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Carl Theodor Dreyer is a Actor, Director, Scriptwriter, Producer, Editor, Set Decoration and Title Graphics Danois born on 3 february 1889 at Copenhagen (Danemark)

Carl Theodor Dreyer

Carl Theodor Dreyer
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Birth name Carl Theodor Dreyer
Nationality Danemark
Birth 3 february 1889 at Copenhagen (Danemark)
Death 20 march 1968 (at 79 years) at Copenhagen (Danemark)

Carl Theodor Dreyer, commonly known as Carl Th. Dreyer (3 February 1889 – 20 March 1968), was a Danish film director. He is regarded by many critics and filmmakers as one of the greatest directors in cinema. His best known films include The Passion of Joan of Arc (1928), Vampyr (1932), Day of Wrath (1943), Ordet (1955), and Gertrud (1964).

Biography

La période muette
Dreyer cacha toute sa vie le secret de ses origines : fils naturel d’une gouvernante, Joséphine Nillson, qui l’avait abandonné et était morte deux ans plus tard lors d’un avortement, il fut adopté en 1891 par la famille Dreyer et reçut pour nom et prénoms ceux de son père adoptif. Il ne découvrit la vérité qu’à l’âge de dix-sept ans et détesta sa famille d’adoption qui l’avait entouré de peu d'affection.

Il exerça divers métiers entre 1906 et 1912, dont celui de journaliste, qu'il n'abandonnera pas, signant pour la presse des articles où il vante les mérites de Griffith et des cinéastes suédois (Victor Sjöström, Mauritz Stiller) pour mieux fustiger la médiocrité du cinéma danois. Entré en 1912 à la Nordisk Films Kompagni, il y gravit un à un les échelons : rédacteur d’intertitres, scénariste d’une quarantaine de films, monteur. Il commença sa carrière de réalisateur en 1918 avec Le Président, qui sortit deux ans plus tard, et en 1925, il était déjà l’auteur de huit films. Dreyer, plus tard, n’attachera aucun prix à ses œuvres de jeunesse, si ce n’est à Mikaël (1924), une comédie mettant en scène le milieu artiste berlinois des années 1900, dont le scénario préfigure celui de Gertrud.

C’est pourtant grâce au franc succès public de l’une de ces comédies, Le Maître du logis (1925), que Dreyer fut invité à venir travailler en France. Il se vit alors confier par le vice-président de la Société Générale de films, le duc d’Ayen, un manuscrit composé par l’écrivain Joseph Delteil, qu’il remania pour en faire le scénario de La Passion de Jeanne d'Arc (1928). Dreyer s’intéressait à la vie de Jeanne d’Arc depuis la canonisation de celle-ci, en 1924. Son ambition n’était pas de tourner un simple film d’époque, bien qu’il ait étudié de manière approfondie les documents relatifs au procès de réhabilitation : il voulait « interpréter un hymne au triomphe de l’âme sur la vie ». Restait à trouver la comédienne capable d’incarner la martyre : Lillian Gish, Madeleine Renaud furent un temps pressenties. Mais c’est sur Renée Falconetti, une vedette du théâtre de boulevard, que son choix se porta finalement. La rencontre fut déterminante : au cours du premier essai, Dreyer crut voir aux petites rides, aux marques de son visage que cette femme avait dû connaître « bien des épreuves, bien des souffrances ». Ce visage de douleur devint le sujet même du film, la surface sur laquelle Dreyer pouvait faire apparaître la Passion de la Jeanne d’Arc historique, mais aussi le vrai visage de l’humanité souffrante. L’entente entre l’auteur et sa comédienne fut parfaite, en dépit des sacrifices qu’elle dut consentir (la chevelure qu’elle dut raser, l’intimité que son visage devait révéler) tant était haute l’idée que les deux artistes se faisaient de l’œuvre qu’ils voulaient atteindre, tant était forte l’intuition qu’ils n’approcheraient de la beauté la plus intacte qu’au prix de la plus crue des nudités. Les scènes ayant été tournées dans l’ordre chronologique, il est étonnant de voir à quel point le visage de l’actrice se transforme entre le début et la fin du film. La stylisation des cadrages tranchant dans le vif, l’abstraction des décors, réduits à l’essentiel et comme gagnés par la nudité des visages, la puissance affective du montage faisant se succéder plans de la victime et plans de ses bourreaux, tout concourt à faire de ce film unique une œuvre bouleversante. Un spectateur pouvait bien déclarer à sa sortie : « Comme cette femme a dû souffrir ! » sans qu'on sache s'il parlait de Renée Falconetti, de son personnage ou de la vraie Jeanne d’Arc tant le film les avait rendus indiscernables.


