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John Falstaff

John Falstaff
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Sir John Falstaff is a fictional character who appears in three plays by William Shakespeare. In the two Henry IV plays, he is a companion to Prince Hal, the future King Henry V. In The Merry Wives of Windsor, he is the buffoonish suitor of two married women.

Though primarily a comic figure, Falstaff still embodies a kind of depth common to Shakespeare's major characters. A fat, vain, boastful, and cowardly knight, he spends most of his time drinking at the Boar's Head Inn with petty criminals, living on stolen or borrowed money. Falstaff leads the apparently wayward Prince Hal into trouble, and is ultimately repudiated after Hal becomes king.

In Act II, Scene III of Henry V, his death is described by Mistress Quickly in terms that reference Plato's description of the death of Socrates.

Falstaff has since appeared in other media, notably in operas by Giuseppe Verdi, Ralph Vaughan Williams and Otto Nicolai. The operas focus on his role in The Merry Wives of Windsor.

Biography

Quand Shakespeare écrit les deux pièces Henry IV, un de ses buts est de montrer l'éducation d'un prince, et son passage d'une jeunesse turbulente à la maîtrise de soi et à la dignité d'un grand roi. Pour symboliser la société indisciplinée et égoïste dans laquelle grandit Henri, prince de Galles, surnommé Hal, Shakespeare le fait fréquenter une taverne et une bande de vauriens, ivrognes et voleurs, menée par un chevalier énorme et amoral, sir John Falstaff.

Selon celui-ci, il est né vers les trois heures de l'après-midi en ayant déjà la tête blanche et le ventre un peu rond, voulant signifier par là au Grand Juge qui l'interroge qu'il est resté physiquement le même malgré son âge, et que, par conséquent, il peut continuer à dire « nous les jeunes », alors qu'il a une bonne soixantaine d'années.

Dans Henry IV 2, on apprend que Falstaff, dans sa jeunesse, a été page de Thomas Mowbray, duc de Norfolk, qui a été l'adversaire acharné du futur Henri IV, puisqu'ils s'étaient alignés l'un contre l'autre dans un duel judiciaire interrompu en dernière extrémité par le roi Richard II. Aussi, dès l'origine, Henri IV et Falstaff appartiennent à des clans définitivement ennemis.




Henry IV (première partie)

Falstaff apparaît la première fois dans la première partie d'Henry IV (Henry IV 1). Il appartient à une bande de voleurs, à laquelle s'est joint le jeune prince de Galles, héritier de la Couronne d'Angleterre, que Falstaff appelle familièrement « Hal », « fiston », « p'tit gars », « le plus canaille des jeunes princes », tantôt le tutoyant, tantôt le vouvoyant. La bande se propose de dépouiller pendant la nuit à Gad's Hill un groupe de riches pèlerins. Pour faire une farce à leurs complices, Hal et Poins ne se joignent pas au groupe, mais quand le butin est réuni prêt à être partagé, ils surgissent déguisés et les font tous fuir. Peu après, Falstaff raconte à Hal le combat inégal qu'il a dû mener contre plusieurs dizaines d'assaillants, et qu'il a finalement été obligé de fuir en abandonnant leur prise. Hal lui révèle alors la supercherie et se moque de sa couardise et de sa vantardise. Falstaff explique qu'il a fui car il les avait reconnus tous les deux et qu'il voulait épargner l'héritier du trône.

Hal est convoqué à la Cour par son père. Prévoyant une entrevue houleuse, Falstaff lui propose de jouer la scène, lui tenant le rôle du roi. Ils inversent ensuite les rôles. Le shérif et ses hommes se présentent à l'auberge à la recherche des voleurs. Falstaff et ses compagnons se cachent pendant que Hal se fait connaître, disant que ce qui a été dérobé sera rendu. Ils partent tous pour la guerre, Hal ayant donné à Falstaff un commandement dans l'infanterie, ce qui ne l'enchante guère. Peu enthousiaste pour la marche, Falstaff dit qu'il aurait préféré la cavalerie.



Falstaff est en marche avec la troupe qu'il a recrutée. Il n'a préalablement sélectionné que des gens pouvant payer pour se faire remplacer. L'argent empoché et les plus vigoureux conscrits libérés, Falstaff a enrôlé de pauvres hères tout dépenaillés. Le prince Hal qui le rencontre constate la faiblesse de ses soldats. Apprenant que le roi est déjà à Shrewsbury, Falstaff se dit qu'il ne serait pas mécontent d'arriver après la bataille.

