Moctar is a young boy who, although born in France, has grown up in Mali. At the age of eleven, he moves with his family to live in Paris. Moctar struggles to adjust to life in France, and is homesick for Africa. He begins to see visions of a hyena in the street. When he tells people, nobody believes him. He is laughed at by his schoolmates and sent to the school psychologist. He meets a man in the street called Paulo who helps Moctar to understand his visions.
When school is out, the children take over the street. This is where they learn to fight and steal, where they fall in love and play football, where they dance, cook, make toys or musical instruments, keep shop... All the resourcefulness of these children from Burkina Faso is featured in a series of quick and humorous sketches.
A lion causes ravages among the livestock. Several people disappear. Seeing the village chief is doing nothing, a young shepherd, Samba, decides to follow the lion’s tracks on his own. But not just anyone can hunt a lion and Samba is trapped by it. Despite his courage, the lion almost kills him. Luckily, a young hunter appears and kills the animal. Samba’s life is saved, but not his honor. He wants to take the lion’s tale back to the village, but Tanko won’t let him. The trophy is his. The lion is dead, yet people keep on disappearing.
Thomas is a smuggler, shipping European refugees who hope to find a better life in Africa. One day his boat sinks and he is washed up on the African coast as the only survivor. He then makes his way to the nearest city - Drexciya.
Quelques semaines cruciales de la vie de Papou et Goumbé sur toile de fond d'examen du baccalauréat. La façon contrastée dont ils gèrent leurs relations avec la famille, les copains et les filles, ainsi que leurs choix face aux dangers de la drogue, l'argent facile, le mariage forcé et la corruption : autant de facettes révélatrices du mal de vivre de jeunes adolescents en Afrique aujourd'hui.
Un paysan souhaite faire l'amour à sa femme, mais celle-ci lui demande d'abord de trouver des préservatifs. L'homme part à la boutique mais, hélas, il y a rupture de stock. Il reprend son vélo et part au marché où il finit par les trouver. De retour chez lui sa femme lui annonce qu'elle en avait mais qu'elle l'avait envoyé afin de savoir à quel point il tenait à elle.
Karim a 12 ans. Il vit avec sa mère, Aïsha, et son oncle, Issa. Car suite à la mystérieuse disparition de son mari, Aïsha a dû se remarier avec cet oncle de Karim, qui est un véritable tyran. Le jeune garçon travaille aux champs et vend des poulets et des calebasses sur les marchés. La vie s’écoule ainsi au quotidien jusqu’au jour où Sala se rend au village de Karim pour y passer les vacances. Sala est une jeune fille de 12 ans qui vit en ville dans un milieu aisé. Malgré leurs différences, malgré leur âge, les deux enfants apprennent à s’aimer.
Au mois d'août 1987, le capitaine Thomas Sankara, chef de l'État burkinabé, prononce un discours à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. Il évoque les errements de la révolution qui a transformé la Haute-Volta en Burkina Faso. Révolution qu'il a déclenché quatre ans plus tôt, le 4 août 1983, avec son frère adoptif, Blaise Compaoré.
Depuis 1969, au Burkina Faso se déroule tous les deux ans, un des événements cinématographiques les plus importants du continent africain : le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La ville devient durant dix jours la capitale des cinéastes du continent et attire aussi producteurs, distributeurs, réalisateurs, comédiens, journalistes, télévisions et radios du monde entier. Moustapha Alassane, cinéaste nigérien fut, avec Sembène Ousmane, Timité Bassori…, l'un des pionniers de ce festival humaniste. Créateur et conteur intarissable, réalisateur de films de fiction, de documentaires et de films d’animation, Moustapha Alassane, pris dans l’ambiance du FESPACO, au bord de la piscine de l’hôtel Indépendance, raconte les débuts du FESPACO, se souvient... salue des amis cinéastes, plaisante.
The documentary depicts an ephemeral town made up by men, women and children who all arrived with the same goal: To find gold and make it rich. The Diosso Hill, in Burkina Faso, was transformed by the presence of thousands of people, often without their families knowing that they were even there. Prospectors, dynamite blasters, retailers, prostitutes, healers, etc., all risk their lives daily, fight against themselves and amongst themselves and, finally, seem unable to leave this place set apart from time.
Les mythes sont porteurs de voyages et de migrations. Les Africains viennent encore souvent chercher le « salut » et la fortune en Europe, la tête remplie d’images idylliques de l’eldorado. Mais le « jugement dernier », c’est toujours là-bas, en Afrique, qu’il est donné : il faut réussir et le montrer. La honte guette ceux qui rentreraient les mains vides, sans valider ce mythe, cette image rêvée de Paris. Pourtant, la réalité est sans pitié. La vie des immigrés africains à Paris ressemble parfois à un combat démesuré et le rêve peut tourner à l’enfer. Il faut alors mentir, se mentir aussi parfois.