Today, the formerly-desertic region of Almeria in southern Spain produces one third of Europe's winter consumption of fruits and vegetables and reaps two thirds of the country’s farm profits. This 'economic miracle' in a greenhouse relies on the labour of nearly 80.000 immigrants, half of whom do not have working papers. In a destroyed environment where the air is vitiated by pesticides and ground water is running out, the village of El Ejido illustrates, almost to the point of caricature, this industrial exploitation of men and the land encouraged by globalisation. Driss, Moussaid and Djibril are day-labourers there, working for a pittance and, as is the case with most of their peers, without a working contract. They stay in chabolas, small constructions made of cardboard and plastic, without water or electricity. It is a near-slavery that fills our tables.
The film begins with a profile of Kenneth Lay, who founded Enron in 1985. Two years after its founding, the company becomes embroiled in scandal after two traders begin betting on the oil markets, resulting in suspiciously consistent profits. One of the traders, Louis Borget, is also discovered to be diverting company money to offshore accounts. After auditors uncover their schemes, Lay encourages them to "keep making us millions". However, the traders are fired after it is revealed that they gambled away Enron's reserves; the company is narrowly saved from bankruptcy by the timely intervention of executive Mike Muckleroy, who managed to bluff the market long enough to recover Borget's trading losses and prevent a margin call. After these facts are brought to light, Lay denies having any knowledge of wrongdoing.
Au début de l'été 1982, le quotidien de policiers du commissariat du 5e arrondissement de Paris est filmé à travers plusieurs « faits divers » : dépositions de personnes désorientées ou tenant des propos incohérents, interpellations, règlements à l'amiable de disputes, interventions sur des tentatives de suicide, etc.
À Farrebique, près de Goutrens, dans l'Aveyron (Midi-Pyrénées, Massif Central), la vie d'une famille de paysans, les Rouquier, est filmée au rythme des quatre saisons ponctuant leurs activités et leur relations. Faut-il agrandir la ferme pour le prochain printemps, installer l'électricité ? Le nom de la ferme semble dériver du verbe ferrar, variante farrar = ferrer, plutôt au présent de l'indicatif qu'à l'impératif, et du mot bica = bique, chèvre, bien que ce nom soit moins répandu en occitan que son homologue français. Les chèvres ne se ferrant pas, ce serait une formation facétieuse. Certains ont pensé que ce nom signifiait « la ferme des chèvres », sans argument linguistique suffisant.
Ce documentaire est inspiré de l'expérience menée par Franco Basaglia, La Psychiatrie hors les murs, à partir de 1968. Constatant l'état catastrophique de la psychiatrie publique en Italie, Basaglia initie une réflexion de fond sur l'origine de la folie et la place des fous dans la société.
Partant d'un repas composé d'œufs, de thon en boîte, et de bananes, Luc Moullet remonte la chaîne qui a mené ces aliments à son assiette : responsables de supermarché, grossistes, importateurs, fabricants, ouvriers, etc. sont interviewés pour nous amener à comprendre comment tout cela fonctionne.
Les Basotho sont un peuple vivant au Lesotho et en Afrique du Sud. Dans les années 1990, beaucoup d'hommes basotho partent travailler dans les mines sud-africaines tandis que l'apartheid interdit à leurs familles d'entrer en Afrique du Sud. En l'absence de leurs maris, les femmes doivent vivre comme de quasi veuves. Le documentaire suit les parcours personnels de quatre femmes basotho.
Pascal Eguisier et Carole Noblanc sont un couple de berger. Ils effectuent une transhumance avec 800 moutons, sur une distance de 600 km, dans les cantons de Vaud et Fribourg, en Suisse, en partant de Cuarny et finissant à Rovray, sur une durée de quatre mois, entre mi-novembre 2010 et mi-mars 2011. Tout en dormant à la belle étoile, ils sont accompagnés dans leur périple par les ânes Pâquerette, Turca, Figaro, Paulo et les chiens de berger Titus, Tutsi, Kiwi, et le chiot Léon. Certains moutons guides, Irmate, Marilyn, Tabasco, Emilien sont affublés d'une clochette et ont droit à du pain pour attirer le reste du troupeau derrière eux. Cette vie en nomade est néanmoins entrecoupée de rencontres, par des connaissances, des agriculteurs, contents ou mécontents de leur venue, et des habitants et passants, de plus en plus nombreux avec le mitage du territoire où passent traditionnellement la transhumance, curieux de leur manière de vivre. Au fur et à mesure, le propriétaire des moutons et des ânes, Jean-Paul Peguiron, éleveur à Cuarny, vient réduire le troupeau pour les besoins de la consommation des clients.
Reportage de cinéma direct aux usines Citroën de Rennes, en juillet 1972, et au Salon de l'auto de Paris, en octobre de la même année, le documentaire propose un regard insistant sur les conditions de travail à la chaîne dans une usine d'automobiles en filmant minutieusement le travail d'un homme ou d'une femme, tentant de faire sentir ce que peut être la répétition des mêmes gestes pendant huit heures d'affilée. L'archaïsme évident de cette forme de travail perce à travers les apparences ultramodernes de ces grands ateliers.
The documentary is split into five parts. It begins by examining how Iceland was highly deregulated in 2000 and the privatization of its banks. When Lehman Brothers went bankrupt and AIG collapsed, Iceland and the rest of the world went into a global recession.
Belfort, dans l'Est de la France, ses rues aux commerces fermés, son usine Alstom, jadis poumon économique de la région et fleuron de l'industrie française. Voici le théâtre et l'arrière plan de l'histoire racontée par ce film. Corinne et Patrick sont deux habitants de cette ville qui confient au réalisateur ce que leur précarité implique comme douleurs intimes et comme révoltes contenues. Corinne, qui n'a plus d'appartement, s'acharne à croire que l'avenir va lui sourire, qu'elle va pouvoir trouver un travail stable et enfin reprendre goût à la vie. Patrick, quant à lui, s'isole de plus en plus et se concentre sur son métier d'auxiliaire de vie avec ce qu'il lui offre de richesse humaine. Pour oublier que parfois il ne mange pas à sa faim, il ' se rend utile aux autres ' comme il dit. Aline, sa meilleure amie, tente malgré ses propres difficultés de le convaincre de tenter sa chance ailleurs. Au milieu du bruit de la ville et des sons permanents de la radio qui leur prédit des jours difficiles ils parlent de courage mais aussi de colère devant leur absence d'avenir.
The province of Katanga in the south east of the Democratic Republic of the Congo (DRC) has huge mineral riches including uranium, zinc, copper and cobalt.
Koundi is a large village with around 1,200 inhabitants, located in Cameroon's East Province. Aware of Koundi's richness in timber, the villagers decide to use it to alleviate poverty. They organise a union, the Organisation for Communal Interests, and create a cocoa plantation over several hectares to be able to depend on themselves. They also institute "National Thursday": Once a month, they all work on the development of the cocoa plantation. Village life through the prism of self-management.