulièrement dans son manga Blackjack (1973), mettant en scène un chirurgien à gages, qui exerce dans l'illégalité. Le personnage du scientifique est une figure que l'on rencontre couramment dans son œuvre.

Dans un Japon détruit par la guerre, Tezuka rencontre le succès dès 1947, grâce à un manga appelé La Nouvelle Île au trésor (Shin takarajima) qu'il réalise en collaboration avec Shichima Sakai. Ce titre se vend à ce moment à plus de 400 000 exemplaires, un best-seller. Il mène alors une vie partagée entre la création artistique pour des magazines et ses études. Il travaillera aussi ensuite en tant que critique de cinéma. Il rencontre à cette époque le jeune Yoshihiro Tatsumi qu'il conseille, et qui deviendra plus tard le créateur du gekiga, démarche que Tezuka désapprouvera.

En 1952, Osamu Tezuka donne naissance à un héros qui marquera des générations de japonais : Astro Boy (Tetsuwan Atom). Un petit robot, crée le 7 avril 2003 dans un monde futuriste, ayant l'apparence d'un jeune garçon. Détenteur de grand pouvoirs, sérieux malgré son apparence et fondamentalement bon, ce personnage est un défenseur de la paix et influencera de nombreux artistes et scientifiques, comme le témoigne Tatsuya Matsui, designer du robot enfant Posy :



« À la fin de la guerre, en 1945, le Japon était ruiné. Les enfants n'avaient rien à manger. En 1952, ils ont découvert Astro Boy et les mangas de Osamu Tezuka. Astro Boy a alors apporté au pays une dose d'espoir et d'énergie impensable. Les ­enfants se sont remis à rêver. Astro Boy a influencé de nombreux futurs concepteurs de robots. Moi le premier ! »



Le style de Tezuka rencontre un franc succès en raison des éléments nouveaux qu'il introduit dans ses planches de mangas. Il adopte en effet un découpage cinématographique et un style précurseurs, se jouant des cases de bande dessinée avec beaucoup d'intelligence et de malice. Il est de ce fait présenté comme le père du manga moderne, mais sa contribution à l'art nippon ne s'arrête pas à ce domaine.


La Villa Tokiwa
Dans les années 1950, pour les besoins de son travail de mangaka, l'auteur s'entoure d'une équipe de dessinateurs pour l'assister dans ses travaux. En 1953, il s'installe pour travailler à Tokyo sur la recommandation d'un éditeur, dans une petite maison de bois appelée Tokiwasō (la villa Tokiwa) où il travaille avec son équipe. Tokiwasō « s'apparente à une sorte d'atelier de la Renaissance, où le maître donne les directives pendant que les « apprentis » font les décors, les trames et le travail de documentation ». Cette bâtisse deviendra célèbre pour avoir abrité depuis une succession d'artistes.


Mushi Productions et Tezuka Productions
En 1962, il fonde ses propres studios d'anime, Mushi Productions.

Mushi signifie insecte en japonais, Tezuka leur voue une véritable passion. Son pseudonyme, 治虫, est d'ailleurs constitué de 治, son vrai prénom, auquel est accolé 虫, qui est le kanji pour mushi (mais qui, ici, se fond dans le kanji précédent, conservant la prononciation Osamu).

Ils lui donnent l'indépendance nécessaire pour mener ses recherches sur les techniques de l'animation. Des courts métrages expérimentaux sont ainsi réalisés. Le succès rencontré par les œuvres permettront au studio d'employer de jeunes talents, comme Osamu Dezaki ou encore Hayashi Shigeyuki, célèbre sous le pseudonyme Rintarō, qui intègre le studio en 1962. Entré en 1962 au studio, ce dernier a supervisé l'animation de plusieurs séries originellement publiées en mangas : Princesse Saphir, Le Roi Leo, Astro, et se rappelle le challenge technique et narratif que représentait leur conception :