De Vampyr à Jour de colère
L'arrivée du cinéma parlant en 1928 ne fit pas dire à Dreyer que le cinéma allait disparaître, comme beaucoup de réalisateurs du muet le pensaient alors. Il regrettait cependant que les premiers films sonores n'aient été que du théâtre filmé et il eut l'occasion de prouver avec Vampyr (1932) que le son n'ôtait rien au cinéma, mais ajoutait à ses pouvoirs de suggestion. Ce film fantastique lui fut commandité par le baron Nicolas de Gunzburg, qui y interpréta le rôle principal sous le pseudonyme de Julian West. Inspiré de deux nouvelles de Sheridan Le Fanu, il contribua au succès du mythe du vampire, après Nosferatu le vampire de Murnau (1922) et Dracula de Tod Browning (1931). Si, par ses thèmes religieux, Vampyr peut être rapproché de La Passion de Jeanne d'Arc (il est question dans les deux cas de la damnation ou du salut de l'âme), esthétiquement, Dreyer semble avoir pris le contre-pied de son film précédent : autant celui-ci était travaillé par l'idée de réincarner à l'écran le visage de chair de la martyre, autant Vampyr semble hanté par l'immatérialité des images cinématographiques. Dreyer fait ainsi montre d'une virtuosité technique et d'un goût du trucage qu'on ne retrouvera dans aucun de ses autres films : images d'extérieur surexposées et voilées, intérieurs très contrastés, ombres mouvantes, surimpressions, images défilant à l'envers, ce luxe d'effets contribue à créer l'atmosphère angoissante propre au récit fantastique en même temps qu'il invite à une réflexion sur la nature des images et leur complicité avec la mort. Le film restera ainsi célèbre pour cette séquence d'une rare audace où la caméra filme un enterrement en adoptant le point de vue du mort. On voit que Dreyer s'attachait davantage à la poésie du genre et à ses implications spirituelles qu'au genre lui-même et le public fut sans doute déstabilisé par ce film de vampire où le vampire jouait un rôle si secondaire. Son échec commercial éloigna pour longtemps le cinéaste des studios.

Les dix années qui suivirent furent très difficiles pour le cinéaste : il échoue à travailler en Angleterre, se refuse à tourner dans l’Allemagne hitlérienne où une adaptation lui est proposée, un projet de film en Somalie avorte, il sombre dans la dépression, renonce à sa carrière de cinéaste et ne se consacre plus qu’au journalisme.

Ce n’est qu’en 1943, en pleine guerre mondiale, que Dreyer retrouva les plateaux pour tourner Jour de colère, une adaptation de la pièce Ann Pedersdotter de Hans Wiers-Jennsen. Le sujet à certains égards rappelle celui de La Passion de Jeanne d'Arc: il s’agit dans les deux cas d’un film historique (l’action de Jour de Colère se situe au XVII siècle) dans lequel une jeune femme est confrontée à l’intolérance et au fanatisme. Le procès en sorcellerie qui ouvre le film est même une reprise évidente de celui de Jeanne. Mais le style et la pensée de l’auteur ont bien changé depuis 1928. Esthétiquement, le cinéaste ne cherche plus ses références du côté d’Eisenstein ou de Griffith, mais tente une fusion du théâtre et de la peinture et compose ses plans comme des tableaux vivants. Il est difficile, à ce titre, de décrire la somptuosité plastique des images de Jour de colère, qui évoquent tour à tour les scènes de genre et les portraits corporatifs de la peinture hollandaise au temps de Rembrandt. Spirituellement, le salut de son héroïne, Anne, ne dépend plus, comme celui de Jeanne, d’un amour exclusif du divin, mais semble suspendu à son accomplissement ici-bas dans l’union spirituelle et sensuelle qu’elle forme un temps avec son beau-fils, Martin. Il suffira d’une promenade en pleine nature pour que les deux amants voient se reconstituer sous leurs pas le Paradis perdu et comprennent qu’il n’est pas d’autre jardin pour l’homme que celui qui fleurit à la rencontre de deux êtres, deux chairs, deux âmes.

