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Jean Harlow is a Actor American born on 3 march 1911 at Kansas City (USA)

Jean Harlow

Jean Harlow
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Birth name Harlean Harlow Carpenter
Nationality USA
Birth 3 march 1911 at Kansas City (USA)
Death 7 june 1937 (at 26 years) at Los Angeles (USA)

Jean Harlow (born Harlean Harlow Carpenter; March 3, 1911 – June 7, 1937) was an American film actress and sex symbol of the 1930s.

After being signed by director Howard Hughes, Harlow's first major appearance was in Hell's Angels (1930), followed by a series of critically unsuccessful films, before signing with Metro-Goldwyn-Mayer in 1932. Harlow became a leading lady for MGM, starring in a string of hit films including Red Dust (1932), Dinner at Eight (1933), Reckless (1935), and Suzy (1936). Among her frequent co-stars were William Powell, Spencer Tracy, and in six films, Clark Gable.

Harlow's popularity rivaled and soon surpassed that of her MGM colleagues Joan Crawford and Norma Shearer. She had become one of the biggest movie stars in the world by the late 1930s, often nicknamed the "Blond Bombshell" and the "Platinum Blonde", and popular for her "Laughing Vamp" movie persona.

She died during the filming of Saratoga in 1937 at the age of 26. The film was completed using doubles and released a little over a month after Harlow's death. The American Film Institute ranked her as the 22nd greatest female star of classic Hollywood cinema.

Biography

Enfance

Jean Harlow, de son vrai nom Harlean Carpenter, naît le 3 mars 1911 à Kansas City, dans le Missouri. Son père, Montclair Carpenter, est un chirurgien-dentiste réputé. Sa mère, Jean Poe née Harlow, est la fille d’un riche courtier en immobilier. Jean Poe Harlow, est une femme intelligente et volontaire ; très malheureuse en ménage, elle reporte toute son affection sur leur enfant unique. À huit ans, l'enfant est inscrite à l'école de jeunes filles de Miss Barsto. Elle y restera jusqu'au divorce de ses parents, à l'âge de neuf ans et reverra très peu son père.

Sa mère part chercher du travail à Chicago, Harlean demeure auprès de ses grands-parents, qui prennent son éducation en main. La jeune fille, qui a désormais un beau-père, Marino Bello, un Sicilien proche de la mafia, un charmeur volage, continue son apprentissage à Kansas City, sous la férule de son grand-père. En 1926, sa mère est de retour et s'installe avec son nouveau mari. C'est maintenant Marino qui s'occupe de l'éducation d'Harlean, lui apprenant notamment à danser le tango et la valse. Mais elle quitte cette drôle de famille recomposée en septembre 1926 pour devenir pensionnaire à Lake Forest, dans l'Illinois. D'après Jean Harlow, le livre d'Irving Shulman, Harlean écrit à sa famille disant ne pas y être heureuse, voulant rentrer à la maison et se plaignant que son père ne lui a écrit qu'une seule fois sur une feuille arrachée à son carnet de rendez-vous.

Sa famille l'« étouffe », sa mère est en effet extrêmement religieuse, a une telle emprise sur elle qu'elle décide de se marier, à seize ans seulement, pour se libérer, avec Charles F. Mac Grew, « un jeune fils de banquier âgé de 21 ans, qu'elle rencontra dans un bal » sans prévenir personne. Trois mois plus tard, elle divorce de Charles et revient chez sa mère.


Carrière cinématographique
Les débuts

Ayant interrompu ses études, rêvassant sans cesse en se promenant en ville, elle fréquente des restaurants et des cinémas. Elle n'a jamais pris de cours de comédie, mais elle sent qu'elle possède un certain sex-appeal lorsqu'elle marche notamment dans la rue, toutes les têtes se retournent. Elle songe à faire de la figuration. Harlean prend le nom de jeune fille de sa mère, Jean Harlow. Elle passe quelques auditions, et son physique hors du commun lui permet de trouver très rapidement des rôles. Elle joue pour des comédies de Christiy, de Hal Roach, puis dans Monan of the Marines, avec Richard Dix. Elle décroche aussi un petit rôle dans The Saturday Night Kid.

