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Luchino Visconti is a Actor, Director, Scriptwriter, Producer, Assistant Director, Music Coordinator and Thanks Italien born on 2 november 1906 at Milan (Italie)

Luchino Visconti

Luchino Visconti
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Birth name Luchino Visconti di Modrone
Nationality Italie
Birth 2 november 1906 at Milan (Italie)
Death 17 march 1976 (at 69 years) at Rome (Italie)

Luchino Visconti di Modrone, Count of Lonate Pozzolo (2 November 1906 – 17 March 1976), was an Italian theatre, opera and cinema director, as well as a screenwriter. He is best known for his films The Leopard (1963) and Death in Venice (1971).

Biography

Famille

Fils du duc Giuseppe Visconti de Modrone et de Carla Erba (nièce de Giulio Ricordi, petit-fils de l'illustre fondateur de la maison d'édition musicale, établie à Milan, et petite-fille héritière du richissime patron d'industrie pharmaceutique Carlo Erba), décédée à Cortina d'Ampezzo, Belluno, le 17 janvier 1939. La famille Visconti, qui régna sur Milan jusqu'au XV siècle, appartient à la grande aristocratie italienne. Luchino était le quatrième de sept enfants :


Guido, l'aîné (1901, mort à la bataille d'El Alamein en 1942 ; il eut une liaison amoureuse avec l'actrice Elsa De Giorgi),
Anna (mariée par la suite à un prince Caracciolo) (1903-1977),
Luigi (1905-1967) (qui épousa Madina Arrivabene, puis l'actrice Laura Adani),
Luchino,
Edoardo (1908-1980) (père du futur réalisateur Eriprando),
Ida Pace (dite « Nane ») (1916-2008),
Uberta (6 avril 1918, Milan – 30 juillet 2003, Rome) mariée le 30 avril 1940 au réalisateur Renzo Avanzo et, en secondes noces, au compositeur et chef d'orchestre Franco Mannino, fréquent collaborateur de Luchino.
Jeunesse

Passionné de chevaux, Luchino Visconti s'occupait, pendant sa jeunesse, d'une écurie de sa propriété (il accomplit son service militaire comme sous-officier de cavalerie à Pinerolo). Il fréquentait en outre activement le monde de l'opéra et du mélodrame, qui l'influença beaucoup. La famille Visconti avait sa loge attitrée à La Scala (son père le duc Giuseppe Visconti, était l'un des plus importants mécènes du théâtre ; ils habitaient, en outre, via Cerva, non loin du fameux théâtre), et le salon de sa mère était fréquenté, entre autres, par Arturo Toscanini ; c'est à cette époque que Luchino Visconti fit la connaissance de Giacomo Puccini et de Gabriele D'Annunzio. La famille possédait aussi une grande villa de style néo-Renaissance au bord du lac de Côme, la villa Erba, à Cernobbio, où l'on se retrouvait pour les grandes vacances et de petits séjours et où le duc Visconti aimait à monter des pièces de théâtre en amateur.

Amoureux de la belle Irma von Windischgraetz, rencontrée aux sports d'hiver à Kitzbühel à l'âge de vingt-neuf ans, il dut affronter l'opposition du père de la jeune fille à un éventuel mariage. Ensuite il se tourna définitivement vers les amours masculines. Un de ses premiers amants fut le photographe de Vogue, Horst, que lui présenta Coco Chanel à Paris. Ils voyagèrent ensemble en Tunisie en 1936.


Début de carrière
Sa carrière cinématographique débuta en 1936, en France, où il travailla aux côtés de Jean Renoir (rencontré grâce à Coco Chanel) comme assistant, à la réalisation et au choix des costumes de deux de ses œuvres, Les Bas-fonds et Partie de campagne. Le souci de réalisme du grand cinéaste français le marqua profondément. Toujours en France, il rencontra des réfugiés italiens, militants de gauche, au contact desquels ses convictions politiques changèrent radicalement. Après un bref séjour à Hollywood, il rentra en Italie en 1939 à cause du décès de sa mère. Avec Renoir, il commença à travailler à une adaptation cinématographique de La Tosca, mais, quand éclata la guerre, le réalisateur français fut contraint d'abandonner le tournage — il fut remplacé par l'Allemand Carl Koch.

