Ajatashatru est fakir. Un jour, il quitte Bombay pour la France. Il y rencontre rapidement une américaine, dont il tombe amoureux. Mais Ajatashatru est accidentellement expulsé avec des clandestins africains. Envoyé aux quatre coins de l'Europe, il va tenter de retrouver celle qu'il aime.
Abbas Mahadjir était professeur de français en République centrafricaine. Il a fui avec sa famille l'une des guerres civiles qui ont frappé son pays. Il est hanté par le souvenir de sa femme, tuée au cours de leur fuite. Il vit désormais en France avec ses deux jeunes enfants, Asma et Yacine, qui sont scolarisés. Il travaille sur les marchés où il a rencontré Carole, une fleuriste d'origine polonaise avec qui il a noué une relation. Quand sa demande de statut de réfugié au nom du droit d'asile est rejetée par l'OFPRA, il engage un recours. Lorsque celui-ci est à son tour rejeté, il se voit signifier une obligation de quitter le territoire français. Au bout des 30 jours réglementaires, n'ayant pas déposé de recours auprès du président du tribunal administratif, désormais sans travail, sans logement, « sans papier », il trouve refuge chez Carole avec ses enfants. Quand la police convoque Carole au commissariat et l'informe des peines encourues pour l'aide au séjour des étrangers en situation irrégulière, il préfère prendre la fuite avec ses enfants sans laisser d'adresse. Carole tente en vain de retrouver leur trace dans la jungle de Calais, démantelée quelques heures plus tôt.
En hiver 2016, la Jungle de Calais est une ville naissante en pleine croissance où vivent près de 12 000 personnes. Au début du printemps, la zone Sud, avec ses commerces, ses rues, ses habitations, sera entièrement détruite. Les habitants expulsés déplacent alors leurs maisons vers la zone Nord, pour s’abriter et continuer à vivre. En automne l’État organise le démantèlement définitif de la Jungle. Mais la Jungle est un territoire mutant, une ville monde, une ville du futur ; même détruite, elle renaît toujours de ses cendres. Tourné avec des jeunes gens pris dans le tumulte des guerres, des violences policières, et leurs tentatives de traverser la frontière vers l’Angleterre, L’Héroïque Lande pourrait être un épisode ignoré de l’Odyssée d’Homère.
Nassim, 30 ans, vit à Abu Dhabi avec sa fiancée américaine. Après plusieurs années d’absence, il revient avec elle à Bollène, dans le Sud-Est de la France, où il a grandi. Nassim doit alors faire face à son passé, à sa ville sinistrée, désormais gouvernée par la Ligue du Sud, à sa famille avec laquelle il entretient des relations complexes et à ce père à qui il n’adresse plus la parole...
Au printemps 2015 alors qu'il habite à Saorge, village de la vallée de la Roya, Michel Toesca commence à recueillir des images de migrants débarqués à Vintimille, ville italienne en aval de la vallée, sans alors avoir de projet de film en tête. Pendant plus de 2 ans il suit le parcours de migrants voulant passer la frontière ainsi que de citoyens leur venant en aide notamment Cédric Herrou, un agriculteur qui a été arrêté puis inquiété par la justice pour son aide apportée aux exilés.
Les Laurent sont une famille de la grande bourgeoisie de Calais ayant fait fortune dans les travaux publics. Anne (Isabelle Huppert) dirige l'entreprise familiale. Son frère cadet Thomas (Mathieu Kassovitz), médecin, vient d'avoir un bébé avec sa nouvelle épouse. Dans la vaste demeure familiale vivent aussi le vieux Georges (Jean-Louis Trintignant), père d'Anne et Thomas, et le fils unique d'Anne, Pierre (Franz Rogowski), héritier putatif de l'entreprise.
Johnny Saxby (Josh O'Connor) vit dans la ferme familiale du Yorkshire avec son père Martin (Ian Hart), diminué par un accident vasculaire, et sa grand-mère Deirdre (Gemma Jones). Son quotidien est marqué par le dur travail auprès des bêtes, des escapades solitaires au bar de la ville voisine et de brefs et froids ébats avec de jeunes hommes inconnus.
Jean-Étienne Fougerole est un intellectuel bobo qui sort son nouveau roman intitulé À bras ouverts et qui appelle les personnes les plus aisées à accueillir chez elles les familles dans le besoin. Alors qu'il fait la promotion de son livre lors d'un débat télévisé, son contradicteur lui reproche de ne pas appliquer ce que lui-même préconise. Alors coincé, Jean-Étienne Fougerole accepte le défi, de peur d'être discrédité. Le soir-même, une famille de Roms sonne à la porte de sa villa de Marnes-la-Coquette et l'écrivain se sent obligé de les héberger.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’Etat, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie…, rien que la joie.
Angèle, Joseph et Armand se retrouvent auprès de Maurice, leur père âgé devenu aphasique après une attaque. Angèle n'est pas retournée dans la maison d'enfance depuis 20 ans, brisée par la mort accidentelle de sa fille Blanche. Des souvenirs mélancoliques s'échangent sur la calanque autrefois populaire et communiste, désormais livrée à la spéculation immobilière et qui a perdu sa vie sociale d’antan. Angèle n'accepte pas que son père, terrassé de remords d'être le responsable de la mort de Blanche dont il avait la responsabilité, lui réserve une plus importante part d'héritage que ses frères pour l'achat de son pardon.
Éric et Quentin sont les deux animateurs stars d’une émission pour enfants, diffusée chaque matin à la télévision. Mais un soir, des photos compromettantes vont générer un immense buzz négatif sur les réseaux sociaux. Cela prend immédiatement des proportions gigantesques. Pour sauver leur carrière, ils vont devoir inverser la tendance et créer un buzz positif.