Elle fait quelques apparitions dans plusieurs films des Laurel et Hardy, dont Son Altesse Royale, où elle sort d'un taxi et Laurel coince sa robe dans la portière en la fermant (elle s'en va vêtue juste d'une chemise noire). Ce sont Laurel et Hardy qui font découvrir Jean à un certain Arthur Landau, lequel cherchait une actrice pour Howard Hughes (qui en a besoin d'urgence pour son film à venir, car la voix de l'actrice principale ne convient pas). Landau discute avec le duo sur les voix des acteurs, et Laurel lui explique qu'il préfère les voix rauques comme « celle de la petite, là-bas par exemple. » Landau regarde dans la direction que Laurel lui indique et aperçoit Jean. Landau est fasciné par cette jeune fille de dix-neuf ans et lui fait passer un bout d'essai.

Elle est alors remarquée, avec ses cheveux blond platine, par Howard Hughes, qui cherche une actrice pour remplacer Greta Nissen, une actrice de muet à l'accent suédois trop prononcé, pour le film Les Anges de l'enfer. En effet, le cinéma parlant prend la place du cinéma muet et beaucoup d'actrices et d'acteurs tombent dans l'oubli du jour au lendemain, à cause de leur voix - soit qu'elle ne plaise pas aux réalisateurs, soit qu'elle ne convienne pas pour le rôle. Du coup, beaucoup d'actrices inexpérimentées, comme Jean, tentent leur chance. Les critiques sur son jeu ne sont pas bonnes dans ce film d'aviation qui se déroule pendant la première guerre mondiale, mais on ne tarit pas d'éloges sur sa plastique. Un chroniqueur du magazine Variety écrit :



« Le degré de talent manifesté par Jean Harlow n'a guère d'importance, les garçons ne manqueront pas de mener grand tapage à propos de cette fille qui est la créature la plus sensuelle apparue à l'écran depuis un certain temps. Elle jouera toujours le même rôle, mais il n'est personne qui, possédant ce qu'elle possède, soit jamais mort de faim ! »



Le film est un triomphe, Jean Harlow devient une star et la maîtresse de Hughes. Elle possède un contrat avec la maison de production Caddo, celle d'Howard Hughes et reçoit 250 dollars par semaine de tournage. La première a lieu en juin 1930, au Grauman's Chinese Theatre. Jean, souriante est cramponnée aux bras de Hughes. Elle répond aux questions des journalistes avec humour.


Q : « Certaines critiques disent que vous n'êtes pas une véritable actrice. »

JH : « Quand on plaît au public, on n'a pas besoin d'être une actrice. »
Q : « Selon vous, pourquoi le public vous aime-t-il ? »

JH : « Les hommes m'aiment parce que je ne porte pas de soutien-gorge. Les femmes m'aiment parce que je n'ai pas l'air d'une fille qui leur volera leurs maris. Enfin, pas pour longtemps. »
Q : « En voleriez-vous un ? »

JH : « Ne croyez-vous pas que ce serait voler quelque chose dans un magasin d'occasion ? »
Q : « Miss Harlow, portez-vous un soutien-gorge aujourd'hui ? »

JH : « Voila une question de myope ! »
La bombe platine

Elle obtient son premier rôle à la MGM dans Tribunal secret, avec Wallace Beery et Clark Gable. Elle tourne ensuite L'Ennemi public, puis enchaîne avec L'Homme de fer (Iron Man, 1931) auprès de Lew Ayres. Les critiques sont une fois de plus mauvaises. Variety écrit : « On ne peut pas qualifier Jean Harlow de bonne comédienne. Elle se montre tristement suffisante, mais contribuera probablement au succès du film auprès du public masculin, grâce à la profondeur de ses décolletés et à la minceur de ses parures. » Le journal renchérit lors de la sortie de Tribunal secret :
« Miss Harlow devrait faire quelque chose en ce qui concerne sa voix… »

Cependant, Jean Harlow est très aimée du public, les hommes sont amoureux d'elle quand ils la voient à l'écran et les femmes copient son style, la Fox l'engage pour jouer dans Goldie, la Columbia pour Three Wise Girls et La Blonde platine. Elle devient une des actrices les mieux payées ; entre 1 500 et 1 750 dollars par semaine puis elle atteindra les 7 000 dollars par semaine, une fortune à l'époque.