« On insistait constamment sur la rapidité. Chaque histoire devait fonctionner sans temps mort. Pour y parvenir, il nous fallait surmonter de nombreuses contraintes. A la télévision, l'écran est si petit que les plans d'ensemble ne fonctionnent quasiment pas. Il faut donc enchaîner les gros plans rapides pour que le résultat ait un impact. De plus, les épisodes sont sans cesse interrompus par des publicités, elles mêmes montées très « cut ». Il est donc nécessaire de fonctionner au diapason. »


— Rintaro, l'homme de l'ombre, Magazine HK Orient Extreme Cinéma N°2 1997, propos recueillis par Nobuyoshi Nishida, traduction de Izumi Sôma

La force d'innovation de Tezuka lui permet de concevoir la réalisation d'épisodes de séries animées à un rythme hebdomadaire ; un concept et surtout une technicité qui sont très vite adoptés par les plus grands studios et sont à l'origine des séries animées actuelles. Tezuka est ainsi à l'origine de la première série animée japonaise diffusée hebdomadairement (Astro Boy en 1963), qui narre les aventures animées du robot aux allures de garçon qu'il avait créé en bande-dessinée. Il est aussi l'instigateur de la première série japonaise en couleurs (Le Roi Leo en 1965), adaptation animée d'une autre de ses œuvres phares.

Les studios Mushi font faillite en 1973 et renaissent de leurs cendres en 1980 sous un nouveau nom : l'actuel Tezuka Productions.

Osamu Tezuka est aussi l'auteur de nombreux courts et moyens métrages animés inédits, notamment des films expérimentaux comme Jumping (1984). La Légende de la forêt (1987) se veut un hommage musical et visuel au cinéma de Disney et un clin d'œil rendu à la fin de sa vie sur l'évolution des techniques du cinéma d'animation.


La disparition du maître, la vie d'une œuvre et d'un studio

Affaibli par le cancer, son matériel de dessin ne le quitte pas, même dans sa chambre d'hôpital et il poursuit les projets qu'il a entamés (une biographie de Beethoven en manga, l'adaptation animée de la Bible) jusqu'à sa mort en 1989, à laquelle des funérailles nationales sont organisées en son honneur.

Il laisse une œuvre majeure de la bande-dessinée qui, au-delà de ses qualités techniques, demeure intemporelle, visionnaire, généreuse et humaniste. Et si Tezuka indique qu'il y a dans l'histoire de l'animation « un avant et un post-Disney », force est de constater qu'il y a un avant et un après Tezuka également.

Le studio Tezuka Productions gère désormais le patrimoine du maître et veille à adapter régulièrement ses œuvres sur écran avec le concours de nouvelles générations d'animateurs. C'est ainsi que Black Jack a connu de toutes nouvelles aventures en version animée par Dezaki sous la forme de thrillers médicaux. Son manga Metropolis, inspiré des images qu'il avait vues du film homonyme de Fritz Lang, a été adapté en long métrage d'animation en 2001 par Rintarō, l'un de ses disciples, formé dans ses studios.

En 2003, des événements ont été organisés par le studio autour de la figure d'Astro Boy, dont la date de conception imaginée par Tezuka est le 3 avril 2003. Les studios Tezuka Productions ont autorisé le mangaka Naoki Urasawa (prix Tezuka) à laisser libre cours à ses talents de dessinateurs et de concepteurs de thrillers pour rendre hommage au petit robot dans une aventure particulièrement périlleuse. Le manga est intitulé Pluto, en référence au dieu romain des enfers Pluton. Le scénario est fondé sur une histoire de Tezuka qui avait particulièrement plu à Urasawa quand il était enfant.

En 2009, un remake de la série de 1989 du roi Léo a été produit à l'occasion du 50e anniversaire de Fuji TV. Il réunit des artistes de renom : Gorō Taniguchi pour la réalisation, un scénario de l'écrivain Osamu Suzuki, et au nombre des characters designers le peintre Yoshitaka Amano.