Malheureusement, le film ne fut pas mieux accueilli à sa sortie que Vampyr et Dreyer passa plusieurs années après la guerre à se consacrer à la réalisation de courts-métrages.

Parmi ceux-ci, un projet "alimentaire" de 1948 (un film institutionnel de commande pour la sécurité routière danoise) se détache et atteint au rang de petit chef-d'œuvre, avec un sens du rythme et du montage unanimement reconnu par la profession et les cinéphiles.
Dans De Naede Faergen (Ils attrapèrent le bac en VF) : Un jeune couple, chevauchant une moto (une Nimbus sport 750, de fabrication danoise), débarque d'un ferry et doit rejoindre le ferry pour Nyborg dans un temps très contraint.

Initialement lent (la placide mise à quai du bac) le rythme s'accélère impitoyablement, la caméra alternant des plans de la route qui défile, du visage inquiet de la passagère, de l'aiguille du compteur, tandis que la bande son, à part quelques dialogues essentiels, se résume à la note toujours plus haute du moteur poussé à fond.
Le pilote rend tous les risques (dépassements téméraires, barrière de passage à niveau presque fermée franchie en trombe, virages négociés sur le fil du rasoir).

Les contretemps s'accumulent (ravitaillement en essence, erreur de parcours à une fourche) .
En fait, ils font la course avec la mort, incarnée par une étrange camionnette (ou corbillard ?) conduite par un inquiétant personnage au visage spectral et grimaçant qui les bloque à chaque tentative de dépassement avant de les expédier, d'une mortelle embardée, dans un arbre du bas-côté.

La fin évoque à la fois un chromo d'Arnold Böcklin et Charon, nocher des enfers : au port de Nyborg, le ferry s'éloigne du quai et tandis que la cloche du bord "pique" l'ordre d'appareillage, une embarcation se détache du bord à la godille, portant deux cercueils jumeaux. Dans le ciel planent deux mouettes.
le faux suspense est terminé, le film, construit à rebours en fonction de son inévitable fin se termine comme une fable à la morale tragique : ils ont attrapé le bac.


Ordet et Gertrud
En 1952, le cinéaste reçut de l’État la concession d’un cinéma, le Dagmar Teatret, qu’il administra jusqu’à la fin de sa vie. C’est là qu’eut lieu, le 10 janvier 1955, la première mondiale de son nouveau film, Ordet (La Parole), plus de dix ans après Jour de colère et comme celui-ci adapté du théâtre. Dreyer avait assisté en 1932 à la représentation de la pièce de Kaj Munk et dès 1933, dans un article de presse, « Le vrai cinéma parlant », il évoquait l’idée de la porter à l’écran. La manière qu’avait le dramaturge de poser simplement la question de la foi l’avait immédiatement séduit et le sujet d’Ordet rencontrait directement un de ses plus vieux projets, sur lequel il travaillait plus particulièrement depuis 1949 : celui de tourner une vie de Jésus.

Ordet envisage en effet la possibilité d’un nouvel avènement du Christ, en la personne de Johannes, un fils de paysan, qui tout au long du film s’exprime par paraboles énigmatiques. Ses parents, ses voisins, le prennent pour un simple d’esprit ou pour un fou, jusqu’à ce qu’il réalise à la fin le miracle de ramener à la vie sa belle-sœur, morte en couches. C’est, de tous ses films, celui où Dreyer pousse le plus loin la réflexion qui est au cœur de son œuvre depuis La Passion de Jeanne d'Arc, à savoir la possibilité de la sainteté dans un univers dominé par les tièdes, les fanatiques et les sceptiques. Comme Jeanne, Johannes est en butte aux brimades des incrédules, parce qu’il est resté fidèle à la valeur spirituelle du message évangélique, contre son dévoiement temporel, et il faudra le miracle final, triomphe de l’amour sur la mort, pour que soient réconciliés ordre du monde et ordre divin.