Mais le désastre de sa vie privée contraste avec le triomphe de sa carrière. Elle cherche à s'éloigner de sa famille qui la harcèle. En réalité, Jean n'a jamais voulu être célèbre, c'est sa mère qui souhaitait entrer dans le monde du spectacle et obtiendra cela par l'intermédiaire de sa fille. De plus, les médecins annoncent à Jean qu'elle est stérile.


Paul Bern
En 1931, elle fait la rencontre de Paul Bern (de vingt ans son aîné), le numéro trois de la MGM. Il avait la réputation d'être un homme gentil. En juin 1932, elle l'épouse. Le soir de leur nuit de noces, Jean, couverte de bleus, de morsures, en pleurs, hystérique, se réfugie chez son impresario, Arthur Landau et sa femme Beatrice. Quelques jours plus tard, un matin, dans leur maison de Easton Drive, à Benedict Canyon, on découvre Bern mort, couvert du parfum de son épouse, qui s'est suicidé d'une balle dans la tête, avec une courte lettre d'adieu dédiée à Jean :

« Dearest Dear, unfortunately this is the only way to make good the frightful wrong I have done you and to wipe out my abject humiliation. I love you.

Paul

You understand that last night was only a comedy. »

(Très chère chérie, malheureusement c'est la seule façon de transformer en bien le mal affreux que je t'ai fait et effacer mon humiliation abjecte. Je t'aime. Paul. Tu comprends que la nuit dernière était seulement une comédie.)

On affirma aussi que Bern fut assassiné par une maîtresse éconduite qui voulut se venger après leur rupture.

On comprit longtemps après la signification de ces mots. En réalité, Paul Bern était affublé d'un sexe d'enfant et impuissant et pensait que seule Jean Harlow, la nouvelle icône du sexe, pouvait faire de lui un homme. Mais Jean n'avait connu qu'un seul homme avant lui et, innocemment, elle se mit à rire. Cette réaction enfantine mit Bern dans une rage folle et il se mit à frapper Jean Harlow, dans les reins notamment, et ce geste sera responsable de la maladie qui va l'emporter quelques années plus tard.

Dans le livre de Shulman, Jean Harlow, on découvre que les Landau avaient tout fait pour sauver le couple, Arthur discutant avec Paul pour découvrir son terrible secret, que seuls Jean, Arthur et sa femme connaissaient désormais. Bern confesse à Landau qu'il était vraiment désolé de ce qu'il avait fait à Jean qui souhaite le divorce. Arthur la pousse à reparler à Bern. Le 4 septembre, le couple rentre à leur maison. Ils se disputent, mais au moment du coucher, Jean et Paul se réconcilient, se montrant tous deux amicaux. Après que Jean eut tapoté un oreiller pour Paul, celui-ci mit un faux phallus énorme autour de sa taille et commença à faire le pitre, « dansant, faisant la roue » et Jean se mit à rire. Ils s'endorment finalement, « enlacés ». Le couple semble avoir décidé de surmonter ce problème. Mais quelques heures plus tard, à l'aube, Paul se suicide, nu dans la salle de bain. On peut penser que le mot « comédie » renvoie à la petite danse de Bern, avec le phallus artificiel…



Ce suicide défraya la chronique et Louis B. Mayer, fit porter la responsabilité de cette tragédie à Jean. D'ailleurs, en 1935, quand elle jouera dans Imprudente Jeunesse (Reckless), Mayer fera réécrire le scénario de cette comédie musicale pour l'humilier : Jean interprète en effet une actrice dont le mari venait de se suicider. C'était une façon de faire croire que si Paul Bern s'était suicidé, c'était en réalité moralement un meurtre. Cependant, Mayer pouvait aussi se montrer doux, dans Jean Harlow de Irving Shulman on peut lire à la page 143 : « Ayant l'âge d'être le père de Jean, il s'efforcerait de la consoler et prendrait les dispositions voulues pour les funérailles de son mari. » (lorsque Mayer apprit la tragédie). De plus, lorsqu'elle sortit avec Bugsy Siegel, une des figures de la mafia new-yorkaise, Mayer estima qu'elle était véritablement une prostituée, « LA » bête noire des ligues de vertu.