Un musée consacré à l'œuvre Tezuka a été créé à Takarazuka, la ville où il a passé son enfance.
Ce musée a été inauguré en avril 1994. La vie de l'auteur est retracée le long d'un parcours, dans une salle pleine de grandes capsules transparentes et futuristes abritant les données de l'exposition. À l'extérieur, le public découvre un Walk of Fame amusant, les empreintes des différents personnages étant imprimées dans le béton.

La gare de Kyoto lui rend également hommage : outre un mini-cinéma et un mini-musée, on y trouve un magasin de produits dérivés de ses créations. Plus symboliquement, ses héros les plus familiers apparaissent en haut des panneaux indicateurs, et une horloge à l'image du Phénix rappelle que la vie d'un homme sur Terre est bien courte et qu'il ne tient qu'à lui d'accomplir de grandes choses.


Tezuka hors du Japon : Les États-Unis et l'Europe
Défenseurs et détracteurs américains
Fred Ladd (Fred Laderman, né en 1927), scénariste et producteur de films américains est connu comme étant l’un des premiers professionnels de l’audiovisuel à introduire les productions animées japonaises aux États-Unis. En 1963, la chaîne de télévision NBC Enterprises a acquis les droits de la série japonaise Astro, Tetsuwan Atomu, et a consulté alors Fred Ladd pour élaborer son développement commercial.

Dès les années 1960, la société Disney a vu Tezuka et son œuvre comme une menace envers son industrie, et a imposé un chantage aux réseaux (« networks ») de diffusion télévisée : si ces derniers ne renonçaient pas à diffuser Le Roi Léo (qui connaissait un certain succès aux États-Unis) et Astro Boy, Disney ne leur permettrait plus de diffuser ses propres productions.
Pendant des années, les œuvres de Tezuka et les productions japonaises en général, animées ou non, ont subi un véritable blackout aux États-Unis. Il a fallu l'intervention d'une importante base de « fans » — notamment dans le domaine de la bande dessinée —, le délitement de l'autorité de Disney (qui, ayant ses propres chaînes de télévision et réservant à ses dernières la plus grande part de sa production, n'avait plus grand chose à offrir) et la multiplication exponentielle du nombre de chaînes de télé pour que les séries japonaises apparaissent à nouveau sur le petit écran américain, au début des années 1990.

Les États-Unis demeurent cependant réceptifs à l'œuvre de Tezuka puisqu'en 1980 le International Film Festival de Las Vegas décernait alors son prix d'animation à Hi no Tori 2772 et le Comic-Con International de San Diego attribuait à Tezuka un Inkpot Award.


1960 - 1994 : De Kimba, the white Lion à Simba, the Lion King
Au Japon, le Roi Léo est d'abord un manga, puis dès 1965, la première série animée en couleurs du Japon. Une version doublée en anglais est conçue un an après.

Le public américain découvre, peu après, les aventures du Roi Léo à la télévision. Le lionceau blanc a perdu son nom d'origine, Léo, pour être baptisé « Kimba » dans la version américaine. Cette série, Kimba the White Lion, rencontra un fort succès sur le sol américain.
En 1994, les studios Disney connaissent le plus grand succès de leur histoire avec Le Roi Lion.
Le lionceau porte le nom de Simba. Si le scénario de Disney ne fait pas figurer l'intervention de l'homme, les similitudes avec l'œuvre de Tezuka sont flagrantes, tant sur le plan du scénario, des personnages, que du découpage de certaines scènes phares. Parmi les personnages créés par Tezuka, figurent, en plus du lionceau et de son père, roi des animaux au tragique destin : un vieux sage babouin, un oncle malfaisant et jaloux portant une cicatrice, des hyènes. La scène de la célébration de la naissance du lionceau reprend également un nombre significatif de plans du manga, à la façon d'un story-board, ainsi que la scène marquante de la figure du père accompagnant son fils.

À ce jour, les avocats des studios Disney nient en bloc la référence à Tezuka ; ils indiquent que les ressemblances ne sont que pures coïncidences et déclarent même ne pas connaître l'auteur. Cet argument ne trompe cependant personne; Helen McCarthy, journaliste américaine, ironise sur le sujet : « Si vous étiez constructeur automobile et qu'aucun des designers de votre société ne connaissaient Honda, ne seriez-vous pas inquiet ? »

La controverse a été évoquée par plusieurs journaux aux États-Unis, aux nombres desquels une parution de juin 2007 du Los Angeles Times.

