Sans nouvelles de son compagnon Seif, combattant palestinien disparu à Beyrouth, Houria, hôtesse de l’air dans une compagnie aérienne arabe, revient en Tunisie à la recherche de Khélil, photographe de guerre, dernier à avoir rencontré le disparu; mais elle va se trouver cloîtrée dans un milieu en état de siège, ramenée à plusieurs siècles en arrière, à l’époque des épopées chevaleresques arabes avec ses héroïnes enlevées et ses vengeances d’honneur.
Vers 1980, en Tunisie, Si Béchir, vieil artisan, vend sa maison et quitte avec sa famille la médina de Tunis pour s'installer dans une nouvelle cité à la périphérie de la capitale. Avec son fils Ali et sa nièce Aziza, le vieux monsieur découvre un nouveau mode de vie dans une Tunisie en plein changement. Aziza se lie d'amitié avec Aïcha, une jeune actrice, tandis qu'Ali multiplie les échecs dans ses petites affaires. L'arrivée d'un cheïkh du golfe Persique va nourrir toutes les convoitises dans la cité, dont celles d'Ali. Mais le rêve est de courte durée.
La jeune Ishtar accompagne son grand-père (Bab'Aziz) dans le désert pour se rendre à une réunion de derviches qui n'a lieu que tous les trente ans. Pour Bab'Aziz, il s'agit en fait d'aller rejoindre sa tombe, délimitée par un carré de cailloux. Mais le vieil homme est une source de contes et de légendes, et le parcours sera l'occasion de rencontres et de récits de destinées multiples, un peu comme dans les Mille et Une Nuits.
The film opens with a pirate transmission of a cartoon camel superimposed over a speech by president Truman about nuclear power. The piracy originates in a remote location in North Africa based on the handiwork of a 'lone wolf' hacker, Kalt, working with her young acquaintance who calls her 'auntie'.
Fred, photographe, est en Tunisie pour faire un reportage sur les « bezness » (hommes prostitués). Décalé dans cet univers où l'image est une violation et sa représentation un tabou, il est le protégé de Roufa.
Lors de la cérémonie de mariage forcé avec son cousin Ikbal, Aïcha fait volte-face et s'enfuit avec Mehdi, le jeune homme qu'elle aime. S'ensuit alors une course poursuite effrénée qui, en les conduisant sur les lieux de leurs souvenirs, les mènent jusqu'aux origines de leur déchirement.
À la suite de l'arrivée du Nouvel an, l'épouse de Slimane (Kamel Touati), Zeineb (Jamila Chihi), propose d'aller passer celui-ci dans un hôtel. Entre-temps, sa mère Douja, désespérée d'avoir annulé son rendez-vous amoureux, monte un plan avec Fadhila (Mouna Noureddine) qui consiste à partir avec eux ce jour-là. Le couple se retrouve alors pour cette soirée avec Sboui, sa femme, ses enfants et leurs mères. Sboui commence à faire des bêtises (oubli de la valise de son frère dans le bus, achat de boissons, destruction de la balançoire et affaires volées dans l'hôtel), ce qui rend le séjour désagréable pour le couple.
L'histoire débute le 7 novembre 1987 et se termine le 14 janvier 2011. Le film retrace le vécu et le calvaire des prisonniers politiques en Tunisie à l'époque de Zine el-Abidine Ben Ali à travers le personnage principal, un professeur et militant islamiste, qui se trouve arrêté et torturé en 1991 pour son appartenance politique.
Yasmine, étudiante en journalisme, et ses amis Walid et Bilal, enquêtent sur un cas non résolu, une femme retrouvée à demi égorgée il y a 25 ans. Mongia est détenue dans un hôpital psychiatrique et soupçonnée de pratiquer la magie noire et la sorcellerie. Leur enquête les mène à Dachra, un village ancien et isolé dans les montagnes tunisiennes. Alors que le chef du village les invite à rester passer la nuit, Yasmine se retrouve mêlée aux lourds secrets de Dachra et n'a d'autre choix que de se battre pour sa survie.
How is it possible that the Carthage Cinema Days, one of the oldest cultural manifestations of Africa and the Arab world, can continue shining just as brightly? How do they manage to draw filmmakers, especially from black Africa, as well as producers and distributors? Is it time to radically change the identity of this festival? Khaled Barsaoui's documentary tackles crucial questions about the future of the Festival and the definition of its identity.
Un Tunisien de quarante ans, le visage émacié et la silhouette frêle débarque de Paris. Il est mal à l'aise et comme traqué par un mal indicible. Si elle le plonge d'emblée dans l'univers dont il est en quête, sa première rencontre avec un ami d'enfance ne l'arrache pas à sa lassitude. Le chauffeur de taxi l'emmène jusqu'à la ville dont ils sont tous deux originaires : La Goulette. Arrivé dans sa famille à l'improviste, il est reçu chaleureusement. Mais le bonheur des retrouvailles est atténué par l'inquiétude que sa faiblesse physique apparente suscite chez son entourage. Ne voulant pas s'attarder ni créer la compassion, Lotfi part à la recherche des points de repère qui ont marqué son enfance et sa jeunesse : visages, lieux, bruits et lumières.
Nun, jeune analphabète issu d'une famille de onze enfants, nés d'un père agent des douanes autoritaire, alcoolique et musulman pratiquant, vit avec sa mère, femme soumise et dépassée par les difficultés de sa vie sordide, et avec ses frères et sœurs tous chômeurs, repris de justice, prostituées ou émigrés clandestins. Le jour des fiançailles de sa sœur aînée, au moment de dire la prière, une crise de fou rire et de larmes irrépressible le conduit à l'hôpital psychiatrique de Tunis. C'est là qu'il rencontre une psychothérapeute. Rencontre qui va tout changer.
Quatre femmes se retrouvent à Dar Joued (prison de femmes) huit mois avant l'indépendance de la Tunisie (entre octobre 1954 et juin 1955). D'âges et de conditions sociales différents, elles sont condamnées à cohabiter en subissant l'autorité et les injustices de leur geôlière : la jaida. Elles vont partager souvenirs du monde extérieur, joie, émotions et détresse de leur quotidien.