La police quant à elle, posa quelques questions à Jean. Une des déclarations qui lui avaient été ainsi attribuées fut si maladroite que l'actrice fut soumise à un interrogatoire qui dura des heures, les enquêteurs se refusant à croire que quelqu'un pût faire montre d'une telle candeur dans la vie réelle. Selon l'auteur de l'article, elle aurait dit : « Paul parlait souvent du suicide de manière générale, mais il ne m'a jamais laissé entendre qu'il envisageait lui-même un acte pareil. Je ne vois rien dans notre vie qui ait pu lui faire commettre cet acte. » Jean ne devait en aucun cas parler du réel motif du suicide de Bern, Mayer ne voulait pas que l'on sache « qu'un pédéraste avait été employé au studio. » Il demande aux autres dirigeants de la MGM de se taire : « Quand vous parlerez aux journalistes ou à qui que ce soit, ne dites rien. Contentez vous de pleurer. Vos familles aussi. De cette façon, vous ne direz pas d'imbécillités. »


Actrice reconnue
La Belle de Saïgon, une comédie, sort peu de temps après et le jeu de Harlow est pour la première fois complimenté. L'année suivante, elle tourne Dans tes bras avec Clark Gable. Là encore, on salue la performance de Harlow. Elle est au sommet de sa carrière. Durant le tournage de La Belle de Saïgon, elle a une liaison avec Clark Gable au château Marmont.George Cukor la dirige dans Les Invités De Huit Heures. Elle se montre heureuse de tourner dans ce film, d'autant plus qu'elle tombe amoureuse d'un caméraman, Harold Rosson. Quelques semaines après leur rencontre, ils se marient dans le plus grand secret. Seulement le bonheur est de courte durée, elle est opérée d'une appendicite aiguë et divorce une nouvelle fois. Elle tourne La Belle du Missouri. En 1935 elle joue dans Imprudente Jeunesse (Reckless), avec William Powell. Ils tombent amoureux, Powell aime son côté naturel et candide, Jean se sent rassurée avec cet homme grand et fort. Powell sentira tout de suite qu'elle recherchait un père, et ayant compris ce besoin avait attribué un surnom à leur couple : « Baby et Popy ». Le film est un échec commercial.



En 1936, elle tourne deux films : Sa femme et sa secrétaire de Clarence Brown, avec Clark Gable, et Suzy avec Cary Grant. Ces deux films sont des échecs au box office. Le public estime que Jean est employée dans des rôles qui ne lui conviennent pas.

Elle tourne ensuite dans Une fine mouche avec William Powell et ses deux amis Myrna Loy et Spencer Tracy qui a beaucoup de succès. Dans ce film on a fait teindre Jean en un blond moins clair. Ses rôles, toujours à mi-chemin entre le comique et le tragique, lui permettent d'exprimer les facettes de son talent. Jean devient en effet une comédienne reconnue, même si son physique est son plus grand atout. Tout semble sourire à Jean, qui a réussi à écarter de sa vie sa mère et son beau-père, et surtout elle file le parfait amour avec William Powell.



Mort
Seulement, la fin est proche pour Jean, qui meurt en 1937. Jean Harlow est morte de ne pas s'être soignée. Le 4 janvier 1937, Jean est sur le point de terminer Valet de cœur. Elle tombe malade, contracte la grippe et doit rester au lit jusqu'à la fin du mois de mars. Peu après, les premiers symptômes de la maladie qui va l'emporter apparaissent. Elle refuse de se soigner malgré les conseils des médecins. Elle souffre horriblement, les médecins doivent lui arracher les dents infectées qui la font souffrir. Elle doit également se reposer pendant une longue période, mais doit commencer le tournage de ce qui sera son dernier film, Saratoga, avec Clark Gable.