La rencontre avec certains jeunes intellectuels et critiques, collaborateurs à la revue Cinema (fondée, ironie du sort, par un fils de Benito Mussolini, Vittorio), fit germer dans son esprit l'idée d'un cinéma qui raconterait de façon réaliste la vie et les drames quotidiens du peuple, cinéma qui serait en rupture avec les mièvreries clinquantes et édulcorées des comédies du cinema dei telefoni bianchi (littéralement « cinéma des téléphones blancs »). À cette époque il rencontra Roberto Rossellini et, probablement, Federico Fellini. Visconti projeta de réaliser l'adaptation du roman Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier et celle des Malavoglia de Verga, mais ces projets avortèrent.


Ossessione (Les Amants diaboliques)
Partant de cette idée, il signa en 1942, avec Giuseppe De Santis, Gianni Puccini, Antonio Pietrangeli, Mario Serandrei et Rosario Assunto, son premier film, une des œuvres majeures du néo-réalisme : Ossessione (Les Amants diaboliques), inspiré du célèbre roman The Postman always rings twice (Le facteur sonne toujours deux fois) de James M. Cain, avec, comme acteurs principaux, la sulfureuse Clara Calamai (elle remplaça au dernier moment Anna Magnani, initialement destinée au rôle trouble de Giovanna) et Massimo Girotti dans le rôle du mécanicien, Gino.

Un second projet, une adaptation de L'Amante di Gramigna de Giovanni Verga, ne put être mené à bien, la guerre s'intensifiant. Capturé et emprisonné, Visconti échappa au peloton d'exécution grâce à l'intervention de l'actrice María Denis qui raconte cette expérience dans son autobiographie Il Gioco della verità (Le Jeu de la vérité). À la fin du conflit, Visconti participa aux côtés de Mario Serandrei à la réalisation du documentaire Giorni di gloria (Jours de gloire), consacré à la Résistance et à la Libération.

Parallèlement, il monta des créations théâtrales (la compagnie formée avec Paolo Stoppa et Rina Morelli est restée légendaire, Vittorio Gassman les y rejoignit), ainsi que des mises en scène lyriques, son rêve d'une vie. Il dirigea Maria Callas, en 1955, dans La Sonnambula (La Somnanbule) de Vincenzo Bellini, et La traviata de Giuseppe Verdi.


La Terra trema (La Terre tremble)
En 1948, il revint derrière la caméra pour réaliser La Terra trema (La Terre tremble), un film polémique dénonçant ouvertement les conditions sociales des classes les plus défavorisées. C'était une adaptation du roman I Malavoglia de Giovanni Verga, de facture quasi documentaire, aux images splendides, mais de compréhension rendue difficile par l'utilisation du plus pur dialecte sicilien (précisément celui des pêcheurs d'Aci Trezza près de Catane). Le film ne reçut les faveurs du public ni à sa sortie, ni deux ans plus tard, en 1950, quand parut une seconde version doublée en italien.

Dans toute l'histoire du cinéma péninsulaire, seuls quatre films furent entièrement tournés en dialecte et sous-titrés en italien : La Terra trema fut le premier ; les autres, L'Arbre aux sabots (L'Albero degli zoccoli) (1978) d'Ermanno Olmi, en dialecte bergamasque, Giro di lune tra terra e mare (1997) de Giuseppe Gaudino, en dialecte campanien avec des citations latines, et enfin, LaCapaGira (2001) d'Alessandro Piva, en dialecte apulien.


Bellissima

Plus captivante pour le public fut sa troisième œuvre, Bellissima, (1951), écrite par Cesare Zavattini, une analyse sans concession des coulisses du monde clinquant du cinéma, avec l'une des actrices symboles du néo-réalisme italien, Anna Magnani, aux côtés de Walter Chiari ; y participèrent également le réalisateur Alessandro Blasetti, responsable des castings, et le présentateur Corrado Mantoni , dans son propre rôle.

Visconti réalisa l'année suivante l'épisode Anna Magnani du film Siamo donne, tiré d'une autre idée du bouillonnant Zavattini, celle de montrer des épisodes de la vie privée de quatre actrices célèbres (outre Magnani, on trouve Alida Valli, Ingrid Bergman et Isa Miranda), suivis de castings d'un concours de recherche de nouveaux visages féminins à lancer au cinéma.


Senso
En 1954, il réalisa son premier film en couleurs, Senso (librement tiré d'un récit de Camillo Boito), qui signa un tournant dans sa carrière, et que nombre de critiques interprétèrent comme une trahison du néo-réalisme.

