Ralph Bakshi is a Actor, Director, Scriptwriter, Producer, Additional Photography and Animation Department Coordinator American born on 29 october 1938 at Haifa (Israel)
Ralph Bakshi
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Birth name Ralph BakshiNationality USABirth 29 october 1938 (86 years) at Haifa (
Israel)
Ralph Bakshi (born October 29, 1938) is an American director of animated and live-action films. In the 1970s, he established an alternative to mainstream animation through independent and adult-oriented productions. Between 1972 and 1992, he directed nine theatrically released feature films, five of which he wrote. He has been involved in numerous television projects as director, writer, producer and animator.
Beginning his career at the Terrytoons television cartoon studio as a cel polisher, Bakshi was eventually promoted to director. He moved to the animation division of Paramount Pictures in 1967 and started his own studio, Bakshi Productions, in 1968. Through producer Steve Krantz, Bakshi made his debut feature film, Fritz the Cat, released in 1972. It was the first animated film to receive an X rating from the Motion Picture Association of America, and the most successful independent animated feature of all time.
Over the next eleven years, Bakshi directed seven additional animated features. He is well known for such films as Wizards (1977), The Lord of the Rings (1978), American Pop (1981) and Fire and Ice (1983). In 1987, Bakshi returned to television work, producing the series Mighty Mouse: The New Adventures, which ran for two years before it was canceled due to complaints from a conservative political group over perceived drug references. After a nine-year hiatus from feature films, he directed Cool World (1992), which was largely rewritten during production and received poor reviews. Bakshi returned to television with the live-action film Cool and the Crazy (1994) and the anthology series Spicy City (1997).
He founded the Bakshi School of Animation and Cartooning in 2003. During the 2000s, he has focused largely on painting. He has received several awards for his work, including the 1980 Golden Gryphon for The Lord of the Rings at the Giffoni Film Festival, the 1988 Annie Award for Distinguished Contribution to the Art of Animation, and the 2003 Maverick Tribute Award at the Cinequest Film Festival. Biography
Jeunesse et premières armes à la télévision
Ralph Bakshi est né le 29 octobre 1938 à Haïfa, aujourd’hui en Israël, mais qui faisait alors partie de la Palestine mandataire. En 1939, sa famille émigra à New York pour échapper à la Seconde Guerre mondiale, et c’est dans le quartier de Brownsville, circonscription de Brooklyn, qu’il grandit. Enfant, Bakshi était passionné par les bandes dessinées et par l’art en général. Pendant son adolescence, il pratiqua également la boxe. Bakshi fréquenta d’abord le « Thomas Jefferson High School », mais partit plus tard suivre les cours de la « School of Industrial Art » — « École des arts industriels » —, un établissement situé dans le quartier de Manhattan et qui porte aujourd’hui le nom de « High School of Art and Design » ; il en sortit diplômé en 1957, avec une mention dans la branche bande dessinée/ animation. À l’âge de 18 ans, Bakshi fut engagé comme polisseur de cellulos par les studios Terrytoons ; là il gravit progressivement les échelons, passant du poste de peintre de cellulos, à celui d’encreur, avant de finalement devenir animateur. À l’âge de 25 ans, il réalisait des programmes télévisés avec des personnages tels que Super Souris (Mighty Mouse), Heckel et Jeckel (Heckle and Jeckle), Deputy Dawg, et Foofle.
En 1966, durant une série de réunions de lancement avec CBS, après que toutes les propositions de Terrytoons eurent été rejetées, Bakshi, qui n’avait rien préparé, suggéra l’idée d’un dessin animé parodique ayant pour personnage principal un super-héros. CBS donna le feu vert à la série, appelée The Mighty Heroes , et la production débuta avec Bakshi comme réalisateur. En 1967, Bakshi fut nommé à la tête de Famous Studios, le département animation de Paramount Pictures. Deux ans plus tard, il fonda Ralph's Spot, son propre studio, qu’il établit comme une alternative à ce qui se faisait habituellement dans le domaine, en produisant des films à sa manière, et en donnant un coup de pouce à la carrière d’animateur de femmes et de personnes issues de minorités ; ses employés recevaient aussi un salaire plus élevé que dans n’importe quel autre studio. Associé au producteur Steve Krantz , Bakshi travailla sur un certain nombre de séries télévisées à petit budget, comme Robin Fusée (Rocket Robin Hood), produite au Canada et aux États-Unis et diffusée an Amérique de 1966 à 1969, et L'Araignée (Spider-Man), diffusée de 1967 à 1970 aux États-Unis et à partir de 1977 en France.