L'infection rénale dont elle souffre provoque des ravages de plus en plus importants sur sa santé. La douleur est telle qu'elle doit s'absenter du plateau toutes les dix minutes. Un soir, elle s'évanouit dans les bras de Clark Gable. Cette fois, elle accepte de se faire soigner par les médecins. Mais sa mère, qui depuis longtemps exerce une tutelle tyrannique, empreinte de fanatisme religieux, refuse de lui prodiguer les soins nécessaires. Selon elle, le recours aux médicaments est un véritable péché, seules de longues prières peuvent sauver Jean. Clark Gable, tente de la voir, mais Mama Jean l'empêche d'entrer et lui explique qu'elle s'occupe d'elle grâce à la Christian Science (Science chrétienne, le mouvement religieux dont elle est adepte), qu'elle guérira (et que Gable devrait se convertir à cette science). Ce dernier, inquiet, rapporte les dires à Landau, qui se rend compte de la gravité de la situation, et convainc Mama Jean de faire venir au moins un médecin, compromis qu'elle accepte, tant qu'elle reste aux côtés de sa fille. Elle autorise même une piqûre par une des infirmières, destinée à soulager les souffrances de sa fille. Elle ne laisse entrer quiconque dans sa chambre pendant que les seules personnes s'occupant de Jean (Landau et le personnel médical) tentent de la convaincre de l'emmener à l'hôpital tout de suite, ces soins là n'étant pas suffisants. Ses médecins ont même l'idée de montrer à la mère des pages de Science and Health car il permettrait d'espérer que l'on pourrait sur ce point lui faire entendre raison : « Il est préférable que les Christian Scientists abandonnent la chirurgie, la réparation des os brisés et les dislocations aux mains d'un chirurgien, le guérisseur spirituel se confinant à la restauration de l'esprit. »

Finalement, Arthur Landau et les médecins l'enlèvent de force, pour la faire hospitaliser. Malheureusement, il est trop tard et le 7 juin 1937, à 11 h 37, Jean Harlow décède, malgré des soins de qualité, d'une crise d'urémie: « Jean subit deux transfusions mais, vers neuf heures du matin, médecins et infirmières constatèrent que sa respiration était oppressée et faible, le souffle ténu qui sont les signes avant-coureurs de la fin. Des spasmes convulsifs indiquaient un œdème cérébral galopant. On fit à Jean une injection d'adrénaline par voie intraveineuse pour l'aider à respirer mais elle ne sortait du coma que quelques instants chaque fois. Tentative désespérée pour sauver l'actrice, on fit venir une équipe de réanimation de la caserne des pompiers de Los Angeles. Sous la direction du capitaine Warren Blake, deux pompiers la placèrent sous une tente à oxygène et lui appliquèrent un masque sur le visage ». Le capitaine déclara : « Immédiatement, il nous est apparu qu'il n'existait pas d'espoir de la ressusciter. [...] Nous avons installé quatre bouteilles d'oxygène, reliées à un masque fixé sur son visage et nous avons commencé de lui insuffler de l'oxygène dans les poumons. Sa mère lui parlait et la secouait doucement pour essayer de la réveiller. Elle disait des paroles incohérentes. William Powell s'est avancé pour lui dire quelque chose mais il n'a pas pu. Il a craqué et a reculé. [...] Miss Harlow a été déclarée morte à 11 h 37. Nous avons continué les insufflations d'oxygène jusqu'à 11 h 40 ».

Pour parvenir à boucler le tournage Saratoga, on fait appel à une doublure, filmée de dos. Ce fut Alice Faye - également blonde et nantie de formes opulentes - qui remplaça Jean Harlow.

Quand on annonça sa mort, William Powell eut un sanglot et quitta le hall, la mère de Jean fit une crise de nerfs et on lui administra des calmants, les chauffeurs de Jean pleuraient, leur visage pressé contre le mur. Landau et un des médecins descendirent l'escalier et furent conduits dans un petit bureau par une infirmière, qui perdant son calme professionnel, joignit ses larmes aux leurs.