De surcroît, l'acteur Matthew Broderick confie que, lorsqu’il a été embauché pour le doublage de la voix de Simba dans le Roi Lion, il pensait à priori que le projet était lié à Kimba the white Lion. « Je pensais qu’il s’agissait de Kimba, qui était un lion blanc dans un dessin-animé qui était diffusé quand j’étais petit. Alors, je disais à tout le monde que j’allais doubler Kimba. »

En 1995 un épisode de la série animée Les Simpson, parodie le Roi Lion dans une scène où le lion Mufasa dit à Lisa Simpson : « Tu dois venger ma mort, Kimba...euh, je veux dire Simba! ».


Les réticences européennes
En France, au Canada, en Espagne ou en Italie, les séries japonaises ont commencé à connaître un certain succès dès la fin des années 1970. Les séries Astro Boy (Astro le Petit Robot), Princesse Saphir (Princess Saphir) et Le Roi Léo seront diffusées à la télévision française dans les années 80. Cette dernière a d'ailleurs été traduite en anglais et en espagnol dès 1966, témoignant la volonté d'exporter l'œuvre à travers le monde.

De 1978 à 1981, Le Cri qui tue est l'un des premiers magazines de bande dessinée à traduire et publier en France des mangas d'auteurs célèbres, dont le manga Ignis de Tezuka. Son créateur Atoss Takemoto, un jeune japonais, avait pour vœux de faire découvrir à l'Europe la bande dessinée japonaise, de traduire ce qui « fait rire ou pleurer des millions de gens dans mon pays... » Il prévoit dès les années 80 l'avenir du manga en France: « Mon vœu le plus cher est de mettre les œuvres sous une forme telle que je pourrais, alors, abaisser le prix de vente au niveau du livre de poche. »

Sa revue a publié des mangas aux styles très différents. Le Cri qui tue est « le magazine qui a permis à ma génération de prendre contact avec la BD japonaise. On y trouvait aussi Tezuka et surtout Tatsumi, c'est-à-dire à la fois des auteurs pour enfants et des auteurs très durs », explique Jean-Louis Gauthey, directeur de la maison d'édition Cornélius qui publie entre autres séries de tezuka Prince Norman et Hato.

Ces publications, dans des magazines dédiées à la bande dessinée au sens large (européenne ou japonaise) que sont Le Cri qui tue ou les Humanoïdes Associés, ont marqué leurs lecteurs de l'époque mais n'ont pas remporté le succès escompté. Les titres japonais ont été abandonnés et ne retrouveront les grâces du public qu'avec des auteurs plus modernes, des œuvres au marketing abouti, à une époque où le Japon sera considéré par la majorité des Français comme un modèle de réussite économique.

C'est le domaine de la bande dessinée qui, en Europe, a résisté le plus longtemps à l'arrivée des productions japonaises. Des bandes dessinées adaptées de séries étaient diffusées en France. Les cases étaient réalisées sur place, issues du découpage des scènes des dessins animés et avec des scénarios maison indigents qui n'avaient rien à voir avec les œuvres originales. Pour cette raison, la bande dessinée japonaise a mis énormément de temps à faire savoir son existence en Europe, tandis que les dessins animés étaient eux très largement diffusés, jusqu'à la fin des années 1980, période à laquelle ils ont à nouveau disparu des écrans, sous la pression de personnalités politiques comme Ségolène Royal qui accusaient ces dessins animés de plusieurs maux (moralité douteuse, manque de qualités artistiques, violence, etc).

C'est dans un contexte d'ignorance vis-à-vis du dessin animé et de la bande dessinée japonais qu'Osamu Tezuka s'est présenté au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1982 pour projeter son film Hi no Tori 2772, dans une « indifférence totale ». À cette occasion, il se lie cependant d'amitié avec Moebius qui sera un des premiers « passeurs » du manga en France. Cependant, les critiques les plus avancés étaient déjà au fait de l'importance de Tezuka dans le patrimoine mondial de la bande dessinée.

