Le film met en scène le coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, déclenché par le message codé « il pleut sur Santiago », diffusé à la radio à l'initiative des putschistes, à destination des militaires.
À Montevideo, les rebelles d'extrême gauche du Mouvement de libération nationale (Tupamaros) enlèvent Philippe Michael Santore, officiellement fonctionnaire de l'Agence pour le développement international (AID). Alors qu'il se décrit comme un conseiller technique, expert en communication et gestion de la circulation, ses geôliers lui exposent les preuves qu'ils ont recueillies et qui démontrent qu'il agit au nom du gouvernement des États-Unis en tant que conseiller pour la répression et la torture auprès des forces de sécurité de l'Uruguay. L'incapacité de la police et de l'armée à le retrouver menace alors de dégénérer en crise politique.
Fielding Mellish (Woody Allen) is the main character, but he does not appear until after the opening credits. The cold open, which featured the assassination of the president of the fictional "banana republic" of San Marcos that completed a coup d'état bringing Gen. Emilio Molina Vargas (Carlos Montalban) to power, sets up the situation that Mellish would enter later in the movie. The scene was in the form of a championship boxing telecast on Wide World of Sports, with Don Dunphy as the host and Howard Cosell as the commentator.
L'action se déroule dans un pays imaginaire, l'Eldorado, qui offre, cependant, des similitudes avec le Brésil des années 1960. Au plus fort d'une époque en crise, le poète Paulo Martins est écartelé entre ses aspirations politiques et sa passion artistique. À l'agonie, il évoque, à présent, son parcours. Il a servi deux leaders politiques. L'un, Dom Porfirio Diaz, l'a protégé, utilisant son talent littéraire à des fins de pouvoir. Pourtant, Paulo Martins le trahit pour rejoindre ses adversaires politiques groupés autour de Don Felipe Vieira, dirigeant populiste et démagogique. Après son élection comme gouverneur, Vieira, confronté à l'inconsistance des promesses faites aux paysans pauvres, finit par utiliser Paulo Martins à des fins policières. Désabusé, le poète se replie sur lui-même et sur ses premières amours avec une fiancée bourgeoise présentée, autrefois, par Dom Porfirio Diaz, commettant une infidélité à l'égard de Sara, militante de l'autre camp... Mais, Sara et ses camarades l'enjoignent et le convainquent de les rallier à nouveau. Il trahit une seconde fois Diaz et de façon plus grave. Ce dernier réussit, cependant, à être couronné. Quant à Paulo Martins, « sa quête conjointe de la "justice et de la beauté" le vouera donc à un destin de déchirure, de trahisons successives de lui-même et de ses amis (et de ses amantes), et finalement à ne pouvoir dépasser l'horreur et le dégoût que dans la mort et le sacrifice.