Lorsque Falstaff parvient sur les lieux, la bataille est déjà bien engagée. Douglas, le chef des Écossais, débouche, frappe Falstaff qui s'écroule, et repart. Le prince Hal tue Hotspur, le chef des rebelles, puis voit Falstaff allongé. Le croyant mort, il s'éloigne. Resté seul, Falstaff se redresse, ayant fait le mort pour que Douglas ne l'achève pas. Il frappe le corps de Hotspur pour faire croire que c'est lui qui l'a tué. Les princes Hal et Jean arrivent et Falstaff revendique la victoire sur Hotspur.


Henry IV (deuxième partie)

Lorsque Falstaff apparaît la première fois dans la deuxième partie d'Henry IV (Henry IV 2), il est accompagné d'un page. Il est peu après interrogé par le Grand Juge, qui enquête toujours sur le vol de Gad's Hill réalisé en première partie. Falstaff tente en vain d'échapper à ses questions. Finalement, considérant sa bonne conduite à la bataille de Shrewsbury, le Grand Juge l'exempte d'une enquête plus approfondie. On en déduit que la mystification de Falstaff à la bataille de Shrewsbury, où il a prétendu avoir tué Hotspur, le chef des rebelles, a été crue, et que Hal, qui est le véritable vainqueur de Hotspur, ne l'a pas démentie. Le Grand Juge lui apprend qu'il a été désigné pour faire partie de l'expédition commandée par le prince Jean, partant combattre le comte de Northumberland et l'archevêque d'York.

Falstaff manque d'être arrêté pour dettes, à la suite de la plainte de la patronne de l'auberge « La Hure de sanglier ». Un messager vient lui apprendre à temps qu'il doit recruter des hommes pour l'armée du roi, ce qui lui permet de s'en aller. Le soir même, Falstaff dîne avec cette même patronne et une prostituée, Doll Tearsheet. Égayé par le vin, Falstaff dénigre le prince Hal. Ce dernier, qui vient juste d'entrer, surprend toute la conversation, et menace Falstaff, qui présente platement ses excuses. Cela ne va pas plus loin, car Hal apprend que la rébellion prend de l'ampleur, et il part précipitamment prêter main-forte à son père.

Les juges de paix, Silence et Falot, se remémorent leur jeunesse tapageuse, pendant laquelle ils ont connu Falstaff dans les écoles de droit de Londres. Si l'on en croit les dires de Falot, Falstaff serait septuagénaire, alors qu'il n'avoue qu'une petite soixantaine. Cela veut dire que lorsque Falstaff était un jeune homme, ses modèles dans la vie réelle, Oldcastle et Fastolf, n'étaient pas encore nés. Falstaff arrive justement avec Bardolph pour recruter quelques soldats. Les juges en ont préalablement sélectionnés quelques-uns, et ils les appellent l'un après l'autre. Falstaff retient les plus solides, mais aucun d'eux n'est désireux de partir à la guerre. Deux d'entre eux paient Falstaff pour ne pas être retenus, procédé déjà employé par celui-ci dans la première partie pour gagner indûment de l'argent.



La bataille de la forêt de Gaultres est déjà terminée lorsque Falstaff arrive avec ses maigres troupes. Pourtant, un gentilhomme rebelle, nommé Colevile, se rend à lui volontairement. Le prince Jean arrive à son tour et reproche à Falstaff de n'apparaître que lorsqu'il n'y a plus de péril. Falstaff lui fait remarquer qu'il a capturé un rebelle, mais le prince n'est pas dupe de ce fait d'armes sans danger, et fait mettre Colevile avec les rebelles devant être exécutés. Resté seul, Falstaff déplore que ce prince ne lui soit pas aussi favorable que le prince Hal.

Falstaff dîne chez le juge Falot avec le juge Silence, Bardolph et son page, quand il apprend qu'Henri IV est mort et que le prince Hal, leur ancien compagnon, lui succède sous le nom d'Henri V. Persuadé de pouvoir dorénavant tout obtenir du nouveau roi, Falstaff part pour Londres avec ses amis. Il assure qu'il va faire libérer Doll Tearsheet qui vient d'être emprisonnée.

Falstaff et ses compagnons se sont placés sur le trajet du roi après son couronnement. À son passage, Falstaff l'interpelle familièrement, mais le roi le renie : « Je ne te connais pas, vieil homme ». Néanmoins, le roi demande au Grand Juge qu'on subvienne à leurs besoins, de crainte que leur manque de ressources ne les fasse retomber dans le mal. Le Grand Juge comprend la requête et fait enfermer Falstaff et ses compagnons à la prison de Fleet, décision que le prince Jean juge équitable.