Grande fresque historique relue de manière critique dans le contexte de l'analyse d'un drame privé, extrêmement recherchée dans le soin des détails du décor et dans la mise en scène (soin pour lequel Visconti fut reconnu unanimement comme un maître ; seul Franco Zeffirelli, son amant et élève déclaré, le suivit dans cette voie), Senso inaugura une série de films complexes et fascinants, imprégnés de violence et de tensions, toujours controversés par le public et par la critique ; la décadence humaine, morale et physique, y devint un leitmotiv qu'il déclina jusqu'à la fin de sa carrière.

Dans Senso, à l'époque de l'Italie du Risorgimento affrontant l'Autriche qui occupe toujours la Vénétie, et de la défaite de Custoza, une aristocrate vénitienne (Alida Valli), tombe éperdument amoureuse d'un officier de l'armée autrichienne (Farley Granger), qui ne songe, lui, qu'au moyen de s'échapper de l'armée grâce à l'argent que sa noble maîtresse pourrait lui procurer, ce qu'elle effectue en lui donnant le « trésor de guerre » des patriotes italiens ; se découvrant bafouée, elle dénonce son amant déserteur et le fait condamner au peloton d'exécution, avant de perdre la raison. Le film de Visconti fut l'objet d'importantes polémiques à la Mostra de Venise, et, au cours d'une soirée tumultueuse d'attribution des prix, il fut complètement ignoré par la critique, laquelle préféra attribuer le Lion d'or à Renato Castellani avec Giulietta e Romeo. Le film est important pour avoir rendu populaire la Symphonie nº 7 de Bruckner, utilisée par Visconti dans la bande sonore, comme il fera plus tard, avec l'Adagietto de la Cinquième de Gustav Mahler dans Mort à Venise.


Le Notti bianche (Les Nuits blanches)
En 1957, Luchino Visconti remporta le Lion d'Argent grâce à Le Notti bianche (Les Nuits blanches), tendre et délicate histoire d'amour inspirée du roman de Dostoïevski, interprétée par Marcello Mastroianni, Maria Schell et Jean Marais (avec la participation spéciale de Clara Calamai), film photographié en noir et blanc dans une atmosphère de plomb et de brume, dans un port inspiré de celui de Livourne, intégralement reconstitué à Cinecittà.


Rocco e i suoi fratelli (Rocco et ses frères)
En 1960, il reçut le Prix spécial du jury de la Mostra pour Rocco e i suoi fratelli, (Rocco et ses frères), odyssée d'une famille méridionale émigrée à Milan pour y chercher du travail, film traité sur le mode de la tragédie grecque, mais inspiré des Frères Karamazov de Dostoïevski. Le film fit scandale à cause de certaines scènes extrêmement crues et violentes pour l'époque, à tel point que la censure conseilla aux projectionnistes de mettre leur main sur l'objectif pendant les scènes incriminées. Le scénario est de Vasco Pratolini, Suso Cecchi D'Amico, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa, Enrico Medioli et Luchino Visconti.

L'année suivante, en 1961, il réalisa l'épisode Il lavoro (Le Travail) du film Boccace 70 auquel participèrent également Vittorio De Sica, Federico Fellini et Mario Monicelli. Visconti s'attaquait directement à la commission de censure qui avait malmené son film précédent.


Il Gattopardo (Le Guépard)
En 1962, il mit enfin d'accord les critiques et le public avec son plus grand succès, Il Gattopardo (Le Guépard), tiré du roman du même nom de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, et qui reçut la Palme d'or au Festival de Cannes. Le scénario est de Suso Cecchi D'Amico, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa, Enrico Medioli et Luchino Visconti. Interprété par une distribution éblouissante (Burt Lancaster, Claudia Cardinale, Alain Delon…), situé à l'époque du débarquement des partisans de Garibaldi en Sicile, le film relate les vicissitudes du prince Fabrizio Corbera di Salina (Burt Lancaster), grand propriétaire terrien contraint d'accepter l'union entre l'aristocratie désargentée et la nouvelle bourgeoisie, union atteignant son paroxysme dans la célébrissime scène finale du bal, laquelle occupe la dernière demi-heure du film, scène considérée unanimement comme le point d'orgue de l'art viscontien. Alberto Moravia s'exclama après avoir vu le film: « C'est le film de Visconti le plus pur, le plus équilibré et le plus exact ».

