Après Introduction à la « Musique d'accompagnement pour une scène de film » et Moïse et Aaron, Fortini/Cani est le troisième volet de cette sorte de « Triptyque juif » des Straub-Huillet.
Le documentaire relate la vie à Pompéi et Herculanum dans les vingt-quatre heures qui précèdent leur destruction, imaginant la vie de plusieurs de leurs habitants. À l'exception de Pline l'Ancien et son neveu Pline le Jeune, les personnages mis en scènes sont fictifs, mais correspondent aux restes et traces découverts sur les sites archéologiques. Le film montre en particulier la nature et l'impact des phases successives de l'éruption du Vésuve, reconstituée en images de synthèse, en conformité avec les connaissances volcanologiques d'aujourd'hui, qui confirment la fiabilité du témoignage antique de Pline le Jeune.
Le téléfilm détaille la vie des gladiateurs à Rome au I siècle apr. J.-C., au moment de la construction du Colisée, à travers une fiction inspirée de la vie d'un gladiateur ayant réellement existé, Verus. Le film suit le parcours de Verus, réduit en esclavage et envoyé dans une carrière de pierre près de Rome, qui saisit sa chance et devient gladiateur au moment où l'empereur Titus fait terminer la construction de l'amphithéâtre flavien, autrement dit le Colisée. Verus est acheté par un lanista (entraîneur de gladiateurs) et s'entraîne dans un ludus (école de gladiateurs). Il s'y lie d'amitié avec un ancien compagnon de travail à la carrière, le Celte Priscus. D'abord vaincu à sa première apparition publique, Verus remporte ensuite plusieurs victoires. Cette période est l'occasion de détailler les conditions de vie des gladiateurs logés dans leur école, bénéficiant de soins attentifs et à l'occasion des faveurs de riches admiratrices, veuves ou divorcées, qui finançaient parfois les combats.
P.A. Straubinger first encounters inedia in a television documentary about Nicholas of Flüe, a 15th-century ascetic who was reported to have lived 19 years without eating. Later, Straubinger starts research on the internet and subsequently has the desire to meet people practising inedia. He travels through different countries and interviews people who claim to nourish themselves with light, vitality, Prana or Qi, among them Jasmuheen, Michael Werner and "Mataji" Prahlad Jani. Straubinger also consults different people from classical and alternative medicine and science and looks for explanatory models for inedia. Straubinger conveys that for him, the materialistic world view of modern science falls short.
Le film documentaire retrace l'affaire du viol collectif ainsi que sur les témoignages des proches de la victime et de ses parents y sont présentés, ainsi que ceux des agresseurs qui ont été interviewés sur leur lieu d'incarcération.
Le film suit pendant 3 mois les patients d'un hôpital psychiatrique du Yunnan ; spécifiquement ceux de l'étage pour hommes, mais aussi un patient en permission de sortie et de retour chez ses parents.
Going Clear is based closely on Lawrence Wright's book, covering much of the same ground with the aid of archive footage, dramatic reconstructions, and interviews with eight former Scientologists: Paul Haggis, the Oscar-winning director; Mark Rathbun, the church's former second-in-command; Mike Rinder, the former head of the church's Office of Special Affairs; the actor Jason Beghe; Sylvia 'Spanky' Taylor, former liaison to John Travolta; and former Scientologists Tom DeVocht, Sara Goldberg, and Hana Eltringham Whitfield.
Deux jours de la vie d'un vieux forgeron de Bourgogne et de sa femme, avant et après la mort de celle-ci. Pour la caméra, le couple a accepté de revivre son quotidien, de refaire les gestes de tous les jours. Lui, c'est Jules Guiteaux, elle, c'est Félicie. Ils vivent isolés dans une ferme en Bourgogne. Il est forgeron, le dernier du pays. Il s'occupe à la forge, elle prépare le repas, le café. Elle meurt et il reste seul. Il ne forgera plus. Il va prendre la relève des gestes de tous les jours, et le temps s'écoule à donner à manger aux poules, à faire son lit, à lire son journal L'Indépendant, tandis que les rares voisins animent les paysages qui changent avec les saisons. Jules recoud un bouton, égrène le maïs, mange sa soupe devant la fenêtre, tandis que la nuit colore l'adagio de la dernière partie du film en enveloppant d'ombre les outils de la forge qui ne serviront plus.
De Paris à Berlin, Edgar Morin revient sur la place essentielle que le cinéma a joué dans sa formation d'intellectuel, depuis son adolescence et la découverte des films sociaux ou politiques russes, français et allemands, jusqu'à la rédaction de ses ouvrages théoriques fondateurs que sont Le Cinéma ou l'homme imaginaire et Les Stars, et la réalisation en 1960, avec Jean Rouch, du film Chronique d'un été. Grâce à l’utilisation, pour la première fois, du son direct sur les caméras, ce film bouleversera l’histoire du cinéma, tant documentaire que de fiction.
Deux amis d'enfance décident de tout quitter pour prendre la route et questionner la marche du monde. Sur leur chemin, ils iront à la rencontre des grands penseurs d'aujourd'hui (philosophes, activistes, scientifiques, sages...) afin de comprendre ce qui conduit aux crises actuelles. A travers leur voyage de 6 mois sur différents continents, les deux amis partagent leur remise en question et donnent des pistes de réflexion pour la construction du monde de demain.
Le film est structuré en trois parties : un exposé de la présence militaire étrangère venue aider la rébellion franquiste, une dénonciation de la politique de non-intervention décidée par la Société des Nations et la valorisation du travail militant des membres du Secours populaire français en faveur de l'Espagne républicaine.
Kotelnitch est une petite ville à 800km à l’est de Moscou.
L’auteur y est d’abord allé sur les traces d’un prisonnier de guerre hongrois qui avait passé 55 ans, oublié de tous, dans un hôpital psychiatrique. Il y est retourné une première fois faire ce qu’il croyait alors être un film documentaire, puis une seconde fois pour enterrer une jeune femme qu’il avait connue là-bas, et qui a été assassinée par un fou. Il s’est rendu compte que ces trois tournages, étalés sur deux ans, racontaient une histoire et que cette histoire était la sienne.