Célèbre artiste peintre vivant à Tunis, Amine, la quarantaine, prépare une exposition mais traverse une crise de création. Il rencontre Nidal, un adolescent délinquant qui mendie pour subvenir aux besoins de sa famille, et battu par son père chômeur et alcoolique.
Brahim Nadhour, un Tunisien installé en France depuis son divorce, rentre à Tunis pour enterrer son fils Marouane, mort dans un accident de moto. Il découvre que Marouane militait au sein d’une organisation salafiste et décide de mener son enquête pour identifier les personnes qui l’ont endoctriné. Peu à peu, il en vient à douter des circonstances de sa mort.
À la suite d'un accouchement douloureux, Zakia, jeune femme de la bourgeoisie tunisioise, devient dépendante de la plante de Khochkhach (pavot) que sa mère lui administre pour calmer ses douleurs. Après des années de lente descente dans l'enfer de la dépendance, elle rencontre, dans un asile d'aliénés, Khmaïs auprès de qui elle redécouvre le goût d'aimer et de vivre.
In a neighborhood of Tunis, Halfaouine young Noura, finely interpreted by the nephew of the director, is divided between several worlds: that of men in the streets, the women, he can still share the hammam, despite puberty approaching, and his imagination, heavy fears the transition to adult life. Boughedir paints a happy picture of Tunisian life and illustrates the subtle and complex relationships between men and women in Tunisia.
À Kairouan en Tunisie, peu après la révolution de 2011 et le Printemps arabe, Hedi est un jeune homme sage et réservé. Passionné de dessin, il travaille sans enthousiasme comme commercial. Bien que son pays soit en pleine mutation, il reste soumis aux conventions sociales et laisse sa famille prendre les décisions à sa place. Alors que sa mère prépare activement son mariage, son patron l’envoie à Mahdia à la recherche de nouveaux clients. Hedi y rencontre Rim, animatrice dans un hôtel local, femme indépendante dont la liberté le séduit. Pour la première fois, il est tenté de prendre sa vie en main.
Le film raconte les destinées de plusieurs personnes habitant dans une même ville, Tunis : Shams qui vit une déception amoureuse, Sabrine entre la pression de sa famille et sa vision de son prince charmant, Inès qui jouit après son divorce de son célibat et de ses relations ouvertes, Hassan qui décide après la mort de sa femme d’abandonner sa réussite professionnelle et de revenir en Tunisie, Sami le chauffeur de taxi qui se trouve soudainement au chômage, Mo le propriétaire d’un pub qui vit dans une corruption totale.
Le film se déroule à une époque indéterminée, probablement au début du XX siècle. Le jeune Khlifa, chauve à cause de la teigne, pouvait pénétrer librement les milieux féminins comme coursier-messager et profiter des avantages de cette situation. Mais un jour, ses cheveux commencent à pousser et il doit quitter son milieu habituel. Il demande alors à son patron, le devin Boubaker, de lui rendre sa maladie.
Un jeune ébéniste de Sfax, Hachemi, doit suivre la décision de ses parents et se marier. Cependant, lui et un autre garçon, Farfat, ont été violés dans leur enfance par leur contremaître Ameur, et en restent traumatisés.
C'est l'histoire de gens qui vivent à l'ombre de la terre, dans une région désertique et frontalière du sud de la Tunisie. Une famille de nomades vivant dans un campement regroupant le patriarche, ses fils et ses neveux est confrontée à la famine et aux maladies. Les fils se voient obligés de se rendre en ville, à l'étranger ou de s'engager dans l'armée. Le fils aîné étant mort à l'étranger, sa femme doit à son tour se déplacer vers la capitale pour récupérer son corps.
Mariam, 21 ans, se rend à une soirée étudiante à Tunis. Sympathisant avec un garçon, Youssef, elle sort se balader avec lui sur la plage. Trois policiers les voient et deux d'entre eux la violent dans leur voiture pendant que le dernier s'éloigne avec Youssef. Traumatisée et terrorisée, elle se rend avec Youssef à l’hôpital local, où le personnel refuse de lui prodiguer un certificat attestant qu’elle a subi un viol et l’oblige à se rendre au poste de police. Les policiers, corrompus, vont tout faire pour enterrer l'affaire, alors que les violeurs se trouvent dans le même bâtiment que leur victime.
Femme libre et artiste aux multiples talents, Habiba Msika est l'une des plus brillantes étoiles de son époque : les années 1920. Inspiré par la vie réelle de l'artiste, le film évoque ses trois dernières années à partir de 1927. Rythmée par les soubresauts d'une époque en pleine mutation, cette étape tumultueuse de la vie de Habiba Msika est marquée du fer rouge de l'amour que lui vouent Mimouni, un riche propriétaire terrien et Chedly, un jeune poète de bonne famille.
Alors qu'il était en repérage pour son film dans le Sud tunisien, le réalisateur Youssef croise le regard d'une superbe beauté berbère qui lui intime l'ordre de ne pas la filmer. C'est le début d'une errance qui le conduit à sa perte dans le grand désert, en proie le jour aux mirages, la nuit à ses angoisses, ses souvenirs d'enfance, ses premières images de cinéma, la peur de voir ce film échouer parce qu'il a laissé s'envoler l'esprit. Sa voiture est son seul point de repère et son moyen de résistance, grâce au contenu du coffre où traînent des scénarios, des photos et des moyens de subsistance.
Sur une île déserte, après la mort d'un vieil homme sans doute assassiné par ses trois nièces, celles-ci passent peu à peu sous l'emprise de leur domestique « indigène », qui « bouleverse les règles du savoir-vivre, les critères artistiques, la langue dominante et la religion ».