Le film fut distribué aux États-Unis et en Angleterre par la Twentieth Century Fox, mais au prix d'importantes coupures.


Période de transition
En 1965 sortit le film Vaghe stelle dell'Orsa (Sandra), histoire d'un inceste au titre inspiré par Giacomo Leopardi, encore interprété par Claudia Cardinale, suivi de La Strega bruciata viva, un épisode du collectif Le Streghe (1966), suivi de Lo Straniero, (L'Étranger) (1967), inspiré par le livre éponyme d'Albert Camus, dans lequel il dirigeait à nouveau Marcello Mastroianni.


La Tétralogie
À la fin des années soixante, Visconti élabora le projet d'une tétralogie allemande s'inspirant des thématiques mythologiques et décadentes de Wagner et Thomas Mann. Sur les quatre titres prévus, il n'en réalisa que trois.


La Caduta degli Dei (Les Damnés)
La Caduta degli Dei (Les Damnés), (1969), en est le premier film. Il s'agit de l'ascension et de la chute des membres de l'une des familles propriétaires des plus importantes aciéries allemandes pendant la montée du nazisme. Ce film marquait , après un petit rôle de domestique dans le sketch viscontien des "Sorcières", le premier grand rôle à l'écran de Helmut Berger, égérie et dernier amant de Visconti.


Morte a Venezia (Mort à Venise)

Le deuxième fut Morte a Venezia (Mort à Venise), (1971), tiré de la nouvelle de Thomas Mann, La mort à Venise, est une fresque sublime explorant le thème de l'inéluctabilité de la vieillesse et de la mort, associé à la quête de la beauté idéale et inaccessible, dans une Venise merveilleuse, progressivement enlaidie, abîmée par les mesures sanitaires dictées par le service de santé, lorsque se répand dans la ville une épidémie de choléra.


Ludwig (Ludwig, le crépuscule des dieux)
Le troisième et dernier volet fut Ludwig (Ludwig, le crépuscule des dieux), (1972), où Helmut Berger interpréta le rôle du jeune roi de Bavière, l'un des films les plus longs de l'histoire du cinéma (d'une durée de près de cinq heures dans sa version originale, plus précisément, d'après une version sortie en France en 1987, chez Ciné-Collection, en deux cassettes vidéos-VHS Secam, de 4 h et 42 minutes exactement ; toutes les autres versions sont incomplètes et mentent lorsqu'elles se prétendent intégrales) ; le film raconte l'histoire du roi Louis II de Bavière, la lente déchéance du jeune monarque idéaliste, visionnaire, qui préférait la rêverie, l'art, la beauté, l'amitié et l'amour aux charges du pouvoir, que nombre de ceux qu'il aimait trahirent, que son peuple trahit également, et qui finit par être interné ; il se noya, ainsi que son médecin, dans le lac de Starnberg, dans des circonstances mystérieuses.

La Tétralogie aurait dû se terminer avec une nouvelle adaptation cinématographique d'une œuvre de Thomas Mann, La Montagna incantata (La Montagne magique). Durant le tournage de Ludwig, Visconti fut victime d'un accident vasculaire cérébral qui le laissa à moitié paralysé.


Le testament et le dernier film
Malgré sa pénible condition physique, il parvint à tourner ses deux derniers films, où les thèmes de la déchéance et de la solitude deviennent de plus en plus prégnants.


Gruppo di famiglia in un interno (Violence et passion)
Gruppo di famiglia in un interno (Violence et passion), 1974), inspiré à la fois par Mario Praz, Roberto Bazlen, est ouvertement autobiographique, interprété par Burt Lancaster et Helmut Berger, acteurs qu'il retrouve ici.


L'Innocente (L'Innocent)
Ce dernier film, crépusculaire malgré la jeunesse des personnages et la lumière de Rome et de la campagne romaine, L'Innocent (L'Innocente), (1976), est librement inspiré du roman de Gabriele D'Annunzio, L'Innocent, titre de la version littéraire italienne (1892), (L'Intrus dans sa traduction française). À sa sortie, la presse n'en fit pas grand cas, trompée peut-être par la société bourgeoise décrite dans le film, par les décors et les costumes de la fin du XIX siècle. Se trompant sur le sens du film, elle n'y vit pas ce qu'il contenait, l'analyse profonde du seul sentiment amoureux, sentiment universel, et de la dépendance qu'il implique, compliquée, douloureuse, voire destructrice.

