1985. Salomé Lerner vient d'écrire un livre sur sa vie. Elle passe à la télévision dans l'émission Apostrophes de Bernard Pivot, et celui-ci imagine aussitôt le film qu'on pourrait en faire. Un film tout en musique où Salomé imagine le pianiste Erik Berchot en réincarnation de son frère.
En 1944, Georges (Thierry Frémont), petit voyou qui a servi dans la police allemande, commence à craindre l'arrivée des FFI. Son frère, milicien bossu, se suicide au cyanure. À la Libération sa petite amie (Valérie Kaprisky) intervient auprès d'un officier du Deuxième Bureau (André Dussollier), pour négocier son retournement. Pour se sauver, Georges offre donc ses services à l'officier du Deuxième Bureau, qui l'oblige à dénoncer les tortionnaires, les miliciens, les collaborateurs qu'il a rencontrés et à participer lui-même à l'épuration. Au mépris de la parole donnée, Georges sera exécuté.
Entre la Libération de Paris fin août 1944 et la fin de la Seconde Guerre mondiale en mai 1945, il se passe 9 mois. Il faut aussi 9 mois pour mettre au monde un enfant. L'infirmière Christiane Mercier et le F.F.I. Michel Fournier se rencontrent et s'aiment pendant les combats de la Libération à Paris. Christiane attend un enfant qui naîtra en mai 1945 mais cet enfant ne connaîtra pas son père qui s'engage dans l'armée, il meurt début 1945.
Le film retrace quelques jours de la vie du sous-lieutenant Roque, pendant la Guerre d'Algérie. Il a sous ses ordres 400 soldats français dont quatre jeunes musulmans qui se sont engagés et qui sont très utiles au reste du poste (qui se situe dans le Sud-Est algérien) en ce qui concerne les traductions de l'arabe au français.
En France en 1944, la guerre touche à sa fin et un petit village de Haute-Provence attend les libérateurs américains. Au lieu de répéter avec le reste de la fanfare, deux frères, Antoine et Julien, élevés par leur oncle depuis que leur mère se prostitue, et leur copain Gaby préfèrent guetter l'arrivée des Américains, qu'ils annoncent bientôt après avoir aperçu une colonne de blindés. Malheureusement il ne s'agit pas d’Américains mais de troupes allemandes qui battent en retraite. Le maire est abattu parce qu'il avait couru vers les chars d'assaut avec un drapeau américain. Le village fait de violents reproches aux enfants qui, tous les trois, quittent en secret leurs maisons. Les frères veulent se réfugier chez leur mère à Lyon. Sur le chemin, Gaby est surpris en train de voler des œufs et ramené à la maison. Alors que les frères poursuivent leur voyage, un chien les rejoint, un berger allemand. Plus tard, les frères rencontrent Franz, un soldat allemand qui commence par les menacer avec son fusil. L'un des eux est chargé de lui apporter de la nourriture et du vin pendant qu'il tiendra l'autre en otage. Comme Franz a un lumbago et qu'il n'y a pas de médecin à proximité, les frères l'emmènent chez une rebouteuse. Le lendemain, Franz peut marcher à nouveau sans avoir mal, et les trois deviennent ses amis. Les quatre voyageurs arrivent à un village abandonné et se servent dans un restaurant. Tandis que les enfants dorment Franz va dans les maisons abandonnées pour y voler de l'argent. Le lendemain, il se rend à l'église avec le chien et découvre avec horreur que les nazis ont forcé tous les habitants à y entrer et les ont impitoyablement assassinés. Horrifié, Franz demande à Dieu en criant pourquoi il n'a rien fait pour l’empêcher et a honte d’avoir volé des morts. Au moment où il veut leur rendre cet argent les soldats américains atteignent le village et découvrent Franz et les morts dans l'église. Ils en font sortir Franz et le chien puis celui-ci est abattu pour avoir mordu un soldat au genou quand Franz lui avait saisi le bras. Par la fenêtre les deux frères aperçoivent Franz fusillé par les soldats. Tandis qu’ils pleurent Franz et le chien, ils sont ramenés chez eux par les soldats.
