A professor of astronomy (Georges Méliès) gives a lecture instructing on an impending solar eclipse. The class rushes to an observation tower to witness the event, which features an anthropomorphic Sun and Moon coming together. The Moon and the Sun lick their lips in anticipation as the eclipse arrives, culminating in a romantic encounter between the two celestial bodies. Various heavenly bodies, including planets and moons, hang in the night sky; a meteor shower is depicted using the ghostly figures of girls. The professor of astronomy, shocked by all he has witnessed, topples from the observation tower.
Un petit panier d’osier au bras, une femme traverse un jardin public. Elle croise un soldat et ne sait résister au charme de l’uniforme, d’autant plus qu’il propose de la soulager de son fardeau. Ils n’ont pas le temps de faire trois pas qu’ils croisent un sous-officier. Le brave pioupiou salue et est contraint de quitter la belle pour obéir aux ordres de son supérieur : il s’éloigne en méditant sur son triste sort. Passant à proximité d’une vespasienne, le beau militaire présente ses excuses mais il doit s’absenter… La jeune fille le trouve bien cavalier mais elle se console bientôt au bras d’un officier qui passait par là, au grand dam de l’amoureux éconduit. On se conte fleurette au bord d’une rivière quand survient un officier supérieur qui charge son subalterne d’une mission : le nouvel arrivant est certes d’âge plus mûr mais, après tout, il a de belles moustaches et une prestance garantie par un nombre impressionnant de galons !
Le film est composé de trois scènes enregistrées à l'Opéra de Pékin durant une représentation de La Bataille du Mont Dingjun avec le chanteur Tan Xinpei.
Au pied d'une haie vive, un jeune homme, accompagnée d'une femme quelque peu obèse et peu aimable, qui, par son comportement, révèle qu'elle est soit sa mère, soit sa vieille épouse, pique-nique en compagnie d'une jeune et jolie demoiselle. La première des dames dévore tout en houspillant le jeune homme. Elle finit par s'assoupir. Les deux jeunes gens passent de l'autre côté de la haie, on n'aperçoit d'eux que le canotier de l'homme et la capeline de la femme, installés sagement loin de l'autre. De l'autre côté de la haie, la caméra dévoile le stratagème du jeune couple : ils ont accroché leur coiffure respective aux branches de la haie, et en vérité, ils se serrent tendrement l'un contre l'autre en prenant à partie le spectateur (regard caméra).
Un Pierrot joue d'un instrument devant une bâtisse, dont sort un gentilhomme énervé par ces bruits et le menace. Pierrot se met ensuite à dépérir. Soudaine, la Lune se met à grossir, sur le croissant duquel est allongée une femme. Pierrot lui fait la cour, puis joue à nouveau de son instrument. L'homme énervé revient alors, mais cette fois-ci avec ses sbires qui tentent de l'attraper. La dame sur la Lune fait aussitôt disparaître ses acolytes et grimper Pierrot sur le croissant, puis change l'apparence du gentilhomme en personnage crasseux. Le couple disparaît, un œil remplace la Lune puis plus rien. Pendant ce temps, le gentilhomme n'est pas reconnu par ses valets, qui le rouent de coup. La Lune revient, sous la forme d'un visage et se met à rire de moquerie.