Dans L'Innocent, on assiste à la désagrégation d'un couple jeune, sans enfants, formé par Tullio Hermil (Giancarlo Giannini), le mari, qui préfère ses maîtresses à sa femme, et par Giulianna (Laura Antonelli), sa femme. Celle-ci, humiliée, lassée, tombe amoureuse d'un autre homme et attend de lui un enfant, qu'elle décide de garder. Tullio, qui dénonçait l'hypocrisie de la société et plaidait pour la liberté de pensée et de mœurs (ici, pour la liberté de l'avortement), est contraint d'attendre la naissance de l'enfant. Devenu amoureux de Giulanna jusqu'à l'obsession, il réalise qu'en ayant toujours refusé de l'aimer et de dépendre de ses sentiments, il avait tenté d'échapper ainsi à l'« emprisonnement » selon lui, du lien amoureux. Son amour, fou au point de le pousser à vouloir tuer l'enfant, et la haine que lui déclare Giulianna en le quittant, le poussent au suicide.

Peu de temps après avoir visionné, avec ses proches collaborateurs, le film dans un premier montage dont il n'était pas satisfait, Visconti mourut (au printemps 1976), victime d'une forme grave de thrombose. Le film fut présenté au public dans cette version, mis à part quelques retouches apportées à la mise en scène par sa collaboratrice Suso Cecchi d'Amico qui se basait sur les indications laissées par le réalisateur au cours d'une discussion de travail.

Visconti avait dit ne pas se retrouver dans ce film, et avoir « filmé non seulement la désagrégation d'une famille, mais aussi celle d'une certaine société ». Jean-Louis Bory, critique de cinéma au Nouvel Observateur, n'y vit, à sa sortie en 1976, que le détournement d'un « mélodrame mondain qui lui devient prétexte pour peindre une société qui n'existe plus que par la représentation qu'elle se donne à elle-même ».

Rina Morelli, actrice que Visconti estimait beaucoup et avec laquelle il avait partagé les grandes saisons théâtrales de l'immédiat après-guerre, mourut peu de temps après lui.

Un musée est consacré à Luchino Visconti à Ischia.

Best films

The Leopard (1963)
(Director)
Death in Venice (1971)
(Director)
Rocco and His Brothers (1960)
(Director)
Ludwig (1973)
(Director)
The Damned (1969)
(Director)

Usually with

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Filmography of Luchino Visconti (27 films)

Display filmography as list

Actor

Marcello, una vita dolce, 1h38
Genres Documentary
Actors Marcello Mastroianni, Claudia Cardinale, Anouk Aimée, Sergio Castellitto, Ursula Andress, Lina Wertmüller
Roles Self (archive footage)
Rating68% 3.40523.40523.40523.40523.4052
Une vie vécue avec douceur, ce doux regard et ce sourire narquois, cette légendaire paresse. Aujourd’hui encore, dire Mastroianni ou Marcello évoque une époque : un monde fait de bravoure, de beauté, de charme, de gentillesse. Au travers d’interviews de ses proches et de ses collaborateurs, d’extraits de films et d’images d’archives, ce documentaire narré par Sergio Castellitto veut raconter un homme qui a été le plus grand acteur italien et a vécu de façon extraordinaire avec le succès, en pensant souvent qu’il n’était peut-être qu’en train de rêver.
Searching for Tadzio, 30minutes
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Documentary
Actors Luchino Visconti, Björn Andrésen
Roles Self (uncredited)
Rating63% 3.192193.192193.192193.192193.19219
The Earth Trembles, 2h45
Directed by Franco Zeffirelli, Francesco Rosi, Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama
Themes Films about animals, Seafaring films, Transport films, Films about the labor movement, Political films
Actors Luchino Visconti, Mario Pisu, Antonio Pietrangeli
Roles Narrator (voice) (uncredited)
Rating77% 3.896253.896253.896253.896253.89625
The story takes place in Aci Trezza (Jaci Trizza), a small fishing village on the east coast of Sicily, Italy.

