Le documentaire retrace la vie de Glenn Milstead, dont le personnage de Divine a été sacré « plus belle femme du monde ». Petit garçon timide, jeune homme complexé, il découvre les bars gays puis le travestissement. Un voisin passionné de cinéma, John Waters, le fait tourner dans ses premiers films. Avec ses amis habilleur et maquilleur, Milstead crée le personnage excessif et scandaleux de Divine qu'il interprète dans les films Mondo Trasho, Multiple Maniacs et Pink Flamingos. À la fin des années 1970, il se lance dans la chanson et fait plusieurs tournées aux États-Unis et en Europe. Il revient au cinéma en 1981 avec Polyester, puis dans Lust in the Dust de Paul Bartel et Wanda's Café. Peu après le succès de Hairspray, il meurt d'une crise cardiaque dans son sommeil.
Outrage argues that several American political figures have led closeted gay lives while supporting and endorsing legislation that is harmful to the gay community. The film examines mass media's reluctance to discuss issues involving gay politicians despite many comparable news stories about heterosexual politicians and scandals. Outrage describes this behavior as a form of institutionalized homophobia that has resulted in a tacit policy of self-censorship when reporting on these issues. The film is based on the work of blogger Michael Rogers and his site BlogActive.com.
« De 1975 jusqu’en 1983, sortirent en salles de cinéma en France, 75 films d’un genre cinématographique inédit : le porno homo français. Tous filmés en 16 mm, la plupart munis de visas d’exploitation délivrés par le CNC (Centre national du cinéma), ces films sortirent dans les salles de cinémas parisiennes qui projetaient du porno homo (Le Dragon, La Marotte, le Hollywood Boulevard…) et dans quelques salles en province. Ils furent produits essentiellement par 3 sociétés de production : Les films de la Troïka (Norbert Terry), AMT Productions (Anne-Marie Tensi) et Les films du Vertbois (autour de Jacques Scandelari). Ce genre, subrogé par la vidéo, s’éteint en 1983 avec « Mon ami, mon amour ». Depuis lors, le cinéma pornographique homosexuel n’a plus jamais été distribué dans les salles de cinéma en France.
Ce documentaire traite d'une amitié entre deux jeunes adolescents prostitués, Nino et Doudou, palestiniens homosexuels qui mènent une vie d'humiliation pour survivre à Tel-Aviv. Le conflit israélo-palestinien demeure en toile de fond du reportage, avec notamment l'élection d'Ariel Sharon.
Dix femmes, vivant pour la plupart à Vancouver ou à Toronto, parlent de leur vie de lesbienne dans les années 1940, 1950 et 1960 : elles découvrent les romans en fascicules de l'époque sur les femmes amoureuses, leurs premières aventures, la douleur de la rupture, la fréquentation des bars gays, les descentes de police, les réactions des hommes et l'étiquette des rôles masculins et féminins. Les interviews et les images d'archives sont entrecoupées de quatre chapitres dramatisés d'un roman de gare, "Forbidden Love" : Laura quitte son bled pour la ville, où elle rencontre Mitch dans un bar. Les étincelles fusent, les rires et la joie aussi. Ann Bannon, l'un des auteurs de ces romans de poche sur l'amour interdit, parle du genre.