Ce dénouement inoubliable quand on l’a vu une fois ne serait pas si bouleversant pour le spectateur, quelles que soient ses croyances, si Dreyer n’avait pas pris le parti de l’inscrire dans la réalité la plus prosaïque : les extérieurs furent tournés dans la paroisse même de Kaj Munk, à Veders, et les meubles que nous voyons dans la ferme du patriarche, Morten Borgen, sont ceux que voulurent bien prêter les habitants des environs. Dans le même esprit, le cinéaste choisit de réduire au tiers le dialogue original de la pièce, supprimant notamment tout ce qui s’écartait du langage le plus clair et le plus simple pour rester attentif aux seuls éléments qui donnaient chair à la vie concrète et sensible de ses personnages. Une bonne part des images du film peut ainsi sembler extraite d’un documentaire sur la vie de riches paysans du Jutland, dans les années 1930. Mais, comme dans Jour de colère, l’abstraction de la mise en scène, imposant aux comédiens une diction lente et douce, saisissant leurs propos dans un demi-jour gris perle propre au recueillement, jouant avec une parfaite maîtrise de l’effet quasi hypnotique produit par de longs plans séquences cernant les personnages en plans rapprochés, déleste peu à peu ce décor de son poids historique pour l’ouvrir sur une profondeur mythique. C’est cette simplicité, cette épure du style, fruit de l’art le plus savant, qui nous fait accepter le miracle final comme une évidence bouleversante, dont l’interprétation ne reste cependant pas prisonnière d’une lecture strictement religieuse.

Ordet connut un certain succès et valut à Dreyer au Festival de Venise un Lion d’Or pour son œuvre. Il n’en fut pas de même avec son dernier film, Gertrud (1964), qui reçut un accueil désastreux. Les critiques furent glaciales, reprochant au film de l’être. Il était difficile de comprendre comment le cinéaste qui avait porté le pathétique à son extrémité dans La Passion de Jeanne d'Arc pouvait présenter un film à ce point vidé de son sang et comme vampirisé par une mise en scène d’un formalisme jugé sans cœur. Le sujet de Gertrud n’est pourtant pas différent de celui de La Passion de Jeanne d'Arc, de Jour de colère ou d’Ordet, dont il offre la version sécularisée, et le style de Dreyer n’y est que l’aboutissement esthétique des recherches formelles élaborées à partir de Jour de colère.

Adapté d’une pièce de Hjalmar Söderberg, le film met en scène le beau personnage d’une femme, Gertrud, prise entre trois hommes : un poète, dont elle fut autrefois la maîtresse et qu’elle n’aime plus, un homme politique austère, qu’elle a épousé mais qu’elle n’a jamais aimé, et un jeune musicien, dont elle tombe amoureuse et qui devient son amant. Gertrud ne raconte alors rien d’autre qu’une mise au tombeau, celle de cette femme frémissante et de son idéal amoureux, qu’elle place au-dessus des conventions sociales et de la vie même : quittée par le goujat dont elle est éprise, elle rejette son amant d’autrefois et fuit le domicile conjugal. L’épilogue, ajouté à la pièce par Dreyer lui-même, nous la montre vieillie, retirée du monde, mais ne gardant nulle amertume de ses malheurs : « qu’importe, puisque j’ai aimé », dit-elle à son confident.

Tournant résolument le dos au montage et au gros plan qui avaient fait sa gloire en 1928, Dreyer cerne, en de longs plans séquences aplatis par l’absence de profondeur, le sujet qui est au cœur de toute son œuvre, à savoir la tension entre la Vie et l’Idéal (qu’on l’appelle Dieu, Art ou Amour) : si Gertrud, prise dans les glaces de rituels mondains vidés de leur substance, échoue à s’en échapper et finit seule sa vie, au nom d’un idéal de l’amour qui tout à la fois la fait vivre et l’empêche de vivre, le sort des personnages masculins n’est pas plus enviable, et chacun d’eux paie le prix de la passion qui le dévore : le poète découvre trop tard qu’il a perdu l’amour de sa vie pour pouvoir écrire son œuvre, tandis que le mari perd son épouse pour avoir trop aimé le pouvoir et les honneurs.

Sorti au moment où les cinéastes de la Nouvelle Vague mettaient leur caméra dans la rue, Gertrud parut un film de studio terriblement compassé. Dreyer mourut quatre ans plus tard, sans avoir pu réaliser le projet sur la vie du Christ qui lui tenait à cœur depuis si longtemps et qu’il était sur le point de voir aboutir.

