Suzy Solidor is a Actor French born on 18 december 1900
Suzy Solidor
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Birth name Suzanne-Louise-Marie MarionNationality FranceBirth 18 december 1900Death 31 march 1983 (at 82 years) at Nice (
France)
Suzy Solidor (18 December 1900 – 30 March 1983) was a French singer and actress, appearing in films such as La Garçonne.
Suzy Solidor was born in 1900 in the Pie district of Saint-Servan-sur-Mer in Brittany, France, under the name of Suzanne Louise Marie Marion. She was the daughter of Louise Marie Adeline Marion, a 28-year-old single mother. In 1907 she became Suzy Rocher when her mother married Eugène Prudent Rocher. She later changed her name to Suzy Solidor when she moved to Paris in the late 1920s, taking the name from a district of Saint-Servan in which she had lived.
Early in 1930 she became a popular singer and opened a chic nightclub called La Vie Parisienne. She was openly lesbian.
One of the singer’s most famous publicity stunts was to become known as the “most painted woman in the world”. She posed for some of the most celebrated artists of the day including Pablo Picasso, Georges Braque, Raoul Dufy, Tamara de Lempicka, Marie Laurencin, Francis Picabia and Kees van Dongen. Her stipulation for sitting was that she would be given the paintings to hang in her club and by this time she had accumulated thirty-three portraits of herself. La Vie Parisienne became one of the trendiest night spots in Paris.
Solidor’s most famous portrait was done by Tamara de Lempicka.
Solidor met Tamara de Lempicka sometime in the early 1930s and Suzy asked the artist to paint her. Tamara agreed, but only if she could paint Solidor in the nude. Solidor agreed and the painting was finished in 1933.
During the occupation her nightclub was popular with German officers; in 1941 she recorded a version of the song "Lili Marleen" with French words by Henri Lemarchand. After the war she was convicted by the Épuration légale as a collaborator.
She died on 30 March 1983 in Cagnes-sur-Mer and is buried in the town. Biography
Suzy Solidor naît de père inconnu à Saint-Servan-sur-Mer (commune aujourd'hui rattachée à Saint-Malo) dans le quartier de la Pie. Sa mère, Louise Marie Adeline Marion, âgée de près de trente ans, est alors domestique de Robert Henri Surcouf, avocat, député de Saint-Malo et armateur, descendant de la famille du célèbre corsaire (selon Suzy Solidor, le député serait son père biologique).
Pour échapper à sa condition de fille-mère, Louise Marion épouse le 10 septembre 1907 Eugène Prudent Rocher qui reconnaît la petite Suzanne, alors âgée de sept ans. Celle-ci prend dès lors le nom de Suzanne Rocher. La famille s'installe dans le quartier de Solidor à Saint-Servan, qui inspirera plus tard son nom de scène à Suzy. Elle est alors la voisine de Louis Duchesne, chemin de la Corderie, sur la cité d'Aleth.
Une « garçonne »
Elle apprend à conduire en 1916 et passe son permis l'année suivante, ce qui à l'époque était exceptionnel pour une femme. Peu avant l'armistice de 1918, promue chauffeur des états-majors, elle conduit des ambulances sur le front de l'Oise, puis de l'Aisne.
Après la guerre, elle s'installe à Paris. C'est à cette époque qu'elle rencontre Yvonne de Bremond d'Ars, la célèbre et très mondaine antiquaire, qui sera sa compagne pendant onze ans. « Ce fut Bremond d'Ars qui la première lança Solidor en tant qu’œuvre d'art et qui la présenta au public comme image / icône (...) Elle m'a sculptée , déclara Solidor » .
Après leur séparation en 1931, Suzy Solidor aura plusieurs liaisons avec des femmes. On lui prête une aventure amoureuse avec l'aviateur Jean Mermoz qui fera réaliser d'elle un portrait par Paul Colin...
Elle se tourne vers la chanson en 1929, et prendra peu après le pseudonyme sous lequel elle est connue. Elle fait ses débuts à Deauville, au cabaret Le Brummel. Son répertoire se compose essentiellement de chansons de marins et d’œuvres plus sensuelles, équivoques et audacieuses. Sa voix grave, quasi masculine (« une voix qui part du sexe » selon Jean Cocteau), son physique androgyne, ses cheveux blonds et sa frange au carré marquent les esprits. Surnommée « l'Amiral », icône de la chanson maritime, elle se produit en 1933 avec succès à L'Européen puis ouvre rue Sainte-Anne « La Vie parisienne », un cabaret « chic et cher », lieu de rencontres homosexuelles, où chante entre autres le jeune Charles Trenet.
Sa réputation lui vaut d'apparaître en 1936 dans l'adaptation cinématographique du roman sulfureux de Victor Margueritte, La Garçonne. Elle devient parallèlement l'égérie des photographes des magazines de mode et des peintres, sa silhouette sculpturale inspirant plus de 200 d'entre eux, parmi lesquels Jean-Denis Maillart, Raoul Dufy, Maurice de Vlaminck, Yves Brayer, Francis Picabia, Man Ray, Jean-Gabriel Domergue, Jean-Dominique Van Caulaert, Kees van Dongen, Arthur Greuell, Foujita, Suzanne Van Damme, Marie Laurencin, Francis Bacon et Jean Cocteau. Son portrait le plus célèbre est réalisé par Tamara de Lempicka en 1935.
Celle qui fut la chanteuse la plus croquée du siècle disait d'elle-même avec humour : « Je suis plus à peindre qu'à blâmer » .
L'Occupation
Durant l’Occupation, son cabart La Vie Parisienne, rouvre en septembre 1940, et est fréquenté par de nombreux officiers allemands. Suzy Solidor ajoute à son répertoire une adaptation française de Lili Marleen, une chanson allemande adoptée par les soldats de la Wehrmacht (avant de l'être par les armées alliées), qu'elle interprète de façon régulière à la radio. Ses activités (selon André Halimi, « elle mériterait un brevet d'endurance pour l'inlassable activité qu'elle mena pendant l'Occupation, car elle passe d'un cabaret à l'autre, d'une radio à l'autre, d'un music-hall à l'autre ») lui valent d'être traduite à la Libération devant la commission d'épuration des milieux artistiques, qui lui inflige un simple blâme mais lui impose une interdiction de 5 ans d’exercer. Elle cède alors la direction de son cabaret à la chanteuse Colette Mars, qui y avait fait ses débuts, et part chanter aux États-Unis.
L'Après-guerre
De retour à Paris, elle ouvre en février 1954 le cabaret « Chez Suzy Solidor », rue Balzac (près des Champs-Élysées) qu'elle dirige jusqu'au début de 1960 avant de se retirer sur la Côte d'Azur. Elle s'installe à Cagnes-sur-Mer où elle inaugure la même année un nouveau cabaret, « Chez Suzy », décoré de 224 de ses portraits. Elle s'y produit jusqu’en 1967 avant de prendre la direction d'un magasin d'antiquités, place du château du Haut de Cagnes.
En septembre 1973, elle offre à la ville de Cagnes-sur-Mer une quarantaine de ses portraits, qui figurent aujourd'hui parmi les œuvres remarquables du musée-château Grimaldi dans le Haut de Cagnes. Elle meurt le 31 mars 1983 et est enterrée à Cagnes-sur-Mer.
Postérité
Elle est l'objet de la chanson Sad Songs du groupe The Christians et de la pièce All I Want is One Night écrite par Jessica Walker.
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