Director

The Innocent, 2h8
Directed by Luchino Visconti
Origin France
Genres Drama, Historical, Romance
Actors Giancarlo Giannini, Laura Antonelli, Jennifer O'Neill, Rina Morelli, Massimo Girotti, Marc Porel
Rating73% 3.690633.690633.690633.690633.69063
The story is set in the late nineteenth century. Tullio Hermil (Giancarlo Giannini), a wealthy Roman aristocrat married to Giuliana (Laura Antonelli) lives his sexual life with a possessive aristocratic mistress (Jennifer O'Neill), Teresa. However, his interest in his wife Guliana is rekindled when he sees Guliana's happiness after she has begun a love affair with a novelist, Filippo d'Aborio. She becomes pregnant by him. Tullio urges an abortion. She refuses. d'Arborio dies of a tropical infection. Tullio cannot tolerate the healthy male child delivered to Giuliana, although he tries. While the family are at Christmas mass he exposes the baby and it dies, apparently of natural causes. Giuliana, who knows Tullio has murdered the baby, leaves him. Tullio attempts to rekindle his affair with Teresa and takes her to his town house. There they attempt to make love. When she tells him she no longer loves him he shoots himself in the heart and dies. Teresa picks up her belongings and leaves.
Conversation Piece, 2h
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama, Romance
Themes Peinture, Films about sexuality, LGBT-related films, LGBT-related films, LGBT-related film
Actors Burt Lancaster, Helmut Berger, Silvana Mangano, Romolo Valli, Claudia Cardinale, Claudia Marsani
Rating73% 3.695163.695163.695163.695163.69516
Retired American professor (Burt Lancaster) lives a solitary life in a luxurious palazzo in Rome. He is confronted by a vulgar Italian marchesa (Silvana Mangano) and her companions: her lover (Helmut Berger), her daughter (Claudia Marsani) and her daughter's boyfriend (Stefano Patrizi) and is forced to rent to them an apartment on an upper floor of his home. From this point on, his quiet routine is turned into chaos by his tenants' machinations, and everybody's life takes an unexpected but inevitable turn.
Ludwig
Ludwig (1973)
, 4h45
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama, Biography, Historical
Themes Films about music and musicians, Politique, Films about sexuality, LGBT-related films, Films about classical music and musicians, Musical films, Political films, LGBT-related films, Films about royalty, LGBT-related film
Actors Helmut Berger, Trevor Howard, Silvana Mangano, Sonia Petrovna, Romy Schneider, Gert Fröbe
Rating74% 3.747753.747753.747753.747753.74775
Évocation de la vie de Louis II de Bavière, depuis son couronnement à l'âge de dix-huit ans et demi jusqu'à son internement et sa mort à quarante. On y découvre la complicité presque amoureuse qui le lie à sa cousine Sissi (la jeune impératrice d'Autriche-Hongrie) qui est à deux doigts de parvenir à lui faire épouser sa sœur Sophie malgré le peu d'attirance qu'il a pour celle-ci, son entichement déraisonnable pour la musique de Richard Wagner, dont il devient le très généreux mécène au point de lui faire construire un opéra, les circonstances qui l'amènent à céder aux penchants qui lui seront funestes : son goût du rêve, du post-romantisme, des garçons (son palefrenier devenant son chambellan et homme de confiance très intime), des châteaux de contes de fées, pour l'édification desquels il dépense des fortunes et dans lesquels il fuira les dures réalités de son temps (à savoir : l'irrésistible unification allemande autour de la Prusse de Bismarck qui vassalise tous les autres royaumes ou principautés germaniques, Bavière y compris) en s'imaginant, entouré d'une garde rapprochée de serviteurs, qu'il est encore vrai roi en son royaume. Jusqu'à ce que le gouvernement effectif de Munich l'extirpe de son rêve et l'interne au château de Berg… où il meurt dès le lendemain de son arrivée en tentant, dans des circonstances jamais vraiment élucidées, de s'évader.
Death in Venice, 2h10
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama, Fantasy, Historical
Themes Medical-themed films, Films about music and musicians, Films about sexuality, LGBT-related films, Films about classical music and musicians, Musical films, Films about viral outbreaks, LGBT-related films, Disaster films, LGBT-related film
Actors Dirk Bogarde, Silvana Mangano, Romolo Valli, Mark Burns, Nora Ricci, Björn Andrésen
