Martin Ritt is a Actor, Director and Co-Producer American born on 2 march 1914 at New York City (USA)
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Nationality USABirth 2 march 1914 at New York City (
USA)
Death 8 december 1990 (at 76 years) at Santa Monica (
USA)
Martin Ritt (March 2, 1914 – December 8, 1990) was an American director and actor who worked in both film and theater. He was born in New York City.
Some of the movies he directed include The Long, Hot Summer (1958), Paris Blues (1961), Hemingway's Adventures of a Young Man (1962), Hud (1963), The Outrage (1964), The Spy Who Came in from the Cold (1965), Hombre (1967), The Great White Hope (1970), Sounder (1972), Conrack (1974), Norma Rae (1979), Cross Creek (1983), Murphy's Romance (1985), Nuts (1987) and Stanley & Iris (1990).
Biography
Après des études en Caroline du Nord au collège d'Elon, puis à l'université de Saint John, où il pratique avec succès le football américain et l'art dramatique, Martin Ritt décide de devenir acteur. Révolté par les injustices sociales accentuées par les conséquences de la crise de 1929, il participe activement à des groupes de théâtre engagés, où il est, par exemple, l'un des seuls acteurs blancs dans la pièce Porgy and Bess et remarqué par l'administration Roosevelt, on lui confie de participer au projet du Federal Theater financé par le gouvernement. Comme Nicholas Ray, Elia Kazan et Joseph Losey, il va sillonner le pays en jouant et mettant en scène des pièces de gauche radicale, ce qui lui vaudra plus tard quelques ennuis avec le sénateur Joseph McCarthy. S'il n'a jamais adhéré au Parti communiste américain, Ritt demeura toute sa vie fidèle à ses idéaux de jeunesse, dans sa vie comme dans son travail.
Engagé dans l'US Air Force, en 1941, Martin jouera pour la première fois au cinéma en 1944 dans un petit rôle d'aviateur dans Winged Victory réalisé par George Cukor, après l'avoir interprété avec succès à Broadway. Démobilisé, il continue sa carrière d'acteur et de metteur en scène jusqu'en 1952, où il entre à la télévision. Il va y produire et diriger des adaptations de pièces de théâtre, notamment de Somerset Maugham pour le petit écran, où, là encore, il pensait pouvoir toucher plus de gens grâce à ce nouveau médium, sans renoncer à ses convictions.
Mais, comme nombre de ses amis, Ritt se fait remarquer par une brochure anticommuniste, Counterattack, animé par des agents du FBI, où on le soupçonne de sympathie avec Moscou lors de ses activités pendant le New Deal. Ce qui lui vaudra d'être black-listé et interdit de télévision. Il retourne alors au théâtre jusqu'en 1956 et exerce à l'Actors Studio où il dirigera James Dean.
Ses débuts en 1957 à Hollywood sont assez laborieux. Il adapte une pièce de Robert Alan Aurthur écrite pour la télévision (A Man Is Ten Feet Tall) sous le titre L'Homme qui tua la peur, fonctionnant sur un schéma conflictuel en vogue à l'époque, situé dans le milieu des syndicats de docker contre un patron inflexible, avec Jack Warden, en affreux raciste, Sidney Poitier en noir humaniste et entre les deux un névrosé, interprété par le jeune John Cassavetes. Cette première œuvre reçut un succès d'estime mérité, surtout pour sa direction d'acteurs bien maitrisée. Puis ce fut, la même année, No Down Payment, peinture de trois couples de la classe moyenne – assez conventionnelle et mélodramatique, mais où surnageait l'interprétation de Joanne Woodward (femme de Paul Newman) qui allait marquer le début d'une longue collaboration.
Suivirent trois films adaptés de romanciers : en 1958 Les Feux de l'été tiré du Hameau de William Faulkner, avec le couple complice Newman-Woodward, Orson Welles et Angela Lansbury, L'Orchidée noire avec Anthony Quinn et Sophia Loren (en tournée aux USA). En 1959, à nouveau Faulkner, dans Le Bruit et la Fureur avec Yul Brynner, Joanne Woodward. Malgré une bonne volonté et un succès honorable, Ritt échoua devant l'insurmontable tâche de transposer un monument de la littérature à l'écran.
L'année suivante, c'est Cinq femmes marquées, un quintet de jeunes femmes yougoslaves soutenant les partisans en lutte contre les nazis, avec Silvana Mangano, Vera Miles et Jeanne Moreau, dans une coproduction internationale très prisée dans les années 1960. Puis suivirent trois films avec son acteur fétiche, Paul Newman : en 1961, Paris Blues, vision « rittienne » d'un Américain à Paris, mais version jazz, assez cliché, avec Woodward et Poitier, en 1963, Le Plus Sauvage d'entre tous, western moderne avec Patricia Neal et Melvyn Douglas, avec trois oscars et un grand succès critique, en 1964, The Outrage adaptation mexicaine de Rashomon de Kurosawa avec Claire Bloom et Edward G. Robinson. Deux ans auparavant, Ritt tourna Aventures de jeunesse, d'après les récits autobiographiques de l'écrivain Ernest Hemingway.
À partir de 1965, Martin Ritt, ayant remporté des succès commerciaux et critiques, semble vouloir suivre une voie plus personnelle. Il s'attaque d'abord au best-seller de John le Carré L'Espion qui venait du froid où, tout en respectant le roman d'espionnage, il trace, avec Richard Burton, le portrait d'un espion bureaucrate au temps de la guerre froide. Ce qui lui vaudra seulement deux nominations aux Oscars. Et deux ans plus tard, il signe un de ses meilleurs films, Hombre, portrait d'un blanc apache christique qui va se sacrifier pour sauver les passagers d'une diligence à la John Ford. Ici, peu de dialogues, aucune référence théâtrale, peu d'effets.
Best films
(1979)
(Director)
(1963)
(Director)
(1960)
(Director)
(1983)
(Director) Usually with