Des tirailleurs sénégalais venus des colonies de l'Afrique-Occidentale française, anciens combattants de l'armée française et prisonniers en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, sont rassemblés avant leur démobilisation en novembre 1944 au camp de transit de Thiaroye au Sénégal. Soumis à divers humiliations, ils apprennent enfin que le montant des indemnités et pécule qui doit leur être payé (arriéré de solde, pécule, prime de démobilisation) sera divisé par deux.
En avril 1941, l'équipage du destroyer yougoslave ''Zagreb'' est confronté à l'invasion de la Yougoslavie par les forces de l'Axe. Quand l'armistice survient, un lieutenant tente de convaincre le commandant du navire de résister aux injonctions de la hiérarchie militaire selon lesquelles le bâtiment doit être désarmé et remis aux autorités allemandes.
L'action du film se déroule dans les dernières années de l'Indochine française. La première partie suit les parcours d'une nonne et d'un militaire. Dans la seconde partie, un combattant Việt Minh prisonnier confie à un évadé un message d'amour pour sa jeune femme enceinte. Le message est transmis à un enfant qui l'inscrit sur un papier, transmet le papier à une Française qui rentre en France avec les maîtres de la femme du prisonnier. 25 ans passent avant que ce message, passé de main en main puis oublié, soit redécouvert à Paris, où la femme du prisonnier habite désormais. Leur fille revient alors au Vietnam, décidée à refaire l'itinéraire de ce papier dispersé au fil de l'histoire tragique de son pays.
Les enfants de deux orphelinats s'affrontent à l'occasion d'un match de football qui, le résultat n'étant pas accepté par les protagonistes, se poursuit sous la forme d'un jeu représentant la guerre entre l'OAS et le FLN.
Un appelé du contingent revient d'Algérie après 27 mois de service. À Paris, il retrouve son amie Sylvie lors d'un bal populaire. Il l'épouse, part en voyage de noces avec elle, et, une fois de retour, trouve un travail de photographe. Le temps passant, il trompe son épouse avec des inconnues de passage, et la vie suit son cours… Un jour pourtant, un gendarme vient sonner à sa porte : il est rappelé sous les drapeaux et doit retourner au combat.
Djamila Boupacha (Hafsia Herzi) est une jeune femme qui vit encore chez ses parents, à Alger, au temps des Français. Elle est arrêtée pour acte de terrorisme. Son interrogatoire devient très vite une torture. Les militaires la battent, la torturent et la violent. Son avocate, Gisèle Halimi (Marina Hands), prend cette affaire vraiment à cœur.
Le film Fort du fou narre, non sans nostalgie pour la période coloniale, l'abandon - durant la guerre d'Indochine - de réfugiés tonkinois catholiques par une armée française impuissante.
Le film retrace les quinze premiers jours de l'opération turquoise qui a duré deux mois du 22 juin 1994 au 21 août 1994. Les 150 militaires des forces spéciales françaises découvrent alors la folie haineuse qui règne au Rwanda. Missionnés par l'ONU, ils doivent rester neutres, mais pour eux que peut signifier « neutre » en plein génocide, d'autant plus que certains d'entre eux retrouvent comme meneurs du génocide certains militaires hutus des Forces armées rwandaises, qu'ils avaient formés lorsqu'ils étaient venus auparavant en tant qu'instructeurs militaires ?
Deux amis, Markov, réfugié tchéchène, et Hamilton, légionnaires en Afghanistan, tombent dans une embuscade ; Hamilton est gravement blessé et sauvé par Markov mais ce dernier commet une faute militaire qui lui fait perdre l'obtention de la nationalité française. Retourné à la vie civile, Markov, sans papiers et sans emploi récupère Khadji, son fils âgé de 11 ans qui était confié à des réfugiés illégaux. Hamilton, soigné en France, a obtenu une carte d'identité française, il la prête à Markov pour qu'il puisse trouver un emploi et s'occuper de son fils, mais brusquement il disparait. C'est Hamilton qui va devoir gérer la situation délicate de Khadji.
1972, le sud de la France, en pleine forêt, une famille aux maigres bagages découvre le nouveau camp où elle va vivre. Malgré le paternalisme affiché du chef de camps, les harkis ont la vie dure et aucune liberté réelle. Une vie de misère et de tutelle que Leila, la fille aînée des Benamar, refuse. Elle a l'âge de la révolte, celles du premier amour aussi. Pour elle, son père, marqué par la guerre et l'exil, habitué à plier, ne doit rien aux Français qui ne les ont pas protégés en Algérie...