La Grande guerre n'a pas fait que des morts, des gueules cassées, des veuves ou des orphelins, elle a aussi laissé des êtres humains dans le désarroi psychologique et dans l'impossibilité de se reconstruire mentalement après tant d'horreurs vécues. Antonin Verset fait partie de ces cas extrêmes des blessés de l'âme, il est incapable de s'exprimer par la parole, il ne lui reste plus que quelques gestes obsessionnels.
France, 1993. The retired Colonel Raoul Duplan is shot in his home. As the police is baffled, the young army officer Galois leads the investigation. Shortly thereafter, she receives a letter containing some diary pages of a lieutenant who served since 1955 in the Algerian war under the command Duplan and disappeared in 1957 under mysterious circumstances.
Le film raconte l'histoire de Scipion l'Africain (interprété par Annibale Ninchi) pendant la Deuxième guerre punique au III siècle av. J.-C., après la bataille de Cannes. Hannibal Barca et les Carthaginois avancent sur Rome, Scipion demande au Sénat de lui confier la province sicilienne afin de porter la guerre en Afrique. Il parvient dans un premier temps à repousser l'ennemi en Espagne. Scipion rencontre son allié Massinissa et doit affronter Syphax, roi de la Numidie et allié d'Hannibal. Syphax est défait lors de la bataille des Grandes Plaines, sa femme la reine Sophonisbe préfère se suicider plutôt que subir le déshonneur des vaincus. Les carthaginois appellent Hannibal pour les aider, c'est la bataille de Zama en 202 av.
Luciano Serra, valeureux aviateur lors de la Première Guerre mondiale, se retrouve désormais sans but. Il gagne quelque argent en assurant, à l'aide d'un modeste hydravion, le baptême de l'air de touristes en mal de sensations. En 1921, il s'embarque alors pour l'Amérique du Sud, espérant y faire fortune. Là-bas, des financiers lui proposent d'organiser un raid aérien au-dessus de l'Océan Atlantique de Rio de Janeiro à Rome. Trahi par des commanditaires sans scrupules, Luciano n'abandonne pas l'entreprise mais, il disparaît, à bord de son engin, en 1931. Très attaché à l'histoire de son père, Aldo Serra, entre à l'Académie aéronautique de Caserte et participe dès 1935 à la conquête coloniale en Éthiopie. Luciano Serra est, quant à lui, toujours vivant et se retrouve également en Abyssinie. Lors d'une opération dramatique, il sauve son fils, au mépris du danger, mais doit y laisser sa vie.
À la fin de la Guerre du Pacifique, des étudiantes sont enrôlées à Okinawa comme infirmières au service de l'Armée japonaise. Elles se sacrifient courageusement pour leur pays avant que les troupes japonaises ne soient anéanties sous le feu américain.
Entre 1911 et 1914, le journaliste américain John Reed couvre pour la revue Metropolitan la guerre civile mexicaine. En 1913, il arrive, après un long voyage en charrette, à l'état-major du général Tomás Urbina, à Durango. Il partage les repas des révolutionnaires mexicains et finit par sympathiser avec eux. On l'appellera désormais Juanito. Le film de Paul Leduc est fondé sur les reportages réunis par John Reed dans son recueil México insurgente (Mexique insurgé).
Diplômé de l'École des Beaux-Arts, le jeune sculpteur Aguli Eristavi reçoit de son professeur un grand marbre de Paros. Il émet le vœu d'en faire plus tard une création extraordinaire. Survient la Guerre... Aguli en ressort bouleversé. Il épouse alors Glafira, une jeune Russe. Pour assurer leur subsistance et celle de leurs enfants, il sculpte des pierres tombales pour de riches clients. Le grand marbre blanc demeure, quant à lui, intact. Peu à peu, pourtant, les travaux d'Aguli s'accumulent, transformant le cimetière de la cité en Exposition extraordinaire. Aguli lègue à son élève Zauri le marbre de Paros dans l'espoir que celui-ci accomplira le vœu qu'il n'a pu réaliser.