Alors qu'il est au japon pour documenter les jeux d'été 1964 à Tokyo, Chris Marker rencontre Koumiko Muraoka. Intrigué et fasciné par la jeune femme, il décide de lui consacrer un film qu'il ouvre en ces termes:« Koumiko Murooka, secrétaire, plus de vingt ans, moins de trente, née en Mandchourie, aimant Giraudoux, détestant le mensonge, élève de l'Institut franco-japonais, aimant Truffaut, détestant les machines électriques et les Français trop galants, rencontrée par hasard à Tokyo, pendant les Jeux olympiques. Autour d'elle, le Japon.
En 1950, une expédition française se rend dans le Népal central en vue de la conquête du plus haut sommet (8 091 mètres) du massif de l'Annapurna qui sera atteint par Maurice Herzog et Louis Lachenal.
La vie en autarcie, au milieu de la taïga sibérienne à 700 kilomètres du plus proche village, des familles Braguine et Kiline - issues de la communauté des « Vieux croyants » - qui refusent de se parler après s'être brouillées.
À cette époque des premiers films, la coutume est que les concurrents s'inspirent sans vergogne de tout sujet nouveau filmé par l'un ou l'autre des cinéastes primitifs. Comme ces films ne développent aucune construction dramaturgique, ils échappent à toute plainte en violation de droit d'auteur. Ainsi, l'un des films réalisés pour Thomas Edison en 1893 par le premier réalisateur du cinéma, William Kennedy Laurie Dickson, Blacksmith Scene est-il repris en 1895 par Louis Lumière sous le titre Les Forgerons, et plus tard, en 1896, par Georges Méliès, sous le même titre : Les Forgerons. De même, Georges Méliès reprend l'argument de L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat pour tourner son Arrivée d'un train gare de Joinville et aussi Arrivée d'un train gare de Vincennes. D'ailleurs, tous ses premiers films — la plupart malheureusement perdus — reprennent systématiquement un sujet tourné un an auparavant par Louis Lumière : Une partie de cartes, L'Arroseur, Baignade en mer, Barque sortant du port de Trouville. Par prudence, cependant, et surtout pour être original, Méliès se gardait de tourner dans la même ville que Louis Lumière.