C'est bien après la disparition de Tezuka, en 2004, que le festival d'Angoulême propose Ayako pour le « prix patrimoine » puis, deux ans plus tard, Prince Norman pour la même récompense, sans succès dans les deux cas.

Les mangas de Tezuka comptent parmi la première vague de mangas traduits en France, avec notamment les classiques Astro, Roi Leo, Black Jack et Bouddha, aux éditions Glénat, Tonkam puis Asuka et Delcourt. Depuis les années 2000, la traduction d'œuvres de Tezuka a fortement augmenté en France et les premières œuvres traduites de Tezuka ont fait l'objet de rééditions.



« Osamu Tezuka m’impressionne pourtant beaucoup et j’ai tendance à penser que, sans tenir compte de sa façon de dessiner et qu’elle ne peut pas plaire à tout le monde, il se pourrait bien qu’il soit l’auteur de BD le plus important de la BD mondiale. Il a tout exploré, tout inventé. C’est un des génies du vingtième siècle (...) On peut facilement se faire de l'argent avec le manga en éditant des auteurs pour adolescents. Publier du Tezuka représente un autre challenge, mais indispensable. »


— Dominique Véret, Interview de Dominique Véret, fondateur des éditions Tonkam, directeur des éditions Delcourt/Akata, par Le Virus Manga.

Best films

Astro Boy (2009)
(Author)

Usually with

Source : Wikidata

Filmography of Osamu Tezuka (22 films)

