Alain Corneau is a Actor, Director, Scriptwriter, Associate Producer, Assistant Director and Boom Operator French born on 7 august 1943 at Meung-sur-Loire (France)
Alain Corneau
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Birth name Alain Roger CorneauNationality FranceBirth 7 august 1943 at Meung-sur-Loire (
France)
Death 30 august 2010 (at 67 years) at Paris (
France)
Alain Corneau est un réalisateur français, né le 7 août 1943 à Meung-sur-Loire (Loiret) et mort le 30 août 2010 à Paris (13e arr.).
Biography
Enfance et études
Fils de Pierre Corneau, un vétérinaire de campagne, il grandit sur les bords de la Loire. Il fait ses études secondaires au lycée Pothier à Orléans, où en 1955-1956, son professeur d'histoire-géographie est Pierre Vidal-Naquet.
Attiré dès l'enfance par le cinéma grâce à son père, il se tourne un peu plus tard vers le jazz ; il apprend en autodidacte la batterie, qu'il pratique à Orléans au sein de diverses formations de musiciens franco-américains. Puis il décide de faire des études de cinéma et est admis à l'IDHEC.
Carrière
Fasciné par le cinéma américain, Alain Corneau a néanmoins abordé au cours de sa carrière un éventail de genres assez large, allant de la fresque épique avec Fort Saganne à la psychologie intimiste grâce aux Mots bleus. On retrouve fréquemment le thème de la confrontation et du départ pour un pays étranger, laissant place à une quête d'identité douloureuse.
Ses débuts de réalisateur sont marqués par le genre policier, mariant une construction narrative maîtrisée à une certaine noirceur du point de vue, souvent considérées comme des hommages aux roman et film noirs américains dont il reprend les archétypes mais en y creusant des psychologies. Après trois succès commerciaux estimables, il réalise un film à contrecourant de ses premières réalisations : Série noire, drame psychologique tranchant et d'un pessimisme profond, porté par une direction d'acteurs de premier ordre (Patrick Dewaere, Marie Trintignant, Myriam Boyer, Bernard Blier). L'œuvre imprime sa marque dans le cinéma français.
Il adapte ensuite un roman historique de Louis Gardel : Fort Saganne, et réalise ce qui est à l'époque le film le plus cher du cinéma français, avec Gérard Depardieu, Catherine Deneuve et Sophie Marceau. Il y dévoile un sens aigu du grand spectacle et de la durée, malgré des conditions de tournage difficiles dans le désert mauritanien.
Il change radicalement d'atmosphère, de lieu et d'envergure pour adapter le Nocturne indien d'Antonio Tabucchi. L'Inde, une équipe et un budget légers, un traitement intimiste et une tonalité fantasmagorique, voire onirique (rendue notamment par le travail d'Yves Angelo sur la photographie) lui permettent de se consacrer complètement à un thème déjà en filigrane dans ses films précédents : le nouveau départ, l'interrogation sur le sens de l'existence, le flou sur l'identité et les quêtes douloureuses et indélébiles pour y échapper et pour finalement se trouver.
Avec le film d'époque Tous les matins du monde, d'après un roman éponyme de Pascal Quignard, dont la musique est le vrai personnage principal, il rencontre un succès public et critique inattendu, sur un sujet quelque peu austère (l'histoire d'un compositeur français du XVII siècle, Marin Marais) traité sans emphase, avec un Jean-Pierre Marielle au sommet de son art. Le film est récompensé, en 1992, par sept Césars, dont celui de la meilleure musique, le César du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.
Il effectue une nouvelle plongée dans un monde étranger, japonais cette fois, avec son adaptation de Stupeur et Tremblements de l'écrivaine belge Amélie Nothomb, dont l'héroïne semble montrer une identité plus mûre et un meilleur recul sur son environnement que les héros de ses premiers films.
En 2004, l'ensemble de son œuvre cinématographique est distinguée par le prix René-Clair décerné par l'Académie française.
En 2006, Grégory Marouzé lui consacre le documentaire Alain Corneau, du noir au bleu qui retrace le parcours du cinéaste, aborde sa mise en scène, ses influences et ses thèmes fondateurs.
En 2010, le prix Henri-Langlois lui est décerné pour l’exemplarité de ses choix et de son parcours cinématographique qui a su mêler avec subtilité des films de genres très divers, où la quête initiatique du ou des héros est toujours empreinte d’une grande spiritualité mêlée d’humilité et de générosité envers l’autre.
Ayant axée principalement son œuvre sur la quête d'identité, Corneau explique :
« Ce qui me perturbe aujourd'hui, surtout dans l'environnement actuel, c'est tout ce qui est très défini, la recherche d'une soi-disant pureté personnelle, puretés de civilisations… Tout ça me panique complètement. C'est un mot qui me fait peur, car c'est un mot qui aboutit au fondamentalisme, toujours. Si on accepte les différences, tout type d'influence, le fait qu'on est fait de plein de choses, à ce moment-là on n'a plus de danger, on est prêt à accepter même des choses que l'on ne comprend pas. Une chose que je ne comprends pas, je l'accepte mille fois plus qu'une chose que je comprends. »
Décès
Alain Corneau meurt des suites d'un cancer du poumon, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 août 2010.
Plusieurs de ses compagnons de route lui rendent hommage, parlant d'« un grand homme du cinéma, un homme absolument adorable, drôle, vif, vraiment exceptionnel » (Kristin Scott Thomas) ou de « quelqu’un qui est lui-même devenu un maître, un passionné incroyable » (Patrick Mille).
Le samedi 4 septembre 2010, ses proches et ses amis font leurs adieux au piano et à la viole de gambe à ce passionné de musique, inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise (division 45) auprès de sa fille adoptive Marie Trintignant. Jordi Savall joue à cette occasion trois pièces de Marin Marais, auquel le réalisateur a rendu hommage dans Tous les matins du monde.
Vie privée et engagements
Alain Corneau était le compagnon de longue date de l'autrice et cinéaste Nadine Trintignant, qu'il avait finalement épousée en 1998 et dont il avait adopté dans la foulée les deux enfants, Vincent et Marie, avec le consentement de leur père biologique, Jean-Louis Trintignant.
Avec Nadine Trintignant, Alain Corneau faisait partie de la cellule spectacle des Comités d'alliance ouvrière, proche de l'OCI (l'Organisation communiste internationaliste), aux côtés notamment des réalisateurs et acteurs Bernard Murat, Alex Métayer, Andrée Tainsy, André Julien, Paulette Frantz, Delphine Seyrig et Dominique Labourier, et dont Bertrand Tavernier était sympathisant.
Best films
(1984)
(Director)
(2010)
(Director)
(1991)
(Director)
(1970)
(Assistant Director)
(2000)
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(1977)
(Director) Usually with