Après avoir essayé pendant longtemps sur la scène, Ettore Petrolini réinvente Sganarelle, d'une manière proche au caractère Bertoldo de Giulio Cesare Croce. Se référant à Petrolini, le critique de cinéma Filippo Sacchi avait écrit " Vous devez l'accepter tel qu'il est, avec son tempérament et ses qualités admirables ... avec le grotesque et la blague qui échappent même sans logique dans le genre comique"
Un vieux conseiller est dupe de l'hypocrisie de sa gouvernante : pour lui ouvrir les yeux, son petit-fils va lui projeter une comédie filmée intitulée « Tartuffe ». La séance terminée, l'impudente sera démasquée et chassée.
Dans une chambre plutôt délabrée, un vieil homme anxieux, Harpagon, compte ses sous. Entendant du bruit, il cache son or dans l'armoire, et ouvre la porte à un jeune homme (Cléante?) qui vient lui demander un prêt. Il l'éconduit, et retourne compter son argent. Dérangé à nouveau, il dissimule sa cassette dans la poubelle et ouvre la porte à une femme accompagnée de deux jeunes enfants qui vient également le solliciter. Il ouvre une immense armoire. (Ellipse, ou coupe sauvage) On retrouve Harpagon dans un jardin devant un puits, faisant les poches d'un homme à la recherche de sa cassette. Manquant de se jeter à l'eau, il est retenu par un groupe de trois hommes et deux femmes. Chancelant, il explique la raison de son désespoir. L'un des hommes trouve la cassette, et la lui remet. Extatique, il brasse les papiers-monnaie, sans en distribuer un seul. La petite troupe le hue et il sort, ridicule.