Ses obsèques resteront parmi les plus grandioses de l'histoire du cinéma, sa dépouille placée dans un grand sarcophage drapé de velours noir. Elle n'avait que 26 ans. Sa mère dit : « Jamais elle n'a dit une méchanceté à propos de quelqu'un. Elle était toujours gaie, elle cherchait toujours à faire plaisir à chacun. ». Son père assiste à l'enterrement. La mère de Jean ne se sentira jamais responsable de la mort de sa fille et inaugurera un musée sur Jean. William Powell regrettera de ne pas l'avoir épousée, de ne pas l'avoir délivrée vraiment de l'emprise ultra religieuse de sa mère. Clark Gable fut trop accablé par le chagrin pour faire des commentaires.

Dans le New York Herald Tribune, Marguerite Tazeleaar écrira : « Le dernier film de Jean Harlow, dont la diffusion a débuté hier au Capitol, m'a laissé une impression de profonde tristesse. En partie parce que je garde le souvenir de cette actrice jeune et douée qui est morte prématurément, mais aussi parce que dans ce film, on pressent sa fin prochaine. D'un bout à l'autre, elle apparaît malade et tente avec courage d'apporter dans son jeu un peu de vigueur et de sentiment. Saratoga constitue en quelque sorte l'adieu d'une jolie jeune femme et d'une actrice douée. Jean Harlow domine ce film, qui est à l'image de son drame intérieur. »

La mort de Jean suscita beaucoup de rumeurs : Jean serait morte à cause d'un régime trop draconien, ou d'un mélange d'alcool et de stupéfiants, ou d'un cancer provoqué par le liquide, la cire et le rembourrage sous-épidermique qu'elle aurait utilisé pour avoir une grosse poitrine, d'autres parlèrent de la syphilis, ou encore que ce sont les teintures qui auraient empoisonné son cerveau.

Elle repose au cimetière de Forest Lawn à Hollywood et elle possède son étoile sur le Walk of Fame, au numéro 6912 sur Hollywood Boulevard.

Best films

Hell's Angels (1930)
(Actress)
The Public Enemy (1931)
(Actress)

Usually with

Cedric Gibbons
Cedric Gibbons
(13 films)
Clark Gable
Clark Gable
(12 films)
Adrian
Adrian
(12 films)
Stan Laurel
Stan Laurel
(10 films)
Ray June
Ray June
(7 films)
Source : Wikidata

Filmography of Jean Harlow (45 films)