Display filmography as list

Director

Ravex in Tezuka World, 18minutes
Directed by Osamu Tezuka
Origin USA

As "another story" set after the end of the original manga, the plot starts after Astro is found on an asteroid after his final act to save Earth (shown in the 1960s anime). The robot boy is rescued by the three members of Ravex, and he is miraculously revived by "Space Jack". The newly revived robot is named "Ratom" - built by combining Rock with Astro, and equipped with the power of music.
Legend of the Forest
Directed by Osamu Tezuka
Genres Adventure, Animation
Themes Films about animals, Films about music and musicians, Film d'animation mettant en scène un animal, Mise en scène d'un rongeur, Films about classical music and musicians, Mise en scène d'un mammifère
Rating71% 3.566853.566853.566853.566853.56685
Le film s'ouvre sur le survol d'une grande forêt. Des oiseaux s'enfuient, effrayés par un bûcheron qui coupe un arbre à la tronçonneuse. Un écureuil volant se rue dans l'une des cavités creusées dans le tronc, qui se trouve être le nid où vient de mettre bas sa compagne. Le père transporte ses enfants un par un sur un autre arbre, mais l'un d'eux lui échappe et disparaît en contrebas. N'ayant pas le temps de se laisser aller à son désespoir, il continue de mettre sa progéniture en sûreté.
Broken Down Film, 5minutes
Directed by Osamu Tezuka
Genres Comedy, Action, Animation, Romance, Western
Rating70% 3.528873.528873.528873.528873.52887
Un cow-boy maladroit tente de sauver une demoiselle en détresse des griffes d'un bandit en se servant des aléas d'une bobine de film en mauvais état.
Fumoon
Fumoon (1980)
, 1h31
Directed by Osamu Tezuka
Genres Science fiction, Animation
Actors Kōsei Tomita, Chikao Ōtsuka, Kaneto Shiozawa, Hiroki Suzuki, Kenyu Horiuchi, Mari Okamoto
Rating71% 3.571653.571653.571653.571653.57165
Dans un monde futuriste, la Terre est devenue un monde extrêmement pollué, à cause notamment des armes nucléaires. Sur Batei, une île au milieu de l’océan, se sont installés les Fumoons, des "nouveaux humains" à l'apparence de petits être bleus engendrés par la pollution. Ils ont créés leur base dans les profondeurs de l’île, belle et florissante autrefois, mais dont la surface est aujourd’hui un désert pollué par des guerres entre plusieurs nations qui voulaient la posséder...
One Million-Year Trip: Bander Book, 1h34
Directed by Osamu Tezuka
Genres Science fiction, Fantasy, Action, Adventure, Animation
Themes Space adventure films, Films about magic and magicians, Dans l'espace, Vampires in film, Space opera
Actors Mami Koyama, Kōsei Tomita, Tōru Ohira, Masatō Ibu, Iemasa Kayumi, Reiko Mutō
Rating63% 3.163163.163163.163163.163163.16316
Le jeune Vif Argent est recueilli par la famille royale d'une planète dont la population pacifiste est capable de se transformer en animal ou en végétal. Mais un jour, la planète est attaquée par des pirates qui l'emmènent de force avec la princesse Etoilia.
Cleopatra: Queen of Sex, 1h52
Directed by Osamu Tezuka, Eiichi Yamamoto
Genres Science fiction, Erotic, Comedy, Fantasy, Historical, Animation
Themes Films set in Africa, Politique, Films about sexuality, Time travel films, Erotic films, Political films, Films based on plays, Films based on works by William Shakespeare, Films about royalty
Actors Hajime Hana, Nachi Nozawa
Rating60% 3.0424853.0424853.0424853.0424853.042485
Trois personnes de l'avenir sont spirituellement envoyés dans le temps pour revivre l'époque de César, Marc Antoine et Cléopâtre. Comme compagnons proches de ces personnages historiques clés, ils cherchent à comprendre dans leur propre temps, la nature du plan de l'ennemi.
Alakazam the Great!, 1h28
Directed by Osamu Tezuka
Genres Fantasy, Adventure, Animation
Themes Films about animals, Films based on mythology, Films about apes, Musical films
Actors Peter Fernandez, Frankie Avalon, Kiyoshi Kawakubo, Sterling Holloway, Arnold Stang, Jonathan Winters
Rating59% 2.9964852.9964852.9964852.9964852.996485
Alakazam is a young and brave monkey (a macaque) who has been encouraged by all the other monkeys to become their king. After attaining the throne, he becomes rude and dictatorial, and does not believe that human beings are greater than he is. Then he tricks/forces Merlin the magician to teach him magic (reluctantly on Merlin's part, who warns Alakazam that the powers he acquires now will bring him much unhappiness later).