Henry V
Alors que Shakespeare avait annoncé dans l'épilogue de Henry IV 2 que son personnage reviendrait dans la pièce suivante, Henry V, Mrs Quickly, la patronne de l'auberge, vient annoncer avec beaucoup d'émotion et d'affection la mort de Falstaff dans son lit, sans que celui-ci soit apparu sur scène. Pistol ajoute qu'après son abandon par le roi, Falstaff avait le cœur fracturé et « corroboré ». Le reste de la pièce se déroule sans qu'il soit fait mention de nouveau à Falstaff.

On ignore si Henri V avait une affection véritable pour Falstaff, ou s'il s'est joué machiavéliquement de lui pendant dix actes. Toutefois, dans la première partie, il trahit son attachement pour lui, quand, à la fin de la bataille de Shrewsbury, le trouvant allongé sur le sol et le croyant mort, il s'exclame : « Pauvre Jack, adieu ! J'aurais préféré perdre un meilleur homme que toi ». Cette forme d'oraison funèbre, que Northrop Frye estime semblable à celle que l'on ferait à son chien, rappelle la conclusion de celle qu'Henri fait quelques instants auparavant à Hotspur qu'il vient de tuer : « Si tu pouvais entendre mon hommage / Je ne te montrerais pas tant d'affection sincère ».



Les Joyeuses Commères de Windsor
La comédie Les Joyeuses Commères de Windsor est totalement indépendante des deux pièces historiques Henry IV, ce qui rend aléatoire son classement chronologique dans la vie de Falstaff et le moment de son écriture, avant ou après Henry IV 2.

Falstaff est à court d'argent, et se met en tête de trouver une maîtresse capable de payer ses dettes. Pour cela, il projette de séduire deux femmes mariées aisées, Mrs Ford et Page, à qui il espère ensuite emprunter de l'argent. Il écrit à chacune d'elles une lettre d'amour. En comparant ces deux lettres, les deux dames constatent qu'elles sont rigoureusement identiques à l'exception du nom de la destinataire. Aussi décident-elles de se venger d'une telle goujaterie. Mrs Ford répond à Falstaff de venir la trouver le lendemain chez elle pendant l'absence de son mari.

Ford a été mis au courant des projets de Falstaff par un domestique licencié. Il se déguise et prend le nom de Brooke pour se présenter à Falstaff. Celui-ci lui confie sa bonne fortune et l'heure de son rendez-vous. Pendant ce temps, les deux femmes ont préparé leur stratagème : un grand panier plein de linge sale et puant, bon à jeter, et deux solides valets.



À peine Falstaff est-il entré chez Ford et a-t-il rencontré Mrs Ford que Mrs Page arrive disant que Ford, en proie à une crise de jalousie, est en chemin avec des amis pour fouiller la maison. Les deux femmes font en sorte que Falstaff se cache dans le panier de linge sale. Cela fait, les deux valets le chargent aussitôt sur leurs épaules avec mission d'aller le jeter dans la Tamise. Ford se ridiculise aux yeux de ses amis en ne trouvant aucun galant près de sa femme. Falstaff, après avoir été trimbalé dans le linge puant, est jeté dans l'eau glacée du fleuve.

Les deux femmes estiment que la punition n'est pas suffisante et ne veulent pas en rester là. Un nouveau rendez-vous chez Mrs Ford est proposé à Falstaff, qui accepte. Celui-ci rencontre Ford déguisé en Brooke, et il lui révèle son nouveau rendez-vous. À l'heure dite, Falstaff est auprès de Mrs Ford. Aussitôt Mrs Page vient annoncer l'arrivée imminente du mari jaloux. Les deux femmes déguisent Falstaff avec la robe de la grosse épouse de Brentford, que Ford ne peut supporter. Il avait menacé de la battre si elle venait chez lui. Ford et ses amis regardent d'abord dans le panier à linge, puis, voyant Falstaff déguisé en femme de Brentford, Ford le traite de vieille sorcière, et le roue de coups de bâton jusqu'à ce qu'il sorte de la maison. Ford se ridiculise une nouvelle fois devant ses amis en ne trouvant pas l'amant de sa femme qu'il leur avait annoncé.

Les deux femmes mettent au courant leurs maris des manœuvres de Falstaff, et ils décident de lui jouer tous ensemble un dernier tour. Celui-ci est convoqué par Mrs Ford dans le grand parc de Windsor à minuit. Il doit se déguiser en cerf. À l'heure dite, tout le monde est là, ainsi que Falstaff portant sur la tête des bois de cerf. Les enfants et les adultes sont déguisés en fées ou en lutins. Ils viennent épouvanter Falstaff et le brûler avec leurs torches. Falstaff se rend enfin compte qu'il a été continuellement leurré dans toute cette histoire.