Display filmography as list

Actress

That's Entertainment! III, 1h53
Genres Documentary, Musical
Themes Films about films, Documentary films about business, Documentary films about the film industry, Documentary films about cities, Musical films, Documentary films about films
Actors Gene Kelly, June Allyson, Cyd Charisse, Lena Horne, Howard Keel, Esther Williams
Roles (archive footage)
Rating74% 3.7388153.7388153.7388153.7388153.738815
Troisième volet de "Il était une fois Hollywood", "That's Entertainment III" nous propose un nouveau panorama de l'age d'or de la MGM mais aussi des chutes rarissimes, des séquences coupées lors de la sortie des films et des essais d'autres stars que celles qui furent finalement choisies.
That's Entertainment!, 2h15
Directed by Jack Haley Jr.
Origin USA
Genres Documentary, Musical
Themes Films about films, Films about music and musicians, Documentary films about business, Documentary films about the film industry, Documentary films about cities, Musical films, Documentary films about films
Actors Frank Sinatra, Fred Astaire, Bing Crosby, Gene Kelly, Peter Lawford, Liza Minnelli
Roles (archive footage)
Rating77% 3.89473.89473.89473.89473.8947
Cette nostalgique leçon d'histoire recèle les trésors cachés des plus grandes comédies musicales de la MGM ainsi que de nombreux autres extraits merveilleux mais moins célèbres, avec Esther Williams, Jimmy Durante, Eleanor Powell et même Clark Gable chantant et dansant. « Il était une fois Hollywood » est une véritable gourmandise pour cinéphiles et amateurs de comédies musicales.
Personal Property, 1h24
Directed by W. S. Van Dyke
Origin USA
Genres Comedy, Romantic comedy, Romance
Actors Robert Taylor, Jean Harlow, Reginald Owen, Una O'Connor, Henrietta Crosman, E. E. Clive
Roles Crystal Wetherby
Rating64% 3.2477753.2477753.2477753.2477753.247775
Raymond Dabney (Robert Taylor) gets out of prison and is welcomed home by his mother (Henrietta Crosman); but his father (E. E. Clive) and brother Claude Dabney (Reginald Owen) offer him money to go away. Raymond likes London, and his mother tells him that Claude is engaged. Raymond goes out and meets Crystal Wetherby (Jean Harlow). He joins her box at the opera; but she leaves, and he follows. She is pestered by bill collectors, and Raymond meets a Bailiff (Forrester Harvey) at her door. A policeman tells Crystal that Raymond has a writ to stay there and make sure no one takes the furniture. Crystal's maid Clara (Una O'Connor) approves of marrying for money. Crystal tells Raymond that her husband shot the trophies and gives him his large pajamas, scaring him into the butler's room.
Saratoga
Saratoga (1937)
, 1h32
Directed by Jack Conway
Origin USA
Genres Drama, Comedy, Comedy-drama, Romantic comedy, Romance
Themes Films about animals, Sports films, Films about horses, Mise en scène d'un mammifère, Horse sports in film, Sport hippique
Actors Clark Gable, Jean Harlow, Bert Roach, Lionel Barrymore, Frank Morgan, Walter Pidgeon
Roles Carol Clayton
Rating64% 3.247693.247693.247693.247693.24769
Bookie Duke Bradley (Clark Gable) stops the bank from taking the stud of Grandpa Clayton (Lionel Barrymore). Carol Clayton (Jean Harlow) calls from England that she is going to marry the wealthy Hartley Madison (Walter Pidgeon). Duke tells her father, Frank Clayton (Jonathan Hale), and Grandpa. Broke, Frank gives Duke the deed to the family farm to pay his gambling debts. At the races, Duke takes bets and meets Hartley and Carol. Duke greets Fritzi (Una Merkel) with a kiss. During a race, Frank collapses and dies.
Wife vs. Secretary, 1h28
Directed by Clarence Brown
Origin USA
Genres Drama, Comedy, Romance
Themes Seafaring films, Transport films
Actors Clark Gable, Jean Harlow, Myrna Loy, May Robson, James Stewart, Gilbert Emery
Roles Helen 'Whitey' Wilson
Rating69% 3.497383.497383.497383.497383.49738
Magazine publisher Van Stanhope (Clark Gable) and his wife, Linda, (Myrna Loy) are celebrating their third wedding anniversary. They are very much in love and Van gives Linda a diamond bracelet. However, Van's secretary, the beautiful Helen "Whitey" Wilson (Jean Harlow), is thought by Van's mother (May Robson) to be a temptation to Van. Linda refuses to listen to all of her friends and Van's mother as she trusts Van. In truth, she has all the reason in the world to trust him, as his relationship with Whitey is strictly business.
Libeled Lady, 1h38
Directed by Jack Conway
Origin USA
Genres Comedy, Romance
Themes Films about writers, Films about journalists
