Un ogre, qui vit dans un château, retient deux enfants vivants qu'il compte bien manger un jour. Sa jeune femme est chargée de les garder et de bien les nourrir. Deux chevaliers vont partir combattre l'ogre et tenter de délivrer les enfants. La femme de l'ogre va coopérer afin de se débarrasser par la même occasion de son horrible époux.
Caty est cameraman de télévision. Lors d'une interview, elle rencontre une call-girl qui la met en contact avec Jean. Celui-ci lui propose une forte somme pour filmer un casse qu'il projette. Caty rencontre les amis de Jean − Mouss, Lecarpe et Loulou − avec qui elle va découvrir le monde de la nuit, les cabarets, les armes à feu. Elle s'habitue à cet argent rapidement et facilement gagné.
30 ans : l'âge des responsabilités. Martin se prépare à partir dans sa maison de vacances avec sa femme Ariane et sa fille Cerise de 4 mois. C'est alors qu'il recroise son ex, Constance, l'amour de sa jeunesse, et c'est là que tout bascule...
Sergio, un homme de quarante ans, sent qu’il doit essayer d’être heureux. Un jour, après un accident de voiture, il s’arrête et réfléchit. Il se rend compte qu’il n’aime plus sa femme et qu’elle a aussi cessé de l’aimer ; même si pour préserver sa tranquillité, celle-ci accepte les incartades de son mari. Sergio n’est plus satisfait de ce qu’il possède : il ne sait que faire de tout ce qu’il a autour de lui, de son travail d’architecte, de sa belle maison et de son fils, de son argent, des amis avec lesquels il ne parvient pas à être hypocrite et dont il ne tolère plus l’hypocrisie. Sergio abandonne tout et reste seul. Seul avec lui-même et avec un de ses ouvriers, qui est surtout un ami, et qui l’aide à comprendre que le paradis de la simplicité existe. Un jour survient le miracle. Sergio rencontre l’amour de sa vie, mais la femme belle, mystérieuse et sensuelle, l’abandonne. Il ne reste plus à Sergio qu’à plonger au plus profond de soi pour tenter de donner un sens à quelque chose dont il ignore lui-même la nature. Lorsque Sergio sera enfin arrivé au terme de sa quête, il retrouvera tout : la vie, l’amour, les amis et surtout l’espoir d’être heureux.
Un cargo est bloqué à quai avec son équipage de marins étrangers dans le port de Marseille. Chacun attend que l'armateur consente à débloquer de l'argent pour payer les salaires. Les marins ont le choix entre attendre encore un temps indéfini ou toucher une partie de leur solde et rentrer chez eux. La plupart d'entre eux optent pour la deuxième solution. Restent à bord le capitaine, Abdul, et son second, Diamantis. Peu de temps après ils assistent au retour de Nedim, qui s'est fait dépouiller de son passeport et de son argent dans un bar de nuit. Les trois hommes vont vivre à bord, mais en l'absence du travail et de la vie en mer qui les unissaient, ils vont être amenés à se recentrer chacun sur eux-mêmes, ce qui mènera le capitaine au bord de la folie.
Abel (Clément Sibony) croule sous les numéros de téléphone de ses conquêtes, Rémi (Romain Duris) se pose des questions métaphysiques sur son look, Lucie (Mathilde Bertrandy) est fan de cinéma d'auteurs obscurs tandis que son Fab (Rachid Djaïdani), lui, c'est la boxe qu'il aime. Entre fêtes, lavomatique, et petit café au soleil Osmose est la chronique de leur amitié et de leur complicité.
Richard Séléna, commissaire principal de 160 kg du SRPJ de Marseille, comprend que la très belle Elsa, artiste peintre, aurait tué son oncle, Victor Lachaume, armateur du port. Il pense en avoir les preuves. Si elle n'avoue pas vraiment, elle ne semble pas contester la conviction du policier.
Un jeune homme, Basile Matin, est persuadé qu'il va mourir s'il s'endort encore une fois. En effet, il a rêvé du mystérieux Faftao-Laoupo, celui qui annonce la mort. Il va alors se balader dans un Sud-Ouest onirique, recherché par Igor, qui ne comprend pas grand-chose à l'histoire de Faftao-Laoupo, mais qui est tout de même rudement intéressé, et rencontrant Johnny Got, mi-journaliste mi-détective. Ils évoluent dans un monde entre le western et le conte. Ils partent à la recherche de Basile qui s'est volatilisé.
Bruno (Daniel Auteuil), journaliste communiste embrouillé dans ses idées, écrit les discours politiques de Gérard. Il se glisse dans une vie dissolue, entre une épouse et trois maîtresses : Gaëlle, Nathalie, puis Béatrice et Mathilde. La tête lui tourne jusqu'à perdre l'équilibre, la raison, la vie presque.
Désiré Loncle, critique de cinéma travaillant pour Sunlight Magazine, est réputé pour son ton corrosif, et n'a pas beaucoup d'amis dans le métier. Certains acteurs, notamment Smaïn, ont déjà promis de lui casser la figure à leur prochaine rencontre. Désiré vient de se faire plaquer par sa femme ; celle-ci trouve qu'il n'aime personne, qu'il déteste son métier, et que sa vie est ratée. Mis à la porte, il trouve refuge chez Alex, un ami comédien. Il y fait la connaissance d'Eduardo, un producteur italien qui vient également de rompre avec son épouse. Alex et Eduardo commencent à écrire le scénario d'un film intitulé La Reine de Vénus, et Désiré les rejoint. Apprenant que sa mère est la grande actrice Martha Loncle, Alex et Eduardo convainquent Désiré de lui proposer le premier rôle féminin. Bien que Martha accepte avec plaisir l'idée, et leur permet de rencontrer un producteur, Désiré n'apprécie guère la compagnie de sa mère, qui l'a dégoûté autrefois du métier de comédien, ni son nouveau compagnon José, qui a son âge.
Les deux frères Satim dirigent une banque. L'aîné finance également un théâtre, ce qui représente pour la banque un investissement risqué. Au sein du théâtre, on répète des classiques : « Mary Stuart », « Esther »… Autour de ce petit monde écartelé entre finances pragmatiques et idéalisme artistique, on trouve également une comédienne, Vanessa, qui revient à la comédie après une longue absence.
François et Édith, jeunes mariés, s'installent dans leur nouvelle maison. François reprend le poste de médecin de campagne de Jacques. Celui-ci a décidé de tourner la page et est devenu directeur d'un service hospitalier. Les deux couples sont voisins et des liens d'amitié se créent.
À l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Blandine est blessée. Elle demande asile. Bien qu'elle soit sur le sol français, sa présence est plus qu'indésirable et est niée par la police.
Juliette Weiler, la quarantaine, rejoint Le Havre en auto-stop. À son arrivée, elle se renseigne sur les bateaux en partance et choisit d'embarquer à bord du "Zingochor", qui doit appareiller quarante-huit heures plus tard pour Dakar. Sur les conseils d'un docker, elle réserve alors une chambre dans un hôtel du centre, tenu par une dénommée Anne. Ayant quelques heures à tuer avant la nuit, elle part se promener sur le port, où elle fait bientôt la connaissance du jeune Santiago, qui tient une baraque à frites. Le lendemain matin, alors qu'elle prend son petit-déjeuner avec Anne, son compagnon Peter et leur petite fille, Lison, Juliette leur avoue que son mari vient de mourir, étouffé…