Henry VI 1
Dans Henry VI (première partie), sir John Falstaff ou Fastolf — l'orthographe diffère selon les éditions — est un personnage mineur, puisqu'il n'apparaît qu'à deux moments très brefs et qu'il ne prononce en tout et pour tout que sept vers, soit 54 mots. Comme le précédent Falstaff est mort sous le règne d'Henri V, celui-ci, qui combat dans les armées d'Henri VI, est une autre personne, dont le nom initial était vraisemblablement Fastolf. Il sert essentiellement à mettre en valeur la vaillance et l'énergie de John Talbot, le héros anglais.

Au premier acte, un messager raconte la capture par les Français de Talbot, qui a été permise par la lâcheté de Fastolf lors de la levée du siège d'Orléans. Peu après, Talbot apparaît, libéré après le paiement de sa rançon. Il revient sur « la lâcheté de Fastolf » et parle de l'exécuter, s'il le pouvait, de ses propres mains.

Fastolf entre en scène à l'acte III, où se rejoue l'abandon de Talbot. Interrogé par un capitaine sur le champ de bataille, Falstoff lui répond ouvertement qu'il s'enfuit et qu'il est prêt à donner tous les Talbot du monde pour sauver sa vie. Sur ces mots, il s'en va.

Fastolf réapparaît à l'acte IV, porteur d'une lettre du duc de Bourgogne au roi Henri VI. Talbot, qui est présent, se précipite sur lui et lui arrache sa Jarretière. Henri VI, connaissant la conduite de Fastolf au combat, le bannit à vie. Fastolf disparaît pour ne plus réapparaître.

Best films

Henry V (1989)

Played by the actors

See more : Wikipedia

Filmography of John Falstaff (4 films)

Display filmography as list
Henry V
Henry V (1989)
, 2h17
Directed by Kenneth Branagh
Origin United-kingdom
Genres Drama, War, Biography, Action, Historical, Romance
Themes Théâtre, Political films, Films based on plays, Films based on works by William Shakespeare, Films about royalty
Actors Paul Scofield, Kenneth Branagh, Ian Holm, Emma Thompson, Alec McCowen, Simon Shepherd
Rating74% 3.7479753.7479753.7479753.7479753.747975
The film begins with Chorus, in this case a person in modern dress, introducing the subject of the play. He is walking through an empty film studio and ends his monologue by opening the doors to begin the main action. Chorus reappears several times during the film, his speeches helping to explain and progress the action.
Chimes at Midnight, 1h55
Directed by Orson Welles
Origin Espagne
Genres Drama, War, Comedy, Comedy-drama, Historical
Themes Political films, Films based on plays, Films based on works by William Shakespeare, Films about royalty
Actors Orson Welles, Keith Baxter, John Gielgud, Jeanne Moreau, Margaret Rutherford, Marina Vlady
Rating75% 3.7950053.7950053.7950053.7950053.795005
The film opens with Sir John Falstaff and Justice Shallow walking through the snow, then to a warm fire inside the Boar's Head Tavern as the two reminisce. After a main credit sequence, the narrator explains that King Henry IV of England has succeeded Richard II, whom he had killed. Richard II's true heir, Edmund Mortimer, is a prisoner in Wales, and Mortimer's cousins Northumberland, Worcester and Northumberland's son Hotspur demand that Henry rescue Mortimer. Henry refuses and Northumberland, Worcester and Hotspur begin to plot his overthrow.
Henry V
Henry V (1944)
, 2h17
Directed by Laurence Olivier, John Paddy Carstairs
Origin United-kingdom
Genres Drama, War, Action, Historical
Themes Théâtre, Political films, Films based on plays, Films based on works by William Shakespeare, Films about royalty
Actors Laurence Olivier, Renée Asherson, Ralph Truman, Robert Helpmann, Robert Newton, Leslie Banks
Rating69% 3.496193.496193.496193.496193.49619
We see a panorama of London in 1600 and travel to the Globe Theatre where the audience is being seated. The Chorus (Leslie Banks) enters and implores the audience to use their imagination to visualise the setting of the play. We then see, up on a balcony, two clergymen, The Archbishop of Canterbury (Felix Aylmer), and the Bishop of Ely (Robert Helpmann) discussing the current affairs of state. Henry (Laurence Olivier) then enters, and discusses with his nobles the state of France. A gift is delivered to Henry from the French Dauphin. The gift turns out to be tennis balls, a jibe at Henry's youth and inexperience. Offended, Henry sends the French ambassador away, and prepares to claim the French throne, a throne that he believes is rightfully his.