Scriptwriter

Pieta in the Toilet, 2h
Genres Drama, Romance
Actors Yojiro Noda, Hana Sugisaki, Rie Miyazawa, Yoshiyuki Morishita
Roles Original Concept
Rating64% 3.2437153.2437153.2437153.2437153.243715
Abandonnant son rêve de devenir peintre, Hiroshi Sonoda survit en étant laveur de carreaux. Un jour, alors qu'il lave les vitres de l'université où il à étudié les beaux-arts, il s'effondre brusquement. À l'hôpital, les examens révèle qu'il est atteint d'une tumeur cancéreuse à l'estomac : il ne lui reste que trois mois à vivre. Affaibli par les effet secondaire de son traitement, il rencontre Mai, une lycéenne exubérante. Ballotté par leur drôle de relations, et malgré ses craintes, Hiroshi aperçoit une puissante lumière à la jonction de lanvie et de la mort
Astro Boy
Astro Boy (2009)
, 1h34
Directed by David Bowers
Origin Hong kong
Genres Science fiction, Action, Animation
Themes Films set in the future, Superhero films, Robot films
Actors Freddie Highmore, Nicolas Cage, Kristen Bell, Bill Nighy, Donald Sutherland, Nathan Lane
Roles Author
Rating62% 3.101733.101733.101733.101733.10173
Toby Tenma is a teenager who lives in the futuristic city-state Metro City, which floats above the polluted "Surface". Toby's father, Dr. Tenma, is a famous roboticist and head of the Ministry of Science, but has a distant relationship with his son. Dr. Tenma meets the city's obstructive leader President Stone to demonstrate a new defensive robot called the Peacekeeper. To power it, Tenma's friend Dr. Elefun unveils the Blue and Red Core, two energy spheres which have opposing positive and negative energy. Stone has the destructive Red Core placed into the Peacekeeper, causing it to go berserk, leading to Toby being disintegrated after sneaking into the room.
MW
MW (2009)
, 2h9
Genres Drama, Science fiction, Thriller
Actors Hiroshi Tamaki, Takayuki Yamada, Shingo Tsurumi, Yuriko Ishida, Ayaka Komatsu, Ryo Ishibashi
Roles Novel
Rating53% 2.6973252.6973252.6973252.6973252.697325
Un massacre semble-t-il orchestré par l'armée a fait des centaines de morts sur une petite île du Japon. Seize ans plus tard, et alors que ce drame est resté secret, un terroriste va commencer à faire parler de lui après un sanglant kidnapping organisé en Thaïlande. Parallèlement à ces tristes affaires, une jeune journaliste va mettre à jour un complot bactériologique portant le nom de code « MW ».
Dororo
Dororo (2007)
, 3h5
Directed by Akihiko Shiota
Origin Japon
Genres Science fiction, Fantasy, Action, Horror
Themes Seafaring films, Transport films
Actors Satoshi Tsumabuki, Kō Shibasaki, Kiichi Nakai, Yoshio Harada, Eita, Mieko Harada
Roles Comic Book
Rating64% 3.208533.208533.208533.208533.20853
The film's storyline has some major differences from that of the manga, most notably Dororo being a young woman, as envisioned in the video game, assuming the identity of a man. In spite of others seeing through her brash and often violent exterior, Dororo rarely concedes to her true emotions and refuses to be a "proper" woman. Hyakkimaru is also younger than his namesake in the manga, and less bitter about his circumstances, as well.
Dororo
Dororo (2007)
, 2h19
Directed by Akihiko Shiota
Genres Science fiction, Fantasy, Action, Horror
Themes Seafaring films, Transport films
Actors Satoshi Tsumabuki, Eita, Kō Shibasaki, Kiichi Nakai, Yoshio Harada, Mieko Harada
Roles Comic Book
Rating64% 3.208533.208533.208533.208533.20853
Après la guerre contre la famille Kanayama, Kagemitsu Daigo arrive dans le Pavillon de l'Enfer et fait un pacte avec les 48 démons contre 48 parties du corps de Hyakkimaru, son fils, afin de conquérir le monde. Après la naissance de Hyakkimaru, ses parents ont tenté de le tuer mais ils l'abandonnent finalement dans un seau sur la rivière. Un médecin le retrouve et lui crée les parties du corps manquantes.
Metropolis
Metropolis (2001)
, 1h47
Directed by Rintarō
Genres Drama, Science fiction, Animation
Themes Films about computing, Films set in the future, Political films, Cyberpunk films, Dystopian films, Steampunk films, Robot films
Actors Kōsei Tomita, Norio Wakamoto, Tarō Ishida, Takeshi Aono, Norihiro Inoue, Masaru Ikeda
Roles Original Story
Rating71% 3.5986353.5986353.5986353.5986353.598635
In the futuristic city of Metropolis humans and robots coexist. Robots are discriminated against and segregated to the city's lower levels. A lot of Metropolis' human population are unemployed and deprived, and many people blame the robots for taking their jobs.
Sleeping Bride, 1h40
Directed by Hideo Nakata
Genres Drama, Romance
Actors Rikiya Otaka, Toshie Negishi, Tarō Suwa
Roles Novel
Rating58% 2.9082152.9082152.9082152.9082152.908215
On March 13, 1954, a passenger plane crashes in Japan, killing all but one passenger: a woman who is nine months pregnant. Ultimately she dies in a hospital, but her unborn daughter is saved. However, for a reason inexplicable by the science of the day, the daughter (named Yumi) does not wake up and is essentially in a comatose state. Her wealthy father has her placed in a hospital where she will be cared for indefinitely (and also offers a reward to anyone who can wake her) while he vanishes in search of a cure to her condition.