Fritz the Cat et Heavy Traffic
En 1971, Krantz donna son accord pour produire le premier long-métrage de Bakshi. Ensemble, ils arrêtèrent leur choix sur une adaptation de Fritz le Chat (Fritz the Cat), la bande dessinée underground à succès de Robert Crumb. Au départ, Bakshi était réticent à l’idée de la réaliser, étant donné que cela faisait plusieurs années qu’il travaillait sur des films d’animation avec des personnages animaliers et qu’il souhaitait se concentrer davantage sur des personnages humains. Pour la réalisation du film, Bakshi eut recours à plusieurs techniques d’animation expérimentales, qu’il continuera à exploiter tout au long de sa carrière, notamment l’emploi de plans en prise de vue réelle et de photographies, et le recours à des procédés d’enregistrement dans le style documentaire. Le doublage original fut assuré par Skip Hinnant, Rosetta LeNoire, John McCurry, Phil Seuling et Judy Engles. Quand il sortit, Fritz the Cat fut le premier dessin animé classé X aux États-Unis. Ce fut également le premier film d’animation indépendant à engranger une recette de plus de 100 millions de dollars américains.
Les critiques furent en grande partie positives. Vincent Canby, du New York Times, écrivit à propos du film : « [Il est] drôle d’un bout à l’autre […] [On y trouve] de quoi choquer à peu près tout le monde. » Dans le Hollywood Reporter, Paul Sargent Clark le qualifia de « puissant et audacieux », alors que pour Newsweek, ce n'était qu'une « une saga anodine, stupide, pro-jeunes, conçue pour secouer uniquement le box-office ». La critique du Wall Street Journal à propos du film fut mitigée, de même que celle de Cue. Plusieurs animateurs bien connus firent paraître une annonce en pleine page dans Variety pour critiquer le contenu adulte de l’œuvre ; et même Robert Crumb, créateur du personnage de Fritz, désavoua celle-ci.
Au sujet de Fritz the Cat, Bakshi déclara que « beaucoup de gens étaient devenus dingues. Les responsables de la structure du pouvoir [...] ont pensé que j’étais un pornographe, et ils m’ont rendu les choses difficiles. C'est à des gens plus jeunes, à ceux qui pouvaient accepter les idées nouvelles, que je m’adressais. Je ne m’adressais pas au monde entier. Pour ceux qui l’ont aimé, ce fut un énorme succès ; et quant aux autres, ils voulaient tous me tuer. »
En 1973, Bakshi entama la production de Heavy Traffic, une histoire personnelle racontant la vie des rues dans les quartiers déshérités. Le film intégra dans sa réalisation bon nombre de techniques qui étaient devenues la marque de fabrique de Bakshi depuis ses débuts. Lors du tournage, celui-ci se lia très rapidement d’amitié avec le producteur Albert S. Ruddy (au cours d’une projection du Parrain), et lança l’idée de Harlem Nights, un film vaguement inspiré des Contes de l'oncle Rémus et qui, plus tard, allait devenir Coonskin. Lorsque Steve Krantz apprit que Bakshi souhaitait travailler avec Ruddy, il lui ferma les portes du studio, ne l’autorisant à revenir achever Heavy Traffic qu’au bout de deux semaines.
Newsweek écrivit que Heavy Traffic contenait « de l’humour noir, un côté fortement grotesque, et une beauté brute particulière. Les scènes de violence et de sexualité sont explicites et les parodies de la pornographie de chair et de sang […] une célébration de la décadence urbaine. » Selon Charles Champlin, dans le New York Times, le film était « de l’énergie furieuse, on éprouve en le regardant aussi souvent de la gêne que de l’hilarité. » The Hollywood Reporter le qualifia de « choquant, scandaleux, offensant, parfois incohérent, manquant par moments d’intelligence. En même temps, c'est aussi une œuvre d’art cinématographique authentique, et Bakshi est sans doute l'animateur américain le plus créatif depuis Disney. » Grâce à Heavy Traffic, Ralph Bakshi devint aux États-Unis, depuis Walt Disney, la première personne de l’industrie du cinéma d’animation à avoir produit consécutivement deux succès commerciaux. Lors de sa sortie, le film fut toutefois censuré dans la province d’Alberta au Canada.
Coonskin et Hey Good Lookin'
Après Heavy Traffic, Bakshi mit un terme à son partenariat avec Steve Krantz et démarra son propre studio. Bakshi et Ruddy commencèrent la production de Harlem Nights avec, à l’origine, Paramount Pictures comme distributeur. Le film, qui fut par la suite rebaptisé Coonskin No More... avant de trouver son titre définitif Coonskin, avait été choisi du fait de l’intérêt porté par Bakshi à l’histoire des Afro-Américains aux États-Unis, et constituait une attaque contre le racisme et les stéréotypes raciaux. Pour la réalisation de Coonskin et celle d’un autre de ses longs métrages, Hey Good Lookin', Bakshi engagea plusieurs animateurs afro-américains, parmi lesquels Brenda Banks, qui fut la première animatrice noire américaine. La sortie de Coonskin dut être repoussée à la suite de protestations du Congress of Racial Equality, qui accusa à la fois le film et Bakshi d’être racistes. C’est finalement Bryanston Distributing Company qui se chargea de la distribution au lieu de la Paramount, et cette dernière annula un autre projet que Bakshi et Ruddy étaient occupés à développer : The American Chronicles.
Ralph Bakshi utilise fréquemment la rotoscopie dans ses films, notamment dans American Pop, entièrement réalisé avec cette technique.
Il vit actuellement à Santa Fe où il peint.
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