Actors Jean Harlow, William Powell, Myrna Loy, Spencer Tracy, Walter Connolly, Charles Trowbridge
Roles Gladys Benton
Rating77% 3.895563.895563.895563.895563.89556
Wealthy Connie Allenbury (Myrna Loy) is falsely accused of breaking up a marriage and sues the New York Evening Star newspaper for $5,000,000 for libel. Warren Haggerty (Spencer Tracy), the managing editor, turns in desperation to former reporter and suave ladies' man Bill Chandler (William Powell) for help. His scheme is to maneuver Connie into being alone with him when his wife shows up, so the suit will have to be dropped. Chandler is not married, so Warren volunteers his long-suffering fiancée, Gladys Benton (Jean Harlow), over her loud protests.
Riffraff
Riffraff (1936)
, 1h34
Directed by J. Walter Ruben
Origin USA
Genres Drama, Crime
Themes Films about animals, Seafaring films, Transport films
Actors Jean Harlow, Spencer Tracy, Una Merkel, Joseph Calleia, Victor Kilian, Mickey Rooney
Roles Hattie
Rating61% 3.096293.096293.096293.096293.09629
Spencer Tracy plays a rough and tough fisherman ("Dutch" Mueller), who leads in a strike with his fellow fishery workers against the "fat-cat" owners of a tuna cannery. The love interest Hattie (Jean Harlow), is also a tuna cannery worker.
Suzy
Suzy (1936)
, 1h33
Directed by George Fitzmaurice
Origin USA
Genres Drama
Themes Transport films, Aviation films, Political films
Actors Jean Harlow, Franchot Tone, Cary Grant, Benita Hume, Lewis Stone, Inez Courtney
Roles Suzy
Rating63% 3.1969053.1969053.1969053.1969053.196905
In 1914, American showgirl "Suzy" Trent (Jean Harlow) is in London, looking for romance and meets and marries Irish engineer and inventor Terry Moore (Franchot Tone). The couple stumble on a German plot and her husband is shot by Madame Diane Eyrelle (Benita Hume), a mysterious spy. Fearing she will be implicated in Terry's death, Suzy flees to Paris as World War I begins.
China Seas
China Seas (1935)
, 1h27
Directed by Tay Garnett, William A. Wellman, Harold S. Bucquet
Origin USA
Genres Drama, Action, Adventure, Romance
Themes Seafaring films, Transport films, Pirate films
Actors Clark Gable, Jean Harlow, Wallace Beery, Lewis Stone, Rosalind Russell, Robert Benchley
Roles Dolly 'China Doll' Portland
Rating68% 3.445853.445853.445853.445853.44585
Alan Gaskell (Clark Gable) is the captain of a tramp steamer chugging between Singapore and Hong Kong. Dolly Portland (Jean Harlow) is Alan's former girlfriend who books passage on the steamer at the same time that another of Alan's former loves, aristocratic Sybil Barclay (Rosalind Russell), shows up. Jamesy McArdle (Wallace Beery) is a passenger, who is actually in league with a gang of pirates who plan to steal the gold shipment being carried on the steamer.
Reckless
Reckless (1935)
, 1h37
Directed by Victor Fleming
Origin USA
Genres Drama, Comedy, Musical theatre, Musical, Romance
Themes Films about music and musicians, Musical films
Actors Jean Harlow, William Powell, Franchot Tone, May Robson, Ted Healy, Nat Pendleton
Roles Mona Leslie
Rating63% 3.1962053.1962053.1962053.1962053.196205
Musical stage star Mona Leslie (Jean Harlow), jailed for reckless driving, is bailed out by her friend, sports promoter and gambler Ned Riley (William Powell), to headline a charity event. However, she finds that all the seats have been bought by wealthy Bob Harrison Jr. (Franchot Tone), president and only member of S.A.M.L. (the Society for the Admiration of Mona Leslie). Mona begins dating Bob, with Ned's approval. Mona's Granny (May Robson) tells Ned that her granddaughter would break it off if he asked her to. Ned is reluctant at first, but eventually buys a wedding ring. However, he is too late.
Hollywood Party, 1h8
Directed by Richard Boleslawski, Charles Reisner, George Stevens, Allan Dwan, Sam Wood, Edmund Goulding, Roy Rowland
Origin USA
Genres Comedy, Musical
Themes Films about animals, Films about music and musicians, Musical films, Buddy films, Children's films
Actors Jimmy Durante, Stan Laurel, Oliver Hardy, Polly Moran, Charles Butterworth, Lucille Ball
Rating59% 2.9999552.9999552.9999552.9999552.999955
Jungle movie star "Schnarzan" (Durante), a character in parody of Tarzan, is advised by his manager he needs new lions for his pictures, as his old ones are "worn out". At a wild Hollywood party with many varied guests, including a "lion provider", hilarity ensues. After it all gets out of hand, Schnarzan awakens to find he is just plain old Durante, who had a strange dream.