Rating73% 3.698283.698283.698283.698283.69828
The protagonist, Gustav von Aschenbach, travels to Venice for health reasons. There, he becomes obsessed with the stunning beauty of an adolescent Polish boy named Tadzio who is staying with his family at the same Grand Hôtel des Bains on the Lido as Aschenbach.
The Damned
The Damned (1969)
, 2h36
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama, War, Historical
Themes Films about families, Films about sexuality, Films about suicide, Rape in fiction, LGBT-related films, Films about pedophilia, Transgender in film, Political films, LGBT-related films, LGBT-related film, Cross-dressing in film
Actors Dirk Bogarde, Ingrid Thulin, Helmut Griem, Helmut Berger, Renaud Verley, Umberto Orsini
Rating73% 3.697813.697813.697813.697813.69781
The film centers on the Essenbecks, a wealthy industrialist family who have begun doing business with the Nazi Party. On the night of the Reichstag fire, the family's conservative patriarch, Baron Joachim von Essenbeck, who represents the old aristocratic Germany and detests Hitler, is murdered. Herbert Thalmann, the family firm's vice president, who openly opposes the Nazis, is framed for the crime. He escapes the grasp of the Gestapo, but his wife Elizabeth and their children do not.
The Witches, 1h50
Directed by Vittorio De Sica, Mauro Bolognini, Pier Paolo Pasolini, Luchino Visconti, Franco Rossi
Origin Italie
Genres Drama, Comedy, Comedy-drama, Romance
Themes Seafaring films, Transport films
Actors Silvana Mangano, Annie Girardot, Alberto Sordi, Massimo Girotti, Totò, Clint Eastwood
Rating60% 3.0003853.0003853.0003853.0003853.000385
The film has a strong mold satirical denounces the status of women in the sixties in Italy. Through five episodes, it is the manner in which it is considered to be the woman in modern society, that is, as a real witch.
The Witches, 31minutes
Directed by Vittorio De Sica, Mauro Bolognini, Pier Paolo Pasolini, Luchino Visconti, Franco Rossi
Origin Italie
Genres Drama, Comedy, Anthology film, Romance
Actors Annie Girardot, Totò, Ninetto Davoli, Massimo Girotti, Silvana Mangano, Clint Eastwood
Rating60% 3.0003853.0003853.0003853.0003853.000385
Un vieil homme, accompagné de son grand nigaud de fils, est agenouillé devant la tombe de son épouse, morte après avoir mangé des champignons empoisonnés. Aussitôt, ils se mettent à la recherche d'une femme pour remplacer cette mère et épouse. Avant tout, ils se mettent d'accord pour qu'elle ne soit pas rousse! Au bout d'un an, ils finissent par trouver une très jolie jeune femme, sourde et muette. Pour réunir plus d'argent et améliorer leur habitation (une pauvre baraque en zone industrielle), ils organisent un faux suicide de la jeune épousée, du sommet du Colisée. Malheureusement, celle-ci glisse sur une peau de banane et meurt réellement.
The Stranger, 1h50
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama
Actors Marcello Mastroianni, Anna Karina, Bernard Blier, Georges Géret, Georges Wilson, Bruno Cremer
Rating70% 3.5460153.5460153.5460153.5460153.546015
Mersault's friend Sintès beats his girlfriend and is sued by her. At court Mersault testifies to his friend's advantage. Sintès is off the hook but now the girl's male relatives stalk Mersault. He shoots one of them and ends up in prison.
Sandra
Sandra (1965)
, 1h45
Directed by Luchino Visconti
Origin Italie
Genres Drama, War
Themes Films about families, Films about religion, Films about sexuality, Films about Jews and Judaism
Actors Michael Craig, Claudia Cardinale, Jean Sorel, Renzo Ricci, Fred Williams, Marie Bell
Rating71% 3.591193.591193.591193.591193.59119
Visconti's retelling of the Electra story starts with Sandra/Electra (Claudia Cardinale) returning to her ancestral home in Italy - and reviving an intimate involvement with her brother (Sorel) which troubles her naive husband (Michael Craig) - on the eve of an official ceremony commemorating the death of her Jewish father in a Nazi concentration camp. As ever with Visconti, he is ambivalently drawn to the decadent society he is ostensibly criticising; and Armando Nannuzzi's camera lovingly caresses the creaking old mansion, set in a landscape of crumbling ruins, where the incestuous siblings determine to wreak revenge on the mother (Bell) and stepfather (Ricci) who supposedly denounced their father.