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Filmography of Carl Theodor Dreyer (18 films)

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Actor

Director

Gertrud
Gertrud (1964)
, 1h59
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin Danemark
Genres Drama, Romance
Themes Medical-themed films, Films about sexuality, Théâtre, Films about psychiatry, Films based on plays
Actors Nina Pens Rode, Bendt Rothe, Ebbe Rode, Baard Owe, Axel Strøbye, Karl Gustav Ahlefeldt
Rating72% 3.647353.647353.647353.647353.64735
Gertrud, a former opera singer in Stockholm in the early 20th century, is married to the lawyer and politician Gustav Kanning. Gertrud tells her husband that he has become more in love with his career and status than with her. She also tells him that she has met another man who loves her more than anything else, and that she therefore prefers him to her husband and wants a divorce.
Ordet
Ordet (1955)
, 2h4
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin Danemark
Genres Drama
Themes Pregnancy films, Medical-themed films, Films about religion, Films about sexuality, Films about psychiatry
Actors Birgitte Federspiel, Henrik Malberg, Emil Hass Christensen, Preben Lerdorff Rye, Ejner Federspiel, Ove Rud
Rating82% 4.145024.145024.145024.145024.14502
The film centers around the Borgen family in rural Denmark. The devout widower Morten, patriarch of the family, prominent member of the community, and patron of the local parish church, has three sons. Mikkel, the eldest, has no faith, but is happily married to the pious Inger, who is pregnant with their third child. Johannes, who went insane studying Søren Kierkegaard, believes himself to be Jesus Christ and wanders the farm condemning the age's lack of faith, including that of his family and the modern-minded new pastor of the village. The youngest son, Anders, is lovesick for the daughter of the leader of a local Christian religious sect.
Two People
Two People (1945)

Directed by Carl Theodor Dreyer
Genres Drama
Actors Georg Rydeberg, Stig Olin, Wanda Rothgardt, Gabriel Alw
Rating64% 3.241793.241793.241793.241793.24179
Un scientifique, accusé de plagiat, entend à la radio que son rival a été assassiné. Avec son épouse, il attend la police.
Day of Wrath, 1h32
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin Danemark
Genres Drama, Horror, Historical, Romance
Themes Films about families, Films about religion, Films about sexuality, Films about capital punishment, Films based on plays
Actors Lisbeth Movin, Preben Lerdorff Rye, Olaf Ussing, Preben Neergaard
Rating80% 4.047344.047344.047344.047344.04734
Day of Wrath is set in a Danish village in 1623 where an old woman known as Herlof's Marte (Anna Svierkier) is accused of witchcraft. Anne (Lisbeth Movin), a young woman, is married to the aged local pastor, Absalon Pedersson (Thorkild Roose), who is involved with the trials of witches, and they live in a house shared with his strict, domineering mother Meret (Sigrid Neiiendam). Meret does not approve of Anne, who is much younger than her husband, being about the same age as the son from his first marriage. Anne gives Herlof's Marte refuge, but Marte is soon discovered in the house, though she is presumed to have hidden herself there without assistance. Herlof's Marte knows that Anne's mother, already dead at the time of the events depicted, had been accused of witchcraft as well, and had been spared thanks to Absalon's intervention, who aimed at marrying young Anne. Anne is thus informed by Herlof's Marte of her mother's power over people's life and death and becomes intrigued in the matter.
Vampyr
Vampyr (1932)
, 1h13
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin German
Genres Drama, Fantasy, Horror
Themes Films about magic and magicians, Vampires in film
Actors Maurice Schutz, Sybille Schmitz, Rena Mandel
Rating73% 3.698233.698233.698233.698233.69823
On a late evening, Allan Gray arrives at an inn close to the village of Courtempierre and he rents a room to sleep. Gray is awakened suddenly by an old man, who enters the room and leaves a square packet on Gray's table; "To be opened upon my death" is written on the wrapping paper. Gray takes the package and walks outside. Shadows guide him to an old castle, where he sees the shadows dancing and wandering on their own. Gray also sees an elderly woman and encounters another old man. Gray leaves the castle and walks to a manor. Looking through one of the windows, Gray sees the man who gave him the package earlier. The man is suddenly murdered by gunshot. Gray is let into the house by servants, who rush to the aid of the fallen man but it is too late to save him. The servants ask Gray to stay the night. Giséle, the youngest daughter of the Lord of the manor, takes Gray to the library and tells him that her sister, Léone, is gravely ill. Just then they see Léone walking outside. They follow her, and find her unconscious on the ground with fresh bite wounds. They have her carried inside. Gray remembers the parcel and opens it. Inside is a book is about horrific demons called Vampyrs.
The Passion of Joan of Arc, 1h54
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin France
Genres Drama, Historical
Themes Films about religion, Jeanne d'Arc, Political films, Histoire de France
Actors Eugène Silvain, Renée Falconetti, Maurice Schutz, Louis Ravet, Antonin Artaud, Michel Simon
Rating80% 4.0489654.0489654.0489654.0489654.048965
After having led numerous military battles against the English during the Hundred Years' War, Joan of Arc is captured near Compiegne and eventually brought to Rouen, Normandy to stand trial for heresy by French clergymen loyal to the English.
The Bride of Glomdal, 1h55
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin Norvege
Genres Drama, Romance
Actors Einar Sissener
Rating65% 3.293243.293243.293243.293243.29324
Les amours contrariées de Berit, fille de hobereau, et de Tore, fils de paysans pauvres. Berit s'enfuit de son domicile et fait une chute à cheval. Tore la recueille chez ses parents et la soigne. Sous la pression du père de Berit, un rival, Gjermund, dresse vainement des pièges à Tore. Le jour du mariage, Tore manque d'être happé par le courant d'un fleuve. Mais, l'amour triomphera de ses adversaires…
Master of the House, 1h47
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin Danemark
Genres Drama, Comedy
Themes Films about families
Actors Johannes Meyer, Johannes Meyer, Astrid Holm, Karin Nellemose, Mathilde Nielsen, Clara Schønfeld
Rating69% 3.49463.49463.49463.49463.4946
Viktor Frandsen, embittered by losing his business, is a tyrant at home, constantly criticizes his patient, hard-working wife Ida and their three children. He does not appreciate the effort it takes to maintain a household. While his wife is resigned and browbeaten, his old nanny, nicknamed "Mads" by all, openly defends her. When Ida's mother, Mrs. Kryger, pays a visit, he is very rude to her. Finally, he issues an ultimatum: either Mrs. Kryger and the openly hostile Mads (who regularly helps the family) are gone by the time he returns, or the marriage is over.
Michael
Michael (1924)

Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin German
Genres Drama, Romance
Themes Peinture, Films about sexuality, LGBT-related films, LGBT-related films, LGBT-related film
Actors Benjamin Christensen, Walter Slezak, Nora Gregor, Alexander Murski, Grete Mosheim, Karl Freund
Rating70% 3.5407053.5407053.5407053.5407053.540705
A famous painter named Claude Zoret falls in love with one of his models, Michael, and for a time the two live happily as partners. Zoret is considerably older than Michael, and as they age, Michael begins to drift from him, although Zoret is completely blind to this. When a bankrupt countess comes to Zoret to have a portrait made — with the real intent of seducing him and swindling his money — she finds Michael to be more receptive to her advances. At her lead, the two quickly become a couple and she immediately begins using Michael to steal from Zoret. When Zoret discovers what has been going on, he is crushed and his work suffers terribly.
Love One Another, 1h40
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin German
Genres Drama
Actors Johannes Meyer, Vladimir Gajdarov, Richard Boleslawski, Elisabeth Pinajeff, Friedrich Kühne, Hugo Döblin
Rating64% 3.242683.242683.242683.242683.24268
L'action se déroule en Russie au début du XX siècle. L'histoire d’amour entre Hanne-Liebe, une jeune fille juive et Sascha, un jeune révolutionnaire, avec en toile de fond la répression policière tsariste et les pogroms contre les juifs, alors que se profile la révolution de 1905.
The Parson's Widow, 1h11
Directed by Carl Theodor Dreyer
Genres Drama, Comedy, Horror
Actors Greta Almroth, Mathilde Nielsen
Rating70% 3.5448853.5448853.5448853.5448853.544885
Söfren, a recent seminary graduate, and his fiancee Mari make their way on foot through a Norwegian forest to a village where a church is in need of a pastor. Mari's father won't allow her to marry until Söfren obtains a full-time church assignment.
Leaves from Satan's Book, 2h47
Directed by Carl Theodor Dreyer
Origin Danemark
Genres Drama, Fantasy, Horror, Historical
Themes Films about religion, Demons in film, Films based on the Bible, Portrayals of Jesus in film, Histoire de France, French Revolution films
Actors Halvard Hoff, Johannes Meyer, Viggo Wiehe, Elith Pio, Clara Pontoppidan, Carlo Wieth
Rating65% 3.2919453.2919453.2919453.2919453.291945
Satan has been cast out from hell and banished to Earth under decree of heaven. He can return, only through a series of temptations. However, for every soul who gives in to his tempting, one hundred years are added to his sentence. For every soul who resists, one thousand years are removed from his sentence. The film follows Satan throughout much of recorded history.