Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l'humanité, sont aujourd'hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d'expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l'énorme poisson est exportée avec succès dans tout l'hémisphère nord.Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d'un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d'immenses avions-cargos de l'ex-URSS forment un ballet incessant au-dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud : celui des armes.
The Big One est un documentaire américain de Michael Moore réalisé en 1997 lors de la tournée de promotion de son livre Downsize This! à travers les États-Unis. À chaque ville traversée le film montre la réalité sociale et le chômage en allant à la rencontre des salariés et des dirigeants d'entreprise. Il dénonce les pratiques de multinationales qui licencient leur personnel alors qu'elles font des bénéfices, ou comme Nike, dont certains sous-traitants utilisent le travail des enfants.
En 2012, dans la revue Nature, Anthony Barnosky, Elizabeth Hadly et 20 autres scientifiques annoncent qu'une partie de l'humanité pourrait disparaître avant 2100, du fait de l'impact de l'espèce humaine sur les écosystèmes, entraînant la fin des conditions de vie stables sur Terre. La surpopulation, le manque d'eau, le manque d'énergies fossiles, le dérèglement climatique vont lancer des millions de pauvres désespérés à l'assaut des pays nantis.
Un rêve tchèque est le projet de fin d'études de deux étudiants en cinéma. Ils montent un canular mettant en scène un faux supermarché. Dans la république tchèque post-communiste, les habitants n'ont qu'une envie : consommer. La campagne de publicité fait venir plusieurs milliers de personnes devant une simple bâche tendue représentant un supermarché et leur renvoyant la question sur leurs besoins de consommation.
Ce documentaire porte un regard sur la situation économique en Jamaïque depuis l'accession du pays à l'indépendance, le 6 août 1962. Il s'intéresse particulièrement au rôle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale dans la globalisation de l'économie du pays. Ceux-ci ont en effet accordé plusieurs prêts au pays pour l'aider dans son développement, à la condition qu'il mène une politique de déréglementation, de privatisation et d'ouverture au commerce extérieur. Cette politique aurait d'après le film non pas conduit à une amélioration de la situation, mais au contraire à une augmentation progressive de la dette publique jamaïcaine, qui atteint de nos jours 7 milliards de dollars. L'agriculture du pays aurait été fortement affaiblie, de par la concurrence des denrées étrangères (majoritairement américaines), subventionnées et donc moins chères.
Jan, guérisseur traditionnel des Bushmen de la tribu des Komani du Kalahari, détient un savoir remarquable des bienfaits procurés par les plantes. Malgré son extrême pauvreté, il continue de prodiguer des soins à tous, tout en demeurant en symbiose avec la nature. Tâche difficile, car les Bushmen parqués depuis la colonisation ont perdu toute source de revenus.
Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90 % de la production de soja du Brésil est exportée). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.
The film starts with animated visualizations, film segments and stock footage, a cartoon and audio quotes about spirituality by Chögyam Trungpa Rinpoche, then shots of war, explosions, and the September 11 attacks. Then the film's title screen is given. The introduction ends with a portion of a George Carlin monologue on religion accompanied by an animated cartoon. The rest of the film is in three parts with narration by Peter Joseph.
The film begins and ends with excerpts from a speech by Jiddu Krishnamurti. The remainder of the film is narrated by Peter Joseph and divided into four parts, each prefaced by an on-screen quotation from a notable scholar: Krishnamurti, John Adams, Bernard Lietaer, and Thomas Paine, respectively.
À la suite de la publication, en 2007, de La Stratégie du choc écrit par Naomi Klein, les deux réalisateurs (Michael Winterbottom et Mat Whitecross) décident de tourner ce documentaire à l'aide de nombreuses images d'archive.
Moving Forward (Aller de l’avant), est un film documentaire en faveur d'une transition qui déboucherait sur l'abandon de l'actuel paradigme socio-économique qui gouverne toutes les sociétés du monde. Ce film transcende le relativisme culturel ainsi que les idéologies traditionnelles et se focalise sur les principaux attributs humains et sociaux, ce « terreau vivant ». Le nouveau paradigme social durable qu'il prône, appelé "Modèle Économique Basé sur les Ressources", s'inscrit dans le respect des lois immuables de la nature.
Un peu partout en France, Agnès a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupereurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessite, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. On est loin des glaneuses d'autrefois qui ramassaient les épis de blé après la moisson. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Agnès est aussi la glaneuse du titre et son documentaire est subjectif.
A constant and verbose off-narrator guides the viewer through the life of a tomato. Beginning at Mr Suzuki's tomato field, the tomato is then sold to a supermarket, where it is acquired by Mrs Anete, a perfume saleswoman, together with some pork. Each exchange requires the presence of money, which is, together